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Voilà près de 5 ans que nous sommes entrés dans une crise à la fois globale et complexe. Or aujourd'hui il ne s'agit plus d'attendre et de se demander quand celle-ci va se terminer mais comment nous allons y mettre fin nous-mêmes en impulsant un modèle inédit et authentique de sortie de crise qui va nous ouvrir de nouveaux horizons de richesses jusque là inconnus. Est-ce qu'un seul homme peut parvenir à définir ce modèle ? Rien n'est moins sûr étant donné la complexité des problèmes posés, aussi pourquoi ne pas tenter une définition collective ou plus exactement collaborative de celui-ci ? L'Internet, devenu maintenant un rouage de nos sociétés, n'aurait-il pas un rôle capital à jouer dans la définition de ce modèle ? Mais lequel justement ? Le temps est venu d'arrêter d'aduler l'Internet et de regarder bien en face ce qu'il a permis et ce qu'il peut encore permettre afin de répondre avec certitude à la question : En quoi l'Internet peut-il être une réponse à la crise ? Comment répondre à cette question ? Selon quelle méthodologie ? Comment éviter les réponses partisanes ou trop étriquées ? Comment l'écosystème internet peut-il gagner sa légitimité dans ce débat ? Faut-il ouvrir les débats et y associer des réponses extérieures à l'écosystème de l'internet ? Comment produire une réponse globale qui tienne compte de la multiplicité des points de vue ?
Mise à jour du 12 mars 2013
J'ai décidé de préciser davantage le cadre de notre débat et de façon à ce que nous ne nous éparpillons pas lors de celui-ci et étant donné sa richesse. Voici les questions essentielles qui constitueront le fil du débat : > De quelle(s) crise(s) parlons-nous au juste ? > Quel(s) lien(s) entretien l'internet avec la crise ? > De quelle(s) rupture(s) est porteur l'internet ? > Comment utiliser l'internet pour dépasser la crise ? > Et maintenant en tant qu'acteurs de l'écosystème internet qu'est-ce qu'on fait ? Comment allons-nous nous y prendre collectivement ?
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"3. Je souhaite que vous diffusiez pour moi ce sujet dans d'autres médias sociaux : Youtube, Dailymotion, Facebook (sur ma page d'entreprise), et Vimeo. Vous gérez ces aspects pour moi.
(NB : n'est possible que si l'une des deux prestations précédentes est commandée)" x € 350,00
Je récupère les fichiers vidéo non brandés pour les réutiliser / diffuser à ma convenance
Description :
quantité : Tarif unitaire : Sous-total :
4. Je souhaite récupérer l'intégralité de mon sujet video sous la forme d'un fichier (mp4 HD) - et que suis en mesure d'éditer / d'héberger par mes propres moyens par la suite. x € 1 800,00
"5. Je souhaite récupérer pour un usage interne ou privé l'intégralité de mon sujet video sous la forme d'un DVD-video pouvant être lu sur n'importe quel lecteur de salon.
(n'est possible que si l'une des prestations 1, 2 ou 4 est commandée)" x € 180,00
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Clément Francomme,
Futur Entrepreneur : Moyens de paiement inn...
Freelance en solutions de paiement innovant : Bitcoin
Voilà près de 5 ans que nous sommes entrés dans une crise à la fois globale et complexe. Or aujourd'hui il ne s'agit plus d'attendre et de se demander quand celle-ci va se terminer mais comment nous allons y mettre fin nous-mêmes en impulsant un modèle inédit et authentique de sortie de crise qui va nous ouvrir de nouveaux horizons de richesses jusque là inconnus.
Est-ce qu'un seul homme peut parvenir à définir ce modèle ? Rien n'est moins sûr étant donné la complexité des problèmes posés, aussi pourquoi ne pas tenter une définition collective ou plus exactement collaborative de celui-ci ?
L'Internet, devenu maintenant un rouage de nos sociétés, n'aurait-il pas un rôle capital à jouer dans la définition de ce modèle ? Mais lequel justement ?
