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Format : Conference
Treatment : Debate
Activity sector : Computer Software
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Croissance supérieure à 10% pour 40 des entreprises françaises du Top 100 Digital édition 2016 !

PwC, TECH IN France et le SNJV dévoilent l’édition 2016 du GSL 100, classement des principales entreprises de l’édition de logiciels, des services Internet et du jeu vidéo Français, dans le cadre de l’étude « Les 100 Digital » qui décrypte les tendances et les progressions des entreprises du digital. En 2015, ce Top 100 des acteurs français du numérique pèse plus de 10,6 milliards d’euros (hors services de conseil & d’intégration) grâce à une croissance de près de 14%, légèrement plus forte que l’an dernier. Il faut saluer l’excellente performance de ces acteurs de la transformation digitale avec 22 entreprises dont la progression est supérieure à 20% et seulement 19 sociétés en décroissance. Avec Criteo qui rejoint Dassault Systèmes et Ubisoft, la France dispose maintenant de 3 acteurs du digital dépassant le milliard d’euros de valorisation.

Les services Internet, un Top 5 en croissance de 50%
Les 25 acteurs des services Internet du Top 100 Digital ont progressé considérablement, leur partpassant de 19% du Top 100 Digital à 27%. Sur le Top 6 des meilleures croissances du Top 100 Digital, 5 proviennent des acteurs des services Internet : Bilendi, Criteo, Teads, Deezer et Fimalac. Néanmoins cette croissance cache une profonde diversité dans la structuration du secteur. En effet, si on analyse le Top 30 des services Internet, le Top 5 représente 62% de ce classement et progresse de 50%, tandis que les 25 entreprises suivantes décroissent légèrement.

Cette structuration touche particulièrement :

  • les paiements avec Ingenico qui, après ses acquisitions, structure sa division e-payments et HiMedia en créant sa filiale HiPay ;
  • Lead Media Group qui s’est désengagé des activités non-stratégiques par rapport à l’activité principale de contacts qualifiés, de sa solution de gestion des données, Makazi, et de l’achat vente d’espaces publicitaires ;
  • des sociétés en souffrance face à la puissance de géants internationaux comme leguide.com ou Viadeo.

Consolidation des positions des leaders du logiciel français

Le rythme de croissance des éditeurs de logiciels est proche de celui de l’an dernier (+10,6% sur le Top 100 Editeurs de Logiciels, qui dépasse les 6,3 Md€) du fait d’une balance positive des acquisitions et du SaaS (17% de croissance sur le Top 100 Editeur de logiciels), mais également d’un taux de change favorable pour les acteurs ayant une forte présence à l’international. Si Dassault Systèmes a progressé de 23% en 2015, sa croissance organique hors effet de taux de change est de 8%. La croissance des éditeurs de logiciels est tirée notamment par le secteur du PLM (Product Lifecycle Management) qui représente 44% du Top 100 contre 41% l’an dernier, de la GED (Gestion Electronique des Documents) et de l’infrastructure. Le segment de la santé, et l’industrie française du logiciel dans son ensemble, a décru en raison notamment du recentrage stratégique de Cegedim qui a conduit à la cession de l’activité CRM et données stratégiques.

Ces résultats financiers se reflètent dans les bonnes performances boursières des éditeurs de logiciels, puisqu’entre le début de l’année 2011 et fin 2015, la progression moyenne du cours des éditeurs français était de 114%, contre 86% pour le NASDAQ et 19% pour le CAC 40 sur la même période !

La question de l’émergence d’acteurs de dimension mondiale pour l’industrie du logiciel français reste posée. Les acquisitions récentes de Trace One ou Cegid illustrent cette question. Par ailleurs, certaines de ces sociétés reprises à l’instar d’Ullink, Fircosoft, ou des start-ups comme Scality ou Talend déplacent progressivement leur quartier général et leur centre de décision en Angleterre ou aux Etats-Unis. 
Le renforcement des sociétés de services informatiques dans le logiciel est également une tendance du secteur avec de nombreuses acquisitions d’éditeurs. C’est le cas en 2015 et en ce début 2016 du groupe SopraSteria (Cassiopae), de GFI (Ordirope), d’Atos (Unify) ou encore d’Econocom (Synertrade). Enfin, certains domaines comme la GED ou la cybersécurité bénéficient de l’investissement de grands groupes industriels comme La Poste ou Safran.

Le logiciel continue donc de dominer le Top 100 Digital avec 56% du volume d’affaires généré par 69 acteurs.

Jeux Vidéo : vigueur créative et maturité de la 8e génération de consoles

Le chiffre d’affaires des entreprises françaises du secteur du jeu vidéo est globalement en augmentation en 2015 avec un Top 30 hors Ubisoft qui progresse de 17%. La 8èmegénération de consoles, notamment, a redonné de la vigueur aux créations originales. On dénombre plus de 800 nouvelles créations engagées cette année dans les pipelines de production des entreprises françaises. Cette vigueur créative s'est également portée sur les trois autres piliers du secteur que sont les jeux mobiles, web et PC et certains jeux ont connu un formidable succès international. Il faut souligner la vitalité remarquable du tissu entrepreneurial avec 57% des entreprises du secteur du jeu vidéo qui ont encore moins de 5 ans.

Certaines entreprises marquent néanmoins une pause dans la croissance soutenue (10 sont en décroissance parmi le Top 30). La diversité des marchés et la forte amplitude des cycles de croissance et de décroissance de certains de ces marchés contraignent parfois certains acteurs. Ainsi, face à un marché des consoles qui arrive à maturité, les entreprises expérimentent des difficultés à trouver les mêmes niveaux de vente sur les plates-formes mobile. 
Les éditeurs de jeux vidéo représentent 17% du Top 100 digital.

Comme le souligne Jamal Labed, Président de TECH IN France « le dynamisme de notre industrie n’est plus à démontrer, le numérique tire sans conteste la croissance française ! Logiciels, jeux vidéo et services Internet ont en commun de reposer sur des produits industriels, en innovation constante et parfaitement standardisés… »

Levan Sardjeveladze, Président du SNJV, attire cependant l’attention sur le fait que « les bons résultats ne doivent pas faire oublier la relative fragilité des entreprises françaises qui souffrent d'un manque d'accès au financement. Notre industrie  manque également d’entreprises de taille intermédiaire qui lui permettrait  d’affronter les marchés internationaux hyperconcurrentiels. Une remarque que partage TECH IN France qui milite depuis plusieurs années pour un « NASDAQ Européen ».

Pierre Marty, associé PwC, déclare : « Cette nouvelle édition des 100 Digital montre encore une fois la résilience du secteur, le dynamisme entrepreneurial qui l’anime (notamment par un foisonnement de startups et d’innovation), ainsi que la nécessité de penser et de favoriser la croissance lorsqu’il s’agit de se développer en dehors de ses frontières d’origine et de financer son développement. » 


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