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Contexte  : (cliquer sur l'image vous emène sur la page concernée sur Linkedin) Yo Romain. OUI tu as quelque part raison de « surfer sur la vague » comme tu me l’as concédé au téléphone, j’ai bien mérité ma claque. Second effet KissKool pour ma gueule, tu fais plaisir à Sylvie (bonjour Sylvie !) qui s’empresse de ramasser les morceaux eu égard à notre passif, fort instructif dans ce contexte à vrai dire. Ton unique commentatrice et, je l’espère pour toi, future cliente, brasse du vent avec Linkedin et n’a toujours pas compris que le social selling c’est AUSSI du débat. Or c’est précisément ce qui se passe ici : échanger même quand on fait une connerie et… c’est notre cas : nous avons commis une connerie . Tiens, ça fait pas mal du tout de le reconnaître. Mieux, ça fait du bien : l’occasion d’apprendre en discutant du problème, donc. (Sylvie, sois courageuse, prends-en bonne note). Mais, Romain : je ne ferais néanmoins pas l’offense au professionnel que tu es, de l’aider à faire la différence entre une erreur technique mineure et du SPAM. Nous testons les outils, depuis l'interne avec nos petits bras musclés, comme jeune organisation officialisée depuis le 15 novembre ( EFFORST ) : on fait des conneries je le répète, on apprend, et… on va refaire des conneries ! Et ce sera rebelote : on devra encore et encore en rediscuter avec les opportunistes de tous poils. Alors t’avons-nous spammé ? Ben non, hein. Tu as discuté plutôt intensivement cet été avec nous, en particulier avec Didier, mon secrétaire général, avec qui tu t'entends très bien. Et même toi et moi avons échangé des messages très personnels sur cette plateforme. Ce mailing t’a donc été envoyé comme à tous nos contacts Linkedin : aucun n'a été usurpé. Nous avons certes quelque chose à vendre : mais c’est le développement d’un écosystème de pros du Social Selling dans une association. Que je sache, tu es un… Un quoi ? Ouiiiii ! Un pro du social selling. Pas vrai ? Ouf, on est bien dans le même sujet. Ce n’est donc pas du SPAM puisque nous faisons déjà du business ! Je veux donc bien faire mon mea cumpa, mais sur une erreur de manip qui a doublonné en une heure le mail reçu, pas sur la nature du mail envoyé. Erreur un peu maladroite certes, mais plutôt facile à pardonner puisqu’elle n’a rien d’inhumain. N’en déplaise à l’autre brasseuse de vent, tes posts, comme celui-ci, et tes réactions ont même été l’occasion d’établir un chouette dialogue. Et nous sommes tous deux restés scotchés au téléphone ce soir pendant plus d'une heure : wow, un pur moment de stimulant intellectuel au contact d’un petit génie du business que j’ai apprécié. Merci mec, c’est bon de parler avec toi. Même confusément, nous avons déjà des projets aux alentours de Genève, et tu vas adorer EFFORST : je te le promets. Hé, mais au fait ? Ben voilà, ça c'est du social selling ! Un p'tit coup de sang pas trop mal géré, un zest de bonne volonté dans le dialogue et pouf, miracle, deux entrepreneurs se parlent et regardent l'avenir avec des "possibilités de synergies" : elle est pas belle, la vie ? Nous sommes si loin de la notion même de SPAM, de fait...  Par conte l'opportunisme des commentateurs nécessite qu'on décripte le dessous des cartes. Sylvie représente SAP. Bon. Elle a publié un bouquin sur le social selling : pour en imposer la vision, pour nous dire comment faire, pour tenter de maintenir les vestiges de la belle époque pour les éditeur, tu sais, quand les médias sociaux n'existaient pas, et qu'ils n'étaient jamais questionnés par des types comme moi sur des tribunes publiques. Elle fait donc l’autruche. Elle instrumentalise outrancièrement les notions  d’empathie , de bienveillance pour faire chiche dans les cercles mondains et appuyer le propos de son bouquin statutaire : pour autant, elle n’est pas même foutue de dire MERCI à un mec qui lui offre une interview vidéo soignée .  