Le temps est venu d'arrêter d'aduler l'Internet et de regarder bien en face ce qu'il a permis et ce qu'il peut encore permettre afin de répondre avec certitude à la question :
En quoi l'Internet peut-il être une réponse à la crise ?
Comment répondre à cette question ? Selon quelle méthodologie ? Comment éviter les réponses partisanes ou trop étriquées ? Comment l'écosystème internet peut-il gagner sa légitimité dans ce débat ? Faut-il ouvrir les débats et y associer des réponses extérieures à l'écosystème de l'internet ? Comment produire une réponse globale qui tienne compte de la multiplicité des points de vue ?
Mise à jour du 12 mars 2013
J'ai décidé de préciser davantage le cadre de notre débat et de façon à ce que nous ne nous éparpillons pas lors de celui-ci et étant donné sa richesse.
Voici les questions essentielles qui constitueront le fil du débat :
> De quelle(s) crise(s) parlons-nous au juste ?
> Quel(s) lien(s) entretien l'internet avec la crise ?
> De quelle(s) rupture(s) est porteur l'internet ?
> Comment utiliser l'internet pour dépasser la crise ?
> Et maintenant en tant qu'acteurs de l'écosystème internet qu'est-ce qu'on fait ? Comment allons-nous nous y prendre collectivement ?
crise,collaboratif,intelligence collective,economie collaborative,bitcoin,crowdfunding,histoire de l'internetbusiness models
Répondre à cette question suppose que nous retournions aux sources de l'internet et explorions un à un les grands sujets qui font son succès mais aussi ses contradictions depuis son essor (la nouvelle économie, la cyberculture, les réseaux sociaux, la neutralité du net, la démocratie internet, etc.).
Cette nouvelle exploration de l'internet que nous ferons en gardant à l'esprit notre question de départ, va nous permettre de discerner ce qui au sein de l'internet est de l'ordre du prometteur, de la rupture ou de l'anecdotique.
Notre ambition sera alors de fournir des éléments de réponses qui reliés les uns aux autres pourrons constituer une réponse à la crise issue des meilleurs analystes de l'écosystème internet mais aussi de penseurs venus d'autres horizons sans oublier des contributions des internautes et membres de TTT.
Un débat pour répondre à cette question et esquisser les contours d'un modèle de sortie de crise ne suffirait pas, il serait raisonnable d'en prévoir plusieurs et au bas mot sans doute une dizaine.
Dans un premier temps, à l'aide de ce premier plateau TV, nous pourrions nous mettre d'accord sur les thèmes à retenir pour cette série de 10 débats. Nous pourrions également définir la méthodologie à mener pour chacun d'entre eux. Et enfin nous pourrions nous entendre sur la manière de conclure lors d'un grand débat de clôture.
A l'issu de cette succession de 10 débats en effet, il est à prévoir qu'un débat final, un grand débat, vienne parachever ce marathon de la pensée, et reprenne la dizaine de conclusions auxquelles il aura été abouties afin de parvenir à une conclusion finale, une réponse finale à la question de départ : En quoi l'internet peut-il être une réponse à la crise ?
Je livre dans l'onglet "white papers" ma propre réponse aux questions posées ci-dessus et au travers de 3 documents au format PDF :
1er doc : une suggestion de 10 débats
2ème doc : une suggestion quant à la méthodologie pour aborder chacun des 10 débats
3eme doc : une suggestion quant à la manière d'aborder le débat final qui clôturera les 10 débats
En quoi l'Internet peut-il être une réponse à la crise ?
Bienvenue dans la première tentative de définition collaborative d'un modèle inédit de sortie de crise
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Géopolitique de l'Internet et conquête de la souveraineté numérique (épisode #1)
Avec Louis POUZIN, inventeur du datagramme (qui a permis la fondation d'Internet) et cofondateur de OPEN-ROOT.EU, et Pierre BELLANGER (fondateur de Skyrock, ayant conceptualisé la "souveraineté numérique")
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Souveraineté numérique : ce qui est en jeu.
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Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #2)
- avec Fabrice EPELBOIN et David FAYON
Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #3)- avec Bernard Benhamou
Bernard Benhamou : Secrétaire général de l’Institut de la Souveraineté Numérique (ISN).
Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #4)- avec Tariq Krim
Tariq Krim : Entrepreneur activiste sur le thème de la souveraineté numérique, fondateur du blog codeforfrance.fr (fondateur de Netvibes et de Jolicloud).
Avec Louis POUZIN, inventeur du datagramme (qui a permis la fondation d'Internet) et cofondateur de OPEN-ROOT.EU, et Pierre BELLANGER (fondateur de Skyrock, ayant conceptualisé la "souveraineté numérique")
Tariq Krim : Entrepreneur activiste sur le thème de la souveraineté numérique, fondateur du blog codeforfrance.fr (fondateur de Netvibes et de Jolicloud).
Le plus important : les questions. À vous de choisir.
Donnez-nous 5 questions ni plus ni moins qu’il est nécessaire de poser dans le contexte de ce sujet : des questions que l’animateur doit reprendre selon vous et poser aux intervenants, vous y compris si nécessaire. Pensez… « poil à gratter » quand vous y réfléchissez svp !
Pourquoi réussirions-nous là où tout le monde échoue ? Quel est notre légitimité ? Comment éviter l'effet usine à gaz de la pensée ? Comment concilier les points de vue différents et parvenir à des vérités supérieures ? Si l'internet était à ce point une solution anti crise pourquoi n'a-t-elle pas déjà chasser la crise ?
Quelles sont selon vous les idées force qui nous permettront de rebondir, de corser le sujet, d'approfondir, de susciter l'attention de l'audience ? Allez, ce n’est pas la Star Ac mais quand même : aidez-nous à définir ce qui peut créer un peu d’attrait pour l’audience de pros à laquelle nous nous adressons.
en 2012, nous sommes dans l'impasse. nous n'avons plus le temps d'attendre. la crise est bel et bien toujours là. mais personne n'a la solution car nous cherchons avec un logiciel mental obsolète.
Nous les passionnés de l'internet arrêtons de nous regarder le nombril et utilisons à profit le meilleur de l'internet, sa substance moelle, pour en faire enfin un modèle équitable et profitable à tous. C'est une nécessité, un devoir, qu'il est temps d'épouser si nous ne voulons pas un jour que nos enfants nous reprochent d'avoir laisser passer une chance historique d'impulser un nouveau départ, un nouveau modèle de développement.
L'internet peut très bien disparaitre du fait de ses contradictions non résolues ou alors ne plus finir de dépérir et ressembler à un semblant de réseau des réseaux libre et ouvert. L'internet est gagné par un pourrissement de l'intérieur mais beaucoup font mine de ne rien voir. Nous avons fustigé les valeurs fondatrices de l'internet et nous en payons de plus en plus le prix. (j'en parlais déjà il y a 2 ans sur le volet du téléchargement dit "illégal" et mes conclusions se confirment : http://techtoc.tv/BorisPerchat--Boris-Perchat/blog/69/)
Quand on aborde ce sujet : on doit se demander pour qui il sera utile, et si possible vraiment utile de nous écouter ! On appelle ça le public cible parfois ;-)
Avez-vous sur ce sujet, si c’est pertinent, des chiffres révélateurs, des études pertinentes, une histoire à raconter, une image à montrer : quoi que ce soit qui puisse nous servir à planter le décor ? Si oui lesquels ?
Une crise qui n'en finit pas et qui justement n'a pas de fin à moins que nous impulsions un modèle authentiquement en rupture avec l'ancien. Il n'existe pas aussi c'est à nous de l'inventer.
La crise a débuté en 2008 mais n'est-on pas en crise depuis bien plus longtemps.
Pour moi qui suis né en 1973 l'année du premier choc pétrolier, le mot crise est d'une banalité... c'est à me demander si je ne suis pas un enfant de la crise comme tous ceux de ma génération.