Déjà, un tel gap entre le discours et la réalité de sa propre pratique, dans la situation idéale où elle aurait dû en profiter pour démontrer la maîtrise des codes qu'elle prétend promouvoir, cela m'interpelle. Ouhlala tenez vous bien les fans de potins sans intérêt : vous allez savoir pourquoi Sylvie et moi, ben, on s'aime pas. Ben voui : ça m’a naguère agacé qu'elle ne prenne pas même le soin de dire merci, un simple merci comme plus 9500 personnes (sic) l'ont déjà fait dans mes talks en studio webTV. Je l'ai trouvée épouvantablement agressive, une attitude de mise au pas (moi petit prestataire je dois m'empresser, pour exister à ses yeux, d'avaliser sa doctrine du social selling). Aussi ai-je relevé l’ironie d’une chantre de la bienveillance et de l’empathie qui n’est pas même foutue de dire MERCI au mec qui fait la promo de son bouquin sans même... qu’elle ait pris soin de le lui apporter (le fameux bouquin). Je n'en méritais pas même la dédicace : ce que tous les auteurs que j'ai reçus en studio, à plus forte raison quand il s'agit d'une démarche strictement éditoriale, non rémunérée, ont toujours pris soin de faire depuis 2008 sans exception. Je lui ai donc pondu un commentaire ( sur la page de son interview vidéo ) plutôt engageant (invitation au dialogue sur le thème de l'effet colibri ) : au lieu de saisir l’opportunité de reconnaître son erreur comme je le fais ici, elle évite l'échange, s’enferme dans sa morgue. Me laisse juste un message sur mon cellulaire m'ordonnant de m'auto-censurer. Pourtant si j'ose dire mon commentaire était encore à ce stade des plus " bienveillants ". Que fait-elle d’ailleurs en riposte ? Elle tue mes p'tits contrats en cours chez SAP - avec un camarade-client avec qui je m’entendais d'ailleurs bien, et qui n’est pas même de son département par-dessus le marché (elle a donc pris soin de vérifier si nous étions des fournisseurs, et nous a blacklistés). Elle fait un esclandre dans mon dos, pour un pauvre commentaire auquel elle n’a pas eu le courage de répondre (un simple  "ah oops, pardon, laisse-moi rectifier" - aurait pu tout désamorcer : une opportunité loupée de se montrer "empathique" - mais pardon, c'est réservé aux acheteurs je suppose ) . Le voici d’ailleurs, mon commentaire sur cette page : http://cafeine.tv/SAP-social-selling-development-sylvie-lachkar (et osez me dire qu’une telle vidéo avec son chapitrage et tout, n’a pas été réalisée avec amour, hein) Ce qu'il y a d'instructif hormis le potin sans intérêt ? C'est qu'entre foirer un emailing et être aussi retorse, user de son pouvoir en lousdé dans un grand groupe pour massacrer le petit prestataire auquel on n'avait pas accordé le statut de personne* , je crois qu’on tient le bon bout, là, pour évaluer qui peut se permettre de parler d’éthique. (UPDATE du 10/12/2016 : ce en quoi le commentaire de Victor Waknine est particulièrement instructif ci-dessous, explicitant le sous-jacent) RAVI DONC Romain que ce billet ait été l’opportunité de mieux faire ta connaissance ! OUI promis : on va essayer de ne plus merdoyer avec les outils mais… nous referons d’autres erreurs. Je le confesse bien volontiers par avance ! Tiens, en voilà une autre d'ailleurs, sur le thème - en cours de rectification studieuse - de la parité ! Immédiatement constaté par Laura (qui a d'ailleurs reçu l'emaling incriminé et y a répondu sur le champ !), immédiatement traité par l'équipe du bureau :  http://twitter.com/EFF0RST/status/806535059813568512 Voilà, ça fait décidément pas mal de reconnaître ses erreurs. Et vous savez ce que c'est qu'un "expert" ? - Un mec qui a fait des centaines d'erreurs sur son domaine d'expertise et en a tiré des leçons. Linkedin a une sacrée expertise, justement.   Observons les seuls, premiers « likes » des prestataires de Sylvie sur son commentaire: Nandi (qui travaille chez Linkedin, oops) ,  Guillaume (qui travaille chez Linkedin, oops) ,  qui ont "liké" son commentaire par flagornerie commerciale doivent en effet se rappeler avoir fourgué 15.000 licences Sales Navigator à SAP France je suppose… Guillaume, voyons, mon cher Guillaume : Tu as pourtant écrit sur ton propre profil : « Relationship Manager - LinkedIn : Elevating the sales profession  ». Viens s’il te plait m’expliquer dans un débat franc et ouvert en quoi faire le lèche sert la cause des vendeurs ? - Alors pour mémoire :  « La justice américaine avait été saisie par un groupe d’utilisateurs en Californie en 2013, après des mois de démêlés judiciaires, le réseau social LinkedIn a décidé de dédommager les utilisateurs et reversera 13 millions de dollars . Si vous avez reçu un mail de LinkedIn, reconsidérez-le ! ». http://www.presse-citron.net/spam-linkedin-va-dedommager-des-utilisateurs/ Accusé de spam, LinkedIn s'apprête à dédommager des utilisateurs www.lemonde.fr/.../accuse-de- spam - linkedin -s-apprete-a-dedommager-des-utilisateur... 5 oct. 2015 - Le réseau social professionnel va débourser 13 millions de dollars dans le cadre d'une « class action » aux Etats-Unis. Bon allez, vous vous en êtes expliqués, on vous a pardonnés. C’est bon. Mais alors, euh, ne venez pas tirer sur une association qui démarre avec de petits moyens, qui se prend certes les pieds dans le tapis (ah si vous saviez comme le plugin de dédoublonnage a merdé en base, mais bon, j'assume), qui a juste fait un doublon de mail involontaire. Le pot de terre contre le pot de fer, un peu léonin quand même - surtout quand on souligne l'ironie etc etc. Bon OK j'avoue, nous aussi un rêve un jour de refaire n otre logotype en pelouse .   Quand même, je n'y résiste pas. Autre exemple encore plus inquiétant, et personnellement vécu par votre serviteur : Mon compte Linkedin a été bloqué l’an passé sur la stricte base d’une erreur humaine parce que les sous-traitants employés au monitoring des comptes ne parlent même pas français, et se sont par-dessus le marché immiscés dans une conversation 100% privée. Je l’explique d’ailleurs ici :  http://bascunana.com/linkedin-en-3d-delation-desactivation-desarroi  Ceci m’a été confirmé par la directrice marketing Europe de Linkedin, dont j’ai conservé les messages, et que je connaissais par chance personnellement : elle m’a fort élégamment présenté ses excuses.  Ouf, tout va bien. Ça se termine toujours bien quand on en parle !   Alors voilà, j’ai un scoop : PERSONNE n’est parfait les gars, pas même les très gros poissons supposés être impeccables avec leurs moyens en place, et qui font pourtant du dumping social en sous-traitant à ce moment-là je ne sais où, le monitoring de nos conversations à des gens qui ne comprennent pas le français… Ah Sylvie ! Quant à toi... Tu es mon cas d’école préféré, je t’aime ! Si vraiment, Miss « tellement vrai » - tu veux... qu’on ressorte les billets de blog et commentaires d’acheteurs qui ne supportent plus le spamming de SAP ? Pass’que tu vois, moi je le connaissais Romain, et personnellement en plus, et j'ai écrit à mes contacts Linkedin par ailleurs. Romain est futé et surfe sur ta frustration parce que je t’ai épinglée naguère, mais il sait la différence entre une erreur technique et du SPAM...  Allez va, faisons avancer le débat (en l’acceptant, d’abord !) et arrêtons les « coups » faciles : "les loups ne se mangent pas entre eux" me disais-tu ce soir Romain, dans une fulgurance de sagesse. Que les gros arrêtent de s’en prendre aux petits, ce serait bien, aussi. On a tous à y gagner : y’a bien « social », juste avant « selling ». A+  * "on n'est poli qu'avec ceux qu'on considère comme des personnes" (anonyme) Romain, en bonus, je t'avais promis une capture d'écran vérifiée par huissier de justice (nan je blague mais elle est pas truquée), des résultats de notre emailing qui sont franchement très honorables pas vrai :-) Tu relèveras le chiffre tout en bas à droite : à date, cet emailing monitoré par MailJet a généré 0,1% de classements en SPAM. Navré que tu aies fait partie du lot, quel mauvais karma de notre côté : le triplon débilitant est tombé sur un pro du social selling ;-)   PS :  Ah, Romain, mon conseil de vieux con quand même : ne " surfe"  néanmoins pas trop vite sous la ceinture à la première erreur de mailing, mec, c’est pas très glorieux quand on fait le même métier et que tu es toi aussi tributaire d'outils susceptibles de te causer le même genre de torts.  Heureusement que nous avons eu cette puissante discussion philosophique toi et moi ce soir, je dois t’en féliciter. Mais... Je maintiens qu’à la question que tu m’as posée,  « doit-on préférer gagner, ou avoir raison ? »  (une putaingue de bonne question !!) - j’ai encore la même réponse à t’apporter, même après mûre réflexion ce soir : tu préfères gagner et je le respecte (j’admire le courage et l’aplomb avec lesquels tu le reconnais), mais je préfère  avoir raison . C’est plus stratégique. Je suis chiant et grande gueule : mais j’ai conservé les mêmes amis sur le long-terme, grâce à cette cohérence. Et trust me : ça vaut de l’or. On commence par avoir raison, ensuite on a beaucoup plus de chances, sur un malentendu, de...  gagner  ;-)
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Location : Paris, France
Format : Article
Treatment : Column
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Yo Romain.