Ce n’est pas forcément utile, mais il se peut qu’un sujet doive être d’emblée canalisé. Autrement dit : comment cadrer ce sujet pour éviter qu’il ne parte dans une mauvaise direction ?
Attention à ce que la discussion s'oriente vers un commentaire des programmes politiques et économiques en cours pour résorber la crise. Ils peuvent être évoqués mais ce n'est pas le sujet principal. On est là entre passionné de l'internet pour nous questionner sur la place de l'internet dans l'histoire et se demander comment exploiter ce qu'il a de meilleur pour le livrer à la communauté des hommes.
La meilleure manière de ne pas déraper en fin de compte c'est de parvenir à définir une série de 10 débats à la fin du plateau... c'est un bon fil rouge.
Y a-t-il un risque quelconque : de malentendu, d’incomplétude, de polémique. Un sujet peut parfois en cacher un autre, ou peut même déranger, sait-on jamais. C’est le moment de le dire avant de se faire des ennemis ou d’exciter une quelconque Cassandre.
A ce sujet voir mes white papers où je suggère 10 débats ainsi qu'une méthodologie pour les mener, méthodologie qui devrait nous permettre de tirer la substantifique moelle de chacun des grands thèmes de l'internet.
et puis je fais le parie qu'il existe suffisamment d'individus pour vouloir faire collaborer leur intelligence plutôt que les opposer et afin de parvenir à la définition de nouvelles solutions. Il n'y a plus d'espoir quant à la définition d'un énième plan de sauvetage de la crise. Le sectarisme et l'utopie ont changé de camps. L'illusion aujourd'hui c'est de croire que nous allons relancer la machine comme avant au moyen de notre modèle de création de richesses dominant qui a certes fonctionner mais qui est dorénavant à bout de souffle. alors nous qui sommes des "passionnés" de l'internet il est temps d'affirmer et d'offrir à la communauté le meilleur de cet outil.
Qu’est-ce qui dans ce sujet peut constituer un levier de discussion ? Où se trouve le point adversatif qu’il nous est nécessaire d’opposer à la thèse ci-dessus pour que l’enjeu du sujet soit mieux défini et mis en lumière.
comme le disait Einstein " On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré" ou autrement formulé : " Nous ne passerons pas à travers la crise actuelle en utilisant la même façon de penser que ce qui a causé la crise" bref c'est une belle illusion que de croire qu'armé de notre bonne volonté nous allons comme cela inventer un modèle qui va nous sortir du cercle vicieux dans lequel nous nous sommes enfermés sans nous en rendre compte.
en outre nous sommes plus habitué à la confrontation des idées qu'à leur mise en collaboration pour faire émerger des vérités supérieures qui nous permettraient de nous élever justement au dessus des schémas dans lesquels nous nous sommes enfermés et avec lesquels nous tournons en rond désespérément pensant que le prochain programme de sortie de crise sera le bon alors qu'il ne fait en fin de compte qu'explorer les recoins de notre "prison" mental
Thèse, Antithèse et Foutaises ! Pour se moquer un peu de l’approche scolaire il est bon de rappeler où sont les éventuelles pires bêtises qu’on pourrait dire sur ce sujet, et les (éventuels ?) paradoxes qu’il peut se révéler utile de rappeler : essayons de provoquer et surprendre pour sortir de la logique binaire, notamment du pour et du contre.
Affirmer que l''internet est la solution à la crise est une foutaise. Évidemment il n'est qu'un outil. Dans l'introduction du plateau je dis qu'il est question d'arrêter d'aduler l'internet. C'est à nous de trouver de quelle manière s'en servir pour en faire un authentique levier de sortie de crise.
Et d’ailleurs, si vous intervenez parfois auprès d’autres professionnels sur ce thème : quelles sont les pires foutaises, ou les pires poncifs ou idées reçues que vous entendez parfois et dont vous aimeriez qu’on arrête de vous bassiner avec ?