OUI tu as quelque part raison de « surfer sur la vague » comme tu me l’as concédé au téléphone, j’ai bien mérité ma claque.

Second effet KissKool pour ma gueule, tu fais plaisir à Sylvie (bonjour Sylvie !) qui s’empresse de ramasser les morceaux eu égard à notre passif, fort instructif dans ce contexte à vrai dire. Ton unique commentatrice et, je l’espère pour toi, future cliente, brasse du vent avec Linkedin et n’a toujours pas compris que le social selling c’est AUSSI du débat.

Or c’est précisément ce qui se passe ici : échanger même quand on fait une connerie et… c’est notre cas : nous avons commis une connerie. Tiens, ça fait pas mal du tout de le reconnaître. Mieux, ça fait du bien : l’occasion d’apprendre en discutant du problème, donc. (Sylvie, sois courageuse, prends-en bonne note).


Mais, Romain : je ne ferais néanmoins pas l’offense au professionnel que tu es, de l’aider à faire la différence entre une erreur technique mineure et du SPAM.

Nous testons les outils, depuis l'interne avec nos petits bras musclés, comme jeune organisation officialisée depuis le 15 novembre (EFFORST) : on fait des conneries je le répète, on apprend, et… on va refaire des conneries ! Et ce sera rebelote : on devra encore et encore en rediscuter avec les opportunistes de tous poils.


Alors t’avons-nous spammé ? Ben non, hein.


Tu as discuté plutôt intensivement cet été avec nous, en particulier avec Didier, mon secrétaire général, avec qui tu t'entends très bien.

Et même toi et moi avons échangé des messages très personnels sur cette plateforme.

Ce mailing t’a donc été envoyé comme à tous nos contacts Linkedin : aucun n'a été usurpé.

Nous avons certes quelque chose à vendre : mais c’est le développement d’un écosystème de pros du Social Selling dans une association.

Que je sache, tu es un… Un quoi ? Ouiiiii ! Un pro du social selling. Pas vrai ? Ouf, on est bien dans le même sujet.


Ce n’est donc pas du SPAM puisque nous faisons déjà du business !

Je veux donc bien faire mon mea cumpa, mais sur une erreur de manip qui a doublonné en une heure le mail reçu, pas sur la nature du mail envoyé.

Erreur un peu maladroite certes, mais plutôt facile à pardonner puisqu’elle n’a rien d’inhumain.


N’en déplaise à l’autre brasseuse de vent, tes posts, comme celui-ci, et tes réactions ont même été l’occasion d’établir un chouette dialogue.

Et nous sommes tous deux restés scotchés au téléphone ce soir pendant plus d'une heure : wow, un pur moment de stimulant intellectuel au contact d’un petit génie du business que j’ai apprécié.

Merci mec, c’est bon de parler avec toi.

Même confusément, nous avons déjà des projets aux alentours de Genève, et tu vas adorer EFFORST : je te le promets.

Hé, mais au fait ?

Ben voilà, ça c'est du social selling !

Un p'tit coup de sang pas trop mal géré, un zest de bonne volonté dans le dialogue et pouf, miracle, deux entrepreneurs se parlent et regardent l'avenir avec des "possibilités de synergies" : elle est pas belle, la vie ?

Nous sommes si loin de la notion même de SPAM, de fait... 

Par conte l'opportunisme des commentateurs nécessite qu'on décripte le dessous des cartes.

Sylvie représente SAP. Bon. Elle a publié un bouquin sur le social selling : pour en imposer la vision, pour nous dire comment faire, pour tenter de maintenir les vestiges de la belle époque pour les éditeur, tu sais, quand les médias sociaux n'existaient pas, et qu'ils n'étaient jamais questionnés par des types comme moi sur des tribunes publiques.

Elle fait donc l’autruche.

Elle instrumentalise outrancièrement les notions d’empathie, de bienveillance pour faire chiche dans les cercles mondains et appuyer le propos de son bouquin statutaire : pour autant, elle n’est pas même foutue de dire MERCI à un mec qui lui offre une interview vidéo soignée

Déjà, un tel gap entre le discours et la réalité de sa propre pratique, dans la situation idéale où elle aurait dû en profiter pour démontrer la maîtrise des codes qu'elle prétend promouvoir, cela m'interpelle.

Ouhlala tenez vous bien les fans de potins sans intérêt : vous allez savoir pourquoi Sylvie et moi, ben, on s'aime pas. Ben voui : ça m’a naguère agacé qu'elle ne prenne pas même le soin de dire merci, un simple merci comme plus 9500 personnes (sic) l'ont déjà fait dans mes talks en studio webTV. Je l'ai trouvée épouvantablement agressive, une attitude de mise au pas (moi petit prestataire je dois m'empresser, pour exister à ses yeux, d'avaliser sa doctrine du social selling). Aussi ai-je relevé l’ironie d’une chantre de la bienveillance et de l’empathie qui n’est pas même foutue de dire MERCI au mec qui fait la promo de son bouquin sans même... qu’elle ait pris soin de le lui apporter (le fameux bouquin). Je n'en méritais pas même la dédicace : ce que tous les auteurs que j'ai reçus en studio, à plus forte raison quand il s'agit d'une démarche strictement éditoriale, non rémunérée, ont toujours pris soin de faire depuis 2008 sans exception.

Je lui ai donc pondu un commentaire (sur la page de son interview vidéo) plutôt engageant (invitation au dialogue sur le thème de l'effet colibri) : au lieu de saisir l’opportunité de reconnaître son erreur comme je le fais ici, elle évite l'échange, s’enferme dans sa morgue. Me laisse juste un message sur mon cellulaire m'ordonnant de m'auto-censurer. Pourtant si j'ose dire mon commentaire était encore à ce stade des plus "bienveillants".

Que fait-elle d’ailleurs en riposte ?

Elle tue mes p'tits contrats en cours chez SAP - avec un camarade-client avec qui je m’entendais d'ailleurs bien, et qui n’est pas même de son département par-dessus le marché (elle a donc pris soin de vérifier si nous étions des fournisseurs, et nous a blacklistés). Elle fait un esclandre dans mon dos, pour un pauvre commentaire auquel elle n’a pas eu le courage de répondre (un simple "ah oops, pardon, laisse-moi rectifier" - aurait pu tout désamorcer : une opportunité loupée de se montrer "empathique" - mais pardon, c'est réservé aux acheteurs je suppose).

Le voici d’ailleurs, mon commentaire sur cette page :
http://cafeine.tv/SAP-social-selling-development-sylvie-lachkar

(et osez me dire qu’une telle vidéo avec son chapitrage et tout, n’a pas été réalisée avec amour, hein)


Ce qu'il y a d'instructif hormis le potin sans intérêt ?

C'est qu'entre foirer un emailing et être aussi retorse, user de son pouvoir en lousdé dans un grand groupe pour massacrer le petit prestataire auquel on n'avait pas accordé le statut de personne*, je crois qu’on tient le bon bout, là, pour évaluer qui peut se permettre de parler d’éthique.

(UPDATE du 10/12/2016 : ce en quoi le commentaire de Victor Waknine est particulièrement instructif ci-dessous, explicitant le sous-jacent)


RAVI DONC Romain que ce billet ait été l’opportunité de mieux faire ta connaissance !

OUI promis : on va essayer de ne plus merdoyer avec les outils mais… nous referons d’autres erreurs.

Je le confesse bien volontiers par avance !

Tiens, en voilà une autre d'ailleurs, sur le thème - en cours de rectification studieuse - de la parité ! Immédiatement constaté par Laura (qui a d'ailleurs reçu l'emaling incriminé et y a répondu sur le champ !), immédiatement traité par l'équipe du bureau : http://twitter.com/EFF0RST/status/806535059813568512


Voilà, ça fait décidément pas mal de reconnaître ses erreurs.