Les chiffres en constante hausse du commerce électronique... car ce modèle économique ne solutionne rien de la crise dans laquelle nous sommes. Il est une bonne nouvelle pour tous mais on ne peut raisonnablement penser s'en sortir avec lui. Et donc penser que plus d'internet partout c'est plus de croissance partout et une sortie de crise qui pointe le bout de son nez, c'est une idée reçue et une idée dangereuse à la fois. Il s'agit de mettre sur pied un modèle économique nouveau et global pas de doper la croissance. L'internet a son rôle a jouer dedans sans doute mais sans certitude non plus. Il est temps de le mettre à l'épreuve ce qui revient à nous mettre à l'épreuve en fin de compte afin une fois pour toute d'en finir avec les discours incantatoires.
Bottom line, quels sont les messages que vous souhaitez faire passer sur ce sujet. Vos meilleurs arguments. Ce que vous espérez que l’on retienne de votre position sur ce thème et qui justifie que vous fassiez le déplacement pardi !
Sur quels thèmes professionnels récurrents, en prise directe avec ce sujet, prenez-vous le plus souvent la parole dans les médias sociaux ? (Indiquez-nous où !)
Vous arrive-t-il, sur ce sujet, d’avoir lu des propos un peu provocateurs, ou de les avoir vous-mêmes écrits ou proférés ? C’est le moment d’éveiller l’empêcheur de tourner en rond qui sommeille en vous s’il n’est pas déjà sur le pont. Vous pouvez faire bouger ce débat, voire l’écosystème qui l’entour, en nous montrant votre côté rebelle ou en citant d’autres rebelles.
mais c'est mon point de vue et ce n'est pas en soi le sujet principal du débat qui consiste à trouver la manière de tirer de l'internet sa substance moelle. Disons que durant le débat cela peut être une piste sérieuse à envisager et à laquelle nous sommes susceptibles d'aboutir. Et c'est en soi tout l'intérêt de ce débat et des débats qui suivront, à savoir, de déboucher sur la construction d'un modèle inédit et authentique de sortie de crise. Si ça c'est pas enthousiasmant alors autant débrancher l'internet et retourner dans nos grottes :-)
Qui d’autre aimeriez-vous voir intervenir sur un sujet comme celui-là ? Qui peut polémiquer face à qui ? Vos idées nous intéressent : non, malgré les apparences nous ne connaissons pas tout le monde...
je pense pour le moment à un débat avec uniquement des contributeurs habitués de TTT qui ont une très bonne expérience de la manière de mener un débat pour avoir participé à nombre d'entre eux, ils sauront donc partager leur savoir en la matière et esquisser puis définir une méthodologie de débat qui nous permette de sortir de la confrontation pour entrer dans la collaboration des points de vue et des idées. Ils pourront donc fort de leur expérience partager leur sentiment sur la manière de mener un débat qui soit non pas un débat de confrontation mais un "débat collaboratif" (voir à ce sujet le white paper numéro 2 sur la méthodologie).
ensuite il est souhaitable d'avoir 2 penseurs de l'internet et/ou de la crise qui mettent en perspective notre ambition d'aboutir à un modèle de sortie de crise.
en fait je n'ai pas d'a priori sur le choix et je compte sur la perspicacité de chacun pour identifier les bons intervenants ou pour se proposer comme intervenant légitimement
Chut, ne le répétez à personne… Mais nous ne sommes pas supposés savoir à l’avance comment se termine un sujet de débat… mais on a le droit de le souhaiter ‼ Selon, vous, quelle serait la bonne conclusion vers laquelle il serait souhaitable d’orienter le débat : disons, celle qui vous ravirait le plus ? Attention, ça ne veut pas dire qu’il ira dans ce sens, mais si vous avez une « envie » en la matière, ou un objectif, c’est toujours bon de le savoir ne serait-ce que pour comparer.
une définition des 10 débats une définition de la méthodologie pour mener chacun des débats une définition du débat final
ou alors nous conclurons que la définition d'un modèle de sortie de crise digne de ce nom et même en envisageant d'y consacrer une 10zaine de débats est insurmontable à ce moment là nous pourrions tout de même décider de le faire car ce serait vraiment dommage de ne pas essayer si nous échouons au moins nous aurons essayer en y consacrant le meilleur de nous-mêmes
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You may not wish to come as a speaker, but you would like to encourage this sharing, educational approach: well, even if you do not want to physically intervene during the recording session, take a few minutes to share your questions, your beliefs, your expertise. We will take them into account and the subject will even better respond to your own expectations!