Et vous savez ce que c'est qu'un "expert" ? - Un mec qui a fait des centaines d'erreurs sur son domaine d'expertise et en a tiré des leçons.

Linkedin a une sacrée expertise, justement.

 

Observons les seuls, premiers « likes » des prestataires de Sylvie sur son commentaire:

  • Nandi (qui travaille chez Linkedin, oops)
  • Guillaume (qui travaille chez Linkedin, oops)

qui ont "liké" son commentaire par flagornerie commerciale doivent en effet se rappeler avoir fourgué 15.000 licences Sales Navigator à SAP France je suppose…

Guillaume, voyons, mon cher Guillaume :

Tu as pourtant écrit sur ton propre profil : « Relationship Manager - LinkedIn : Elevating the sales profession ».

Viens s’il te plait m’expliquer dans un débat franc et ouvert en quoi faire le lèche sert la cause des vendeurs ?

- Alors pour mémoire : 

« La justice américaine avait été saisie par un groupe d’utilisateurs en Californie en 2013, après des mois de démêlés judiciaires, le réseau social LinkedIn a décidé de dédommager les utilisateurs et reversera 13 millions de dollars. Si vous avez reçu un mail de LinkedIn, reconsidérez-le ! ».
http://www.presse-citron.net/spam-linkedin-va-dedommager-des-utilisateurs/

Accusé de spam, LinkedIn s'apprête à dédommager des utilisateurs
www.lemonde.fr/.../accuse-de-spam-linkedin-s-apprete-a-dedommager-des-utilisateur...
5 oct. 2015 - Le réseau social professionnel va débourser 13 millions de dollars dans le cadre d'une « class action » aux Etats-Unis.

Bon allez, vous vous en êtes expliqués, on vous a pardonnés.

C’est bon.

Mais alors, euh, ne venez pas tirer sur une association qui démarre avec de petits moyens, qui se prend certes les pieds dans le tapis (ah si vous saviez comme le plugin de dédoublonnage a merdé en base, mais bon, j'assume), qui a juste fait un doublon de mail involontaire.

Le pot de terre contre le pot de fer, un peu léonin quand même - surtout quand on souligne l'ironie etc etc. Bon OK j'avoue, nous aussi un rêve un jour de refaire notre logotype en pelouse.

 


Quand même, je n'y résiste pas.

Autre exemple encore plus inquiétant, et personnellement vécu par votre serviteur :

Mon compte Linkedin a été bloqué l’an passé sur la stricte base d’une erreur humaine parce que les sous-traitants employés au monitoring des comptes ne parlent même pas français, et se sont par-dessus le marché immiscés dans une conversation 100% privée. Je l’explique d’ailleurs ici : http://bascunana.com/linkedin-en-3d-delation-desactivation-desarroi 

Ceci m’a été confirmé par la directrice marketing Europe de Linkedin, dont j’ai conservé les messages, et que je connaissais par chance personnellement : elle m’a fort élégamment présenté ses excuses. 


Ouf, tout va bien.

Ça se termine toujours bien quand on en parle !


 

Alors voilà, j’ai un scoop : PERSONNE n’est parfait les gars, pas même les très gros poissons supposés être impeccables avec leurs moyens en place, et qui font pourtant du dumping social en sous-traitant à ce moment-là je ne sais où, le monitoring de nos conversations à des gens qui ne comprennent pas le français…



Ah Sylvie ! Quant à toi... Tu es mon cas d’école préféré, je t’aime !

Si vraiment, Miss « tellement vrai » - tu veux... qu’on ressorte les billets de blog et commentaires d’acheteurs qui ne supportent plus le spamming de SAP ?


Pass’que tu vois, moi je le connaissais Romain, et personnellement en plus, et j'ai écrit à mes contacts Linkedin par ailleurs.

Romain est futé et surfe sur ta frustration parce que je t’ai épinglée naguère, mais il sait la différence entre une erreur technique et du SPAM... 

Allez va, faisons avancer le débat (en l’acceptant, d’abord !) et arrêtons les « coups » faciles : "les loups ne se mangent pas entre eux" me disais-tu ce soir Romain, dans une fulgurance de sagesse.

Que les gros arrêtent de s’en prendre aux petits, ce serait bien, aussi.

On a tous à y gagner : y’a bien « social », juste avant « selling ».


A+


 * "on n'est poli qu'avec ceux qu'on considère comme des personnes" (anonyme)


Romain, en bonus, je t'avais promis une capture d'écran vérifiée par huissier de justice (nan je blague mais elle est pas truquée), des résultats de notre emailing qui sont franchement très honorables pas vrai :-)

Tu relèveras le chiffre tout en bas à droite : à date, cet emailing monitoré par MailJet a généré 0,1% de classements en SPAM. Navré que tu aies fait partie du lot, quel mauvais karma de notre côté : le triplon débilitant est tombé sur un pro du social selling ;-)

 

PS : 

Ah, Romain, mon conseil de vieux con quand même : ne "surfe" néanmoins pas trop vite sous la ceinture à la première erreur de mailing, mec, c’est pas très glorieux quand on fait le même métier et que tu es toi aussi tributaire d'outils susceptibles de te causer le même genre de torts. Heureusement que nous avons eu cette puissante discussion philosophique toi et moi ce soir, je dois t’en féliciter. Mais... Je maintiens qu’à la question que tu m’as posée, « doit-on préférer gagner, ou avoir raison ? » (une putaingue de bonne question !!) - j’ai encore la même réponse à t’apporter, même après mûre réflexion ce soir : tu préfères gagner et je le respecte (j’admire le courage et l’aplomb avec lesquels tu le reconnais), mais je préfère avoir raison. C’est plus stratégique. Je suis chiant et grande gueule : mais j’ai conservé les mêmes amis sur le long-terme, grâce à cette cohérence. Et trust me : ça vaut de l’or. On commence par avoir raison, ensuite on a beaucoup plus de chances, sur un malentendu, de... gagner ;-)