The subject format: in general, subjects can be treated in a variety of TV formats and treatments. The present one is expected to be produced as a « Format : Talkshow178-100
»; and treated as a « Treatment : Debate178-100
».
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Diffusion : ce sujet sera diffusé sur plusieurs sites du réseau cafeine.tv (*) ainsi que dans le contexte de nombreux sites partenaires de premier plan (cette multi-diffusion est un élément-clé de notre modèle).(*) : comprenant notamment cafeine.tv, HRchannel.com, futurDSI.com, digital4change.com, mobilepro.tv etc.
Comment from Philippe Vacheyrout: Bonjour,je suggère de poursuivre un débat que j'ai ouvert en avril 2007 sur l'identité numérique http://www.capucine.net/article.php?id_article=15
Comment from : se porte volontaire pour participerBonjour,A ce tournage pour se rajouter un plateau que j'ai tenté de mettre ne place concernant la neutralité du net qui s'intitulait "neutralité du net que reste t-il à préserver" . Le sujet semble se raccorder complètement à celui de Boris, d'autant plus que nous sommes en pleine incertitude, et autant le dire.. en pleine crise ...
Comment from Serge Mbas: se porte volontaire pour participerBonjour,Pour alimenter les échanges, je vous fais parvenir 2 articles que j'ai récemment publiés:http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/high-tech-medias/internet/221146230/economie-numerique-gisements-demploi-et-croihttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/recherche-innovation/innovation/221145711/et-si-prestations-intellectuelles-interneInitiateur de Skilling, la première plateforme de prestations intellectuelles en ligne, j'ai probablement un regard utile sur la problématique générale et plusieurs des sujets que vous proposez.Cordialement,
Comment from Serge Mbas: trouve ce sujet : Excellent !Les enjeux sont fondamentaux et l'approche est très riche.
Comment from Boris Perchat: Bonjour et merci Philippe pour votre message.Je n'ai pas suggéré le thème de l'identité numérique parmi les débats qu'il me parait important de mener pour tenter de répondre à la question principale "en quoi l'internet est-il une réponse à la crise ?". (les débats que j'ai soumis sont visibles dans l'onglet "white papers") Mais je ne demande qu'à être convaincu aussi si vous voulez faire un lien entre ce thème et la crise, je vous y invite volontier.Avant d'envisager d'entrer en débat, le plus important à ce stade du projet consisterait d'abord à se mettre d'accord sur la manière de débattre ces thèmes qui nous sont chers afin de faire en sorte qu'ils produisent de véritables éléments de réponse que nous mettront bout à bout ensuite pour constituer une réponse globale et élaborée, en d'autre terme un modèle de développement. Pour ce faire auriez vous un instant pour lire, toujours dans l'onglet white papers, le document "méthodologie" et me donner votre retour ?Maintenant pour en revenir à votre concept, et notamment après lecture de cette présentation, je vous invite à rejoindre un autre plateau TV en préparation que j'ai soumis et qui concerne la gouvernance de l'internet par le peuple des internautes : http://techtoc.tv/event/3509/usages-du-web-social/subversive-tv/une-gouvernance-de-l-internet-par-le-peuple-des-internautes-est-elle-envisageableVos commentaires y sont là aussi les bienvenus ;-)
Comment from Boris Perchat: Merci pour vos propositions à chacun Laurent et Serge mais comme j'ai commencé à l'exprimer à Philippe, avant de "postuler" en tant qu'intervenant sur tel ou tel débat et telle ou telle thématique, le but serait de nous entendre sur les thèmes des débats et, pas des moindres, sur une méthodologie de débat. J'en suggère une dans l'onglet "white papers". Que vous inspire-t-elle ?Les questions du débat introduit par cette page sont les suivantes : En quoi l'Internet peut-il être une réponse à la crise ? Comment répondre à cette question ? Selon quelle méthodologie ? Comment éviter les réponses partisanes ou trop étriquées ? Comment l'écosystème internet peut-il gagner sa légitimité dans ce débat ? Faut-il ouvrir les débats et y associer des réponses extérieures à l'écosystème de l'internet ? Comment produire une réponse globale qui tienne compte de la multiplicité des points de vue ?@Laurent : le thème de la neutralité du net a été suggéré parmi les 10 débats (onglet "white papers") : veux-tu ajouter des questions parmi celles que j'ai déjà formulées et de façon à le rendre plus pertinent à tes yeux ?