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  • Comment from Gael OIZEL: Bonjour Frédéric, je vous donne mon avis personnel en quelques lignes :a. Je pense qu'un message texte "mea culpa" court et laconique aurait été bienvenu. Je l'attendais pour ma part. Et croyez-moi, j'ai dû envoyer des correctifs / erratum et autre "mea culpa" régulièrement.b. Un blog post (ou un email) = un seul message. Dans votre post ci-dessus, vous mêlez - explication sur l'incident (qui ne méritait pas plus de 5 lignes je pense) - pensées sur l'entrepreneuriat et soulever le droit à l'erreur et l'intérêt d'en parler également (et reboucler sur la prise de parole Jamiet Shanks par exemple) - règlement de comptes / clarifications sur l'intervention de l'une des participantes dans les commentaires.c. Douceur, empathie et humour. La médiatisation de tous les conflits (sociaux, régionaux, religieuses, etc.) rend notre quotidien parfois oppressant. Je trouve - à titre personnelle - que rester positif, empathique et ignorer les pics mesquins montrent plus de force que toute réaction qui pourrait être interprétée comme une revanche.J'admets que j'ai hésité à rédiger le point c). J'espère ne pas vous avoir froissé.Bon courage et bonne continuation pour EFFORST.Cordialement, Gael Oizel. Comment from Frédéric Bascuñana: Superbe, merci pour ce message : cause entendue.Je l'avoue tout net, ce blacklistage a été une violence pour moi.J'ai donc traité ceci sur mon blog pour envoyer un signal : c'est dans mon espace, et je peux m'y vautrer. Mais je vois totalement votre point : je suis un émotif qui tente de se soigner mais je suis aussi transparent et je consigne tout avec la pureté dont je me réclame.Je vous consulterai la prochaine fois avant de poster c'est promis :-)) Comment from Loic Simon: mais qu'est ce que je viens de lire... Comment from Frédéric Bascuñana: Je viens de parler à Loïc - Loïc n'a pas écrit ce commentaire... Une personne dont je vais retrouver trace grâce à son IP (même si elle est cachée car mes amis hackers ont les bons outils) a posté ce commentaire à sa place... Je m'en doutais d'emblée puisque c'était hautement improbable eu égard à la nature de notre relation par ailleurs - et le timing de nos échanges etc.Bref, je laisse ce commentaire en l'état : il est très intéressant. Car quelqu'un a estimé utile, non sans une perversité certaine, connaissant probablement mon émotivité, de mettre de l'huile sur le feu dans le contexte de ce débat - Loïc étant au coeur de cet écosystème. C'est instructif et d'autant plus motivant pour continuer la lutte contre les lâches si je puis dire. Comment from Frédéric Bascuñana: pour le moment j'ai ceci : http://www.ip-adress.com/ip_tracer/91.225.250.8 donc une personne qui a pris soin de se planquer derrière un VPN, ou alors une personne vraiment basée là-bas... Comment from Frédéric Bascuñana: Ah, Gaël, si je vous confirme volontiers trouver votre commentaire bienveillant, je le trouve un peu étrange sur la première remarque :dès les premières lignes de ce post j'insiste et je répète lourdement que nous reconnaissons avoir fait une "connerie". Romain l'a d'ailleurs non seulement bien lu, mais entendu et il m'a même rappelé une seconde fois pour acter de notre amitié naissante (dont je suis honoré, c'est un gars bien !) hier soir. Appréciant notamment le fait que, pour base de notre confiance réinstaurée, il y a bien selon lui la reconnaissance de notre erreur, l'existence d'un Mea Culpa sincère. Je le dis car à vous mire j'aurais pu douter moi-même qu'il ait été perceptible ! Je suis donc plutôt confiant sur notre capacité à démontrer du fair play sur ce plan-là.Aussi après seconde lecture votre post qui se veut ostensiblement apaisant, me semble subrepticement orienté selon des enjeux un peu difficiles à cerner.mais je reste à votre disposition pour approfondir :-) Comment from Loic Simon: Ahah, j'ai un clone, maintenant !Fred, désolé, mais ta plateforme permet à n'importe quel co***rd de se faire passer pour qui il veut et de troller. Pas top !Voilà pourquoi je préfère de loin LinkedIn pour ce type d'échanges, débats ou commentaires. D'ailleurs, si vous voulez connaître mon avis sur l'espèce de "débat" qui s'est créé autour du post initial de Romain Crema, allez sur LinkedIn ! Comment from Victor Waknine: Ayant participé à ce débat sur l'éthique lors du #SocialSellingForum3 de la semaine dernière cela me permet d'intervenir. Visiblement ce mot dérange en effet 2 classes de personnes : "les offreurs" et les "courtisans" de ceux ci.Ils agissent en bandes organisées avec les nouveaux outils, ils se planquent comme des kamikazes dormeurs. Ils frappent ceux qui s'exposent : Fred en est un exemple fort.Comment parler d'éthique dans une système pourri par "l'over selling" depuis les années 70 du début de l'informatique ? Ayant passé 20 ans dans ce métier je m'aperçois avec humour et enchantement du désarroi des "offreurs" devant le social selling. En effet ce "market phenomen" les déstabilise au plus haut point eux qui veulent être en contrôle du "business" qu'ils ont eux-mêmes créé ! Comment, le client prend la main ? - Quelle horreur !Alors je vais faire en sorte d'organiser des meta-commandos pour harceler dans mon sens cet environnement et surtout dire comment il faut s'adapter au SocialSelling, car bien entendu eux "savent" etc...Effectivement dans vos échanges tout y passe, mais la manoeuvre est grossière: "Il faut tuer le soldat Efforst " avant que cela ne prenne de l'ampleur.C'est comme la société civile face aux politiques, même enjeu : l'éthique au service de la relation de confiance.. Vous me trouverez sur la route autant les uns que les autres, offreurs et acteurs alternatifs, car il y a hélas 2 révolutions inachevées : l'égalité femmes/hommes et la réhabilitation du vendeur maudit. Ce sont mes combats sociétaux. Comment from Frédéric Bascuñana: C'est de bonne guerre Loïc, mais attention, c'est tout le contraire : à dire vrai, c'est le propre de n'importe quelle plateforme de permettre à n'importe qui, avec très peu de monitoring, d'usurper n'importe quelle identité : ici justement, mon suivi est immédiat et j'ai pu t'en alerter. Comment from Frédéric Bascuñana: à l'aune de ton commentaire je comprends mieux la subtilité du commentaire de Gaël, que je croyais mû par un élan strictement altruiste, mais il m'est fort sympathique et ses conseils excellents ;-)Blague à part je parle surtout des qq courtisans remarqués sur la page linkedin où le gros du débat a eu lieu : https://www.linkedin.com/nhome/updates?activity=6212302096763490305