Comment from Boris Perchat: merci ... oui fondamentaux c'est peu dire. C'est un virage que nous pouvons nous offrir. Je pense que nous pouvons y parvenir mais rien n'est acquis alors essayons d'y mettre le meilleur de nous-mêmes.
Comment from Serge Mbas: Boris, merci pour votre réactivité. Dans les 2 articles que j'ai soumis à l'attention des personnes intéressées se trouvent plusieurs éléments de réponse articulés par des faits et ouvrant sur des perspectives claires. J'ajoute ici un débat du Collectif du Numérique dans lequel Fleur Pellerin confrontée à Nicolas Princen expose sa vision. On peut y découvrir une réelle conscience des enjeux. http://frenchweb.fr/live-debat-du-collectif-numerique-les-programmes-du-ps-et-ump-61364/Pour avoir un intérêt réel, ce projet est soumis à une très forte exigence de qualité. 10 débats me semblent d'autant plus difficiles à tenir que quelques sujets se recoupent largement (2, 3, 10, voir 8) dans le cadre global défini. Ensuite il n'apparaît pas clairement dans les sujets le traitement des grandes opportunités de développement (big data, cloud computing, crowdsourcing, télétravail, consommation collaborative, sémantique, internet des objets, TV connectée, mobilité, sensibilisation, formation, accompagnement...) et des grandes menaces économiques de l'économie numérique déjà identifiées (écosystèmes parallèles, captifs et fermés, déséquilibre criant entre l'internaute, la myriade de petites entreprises et les mastodontes dominants...). Enfin, les sujets 1, 2, 3 et 8 ne me semblent pas indispensables à la problématique. Pour respecter le programme tel quel et espérer un impact réel, il faudrait quasiment un Grenelle engageant tous les acteurs publics et privés. Se recentrer juste sur l'économique et n'aborder le reste que comme un support me semble plus susceptible de produire des résultats éloquents.
Comment from Boris Perchat: Je constate Serge que votre approche est exclusivement économique et personnellement je ne pense pas qu'elle soit suffisante pour nous permettre de sortir de la crise. Tout simplement parce que cette dernière n'est pas seulement économique. Que faites-vous des crises démocratiques auxquelles nous avons assistées et notamment en Tunisie ? Pensez-vous que l'on peut séparer crise démocratique et crise économique ? En outre l'internet lui-même qui est le sujet qui nous rassemble aujourd'hui est beaucoup plus qu'un terrain de jeu économique. Il est global comme l'est la crise dont nous cherchons l'issue.Bien sûr une nouvelle politique économique du numérique peut nous permettre de gagner des points de croissance supplémentaires avec tout ce que cela implique en création d'emploi mais nous sommes capables de beaucoup mieux. Ce que nous cherchons à tâtons c'est un modèle de création de richesse authentiquement neuf, une rupture, une AUTRE croissance mais pas une relance. Si nous cherchons à perpétuer l'ancien modèle à coût de milliard par ci et de milliards par là nous allons alimenter le même cercle vicieux dont nous subissons les frais aujourd'hui.Un exemple que je reprends de la vidéo du collectif numérique dont vous donnez le lien : on y apprend que notre nouveau président prévoit un déploiement sur le territoire du très haut débit (THD) à l'horizon 10 ans. C'est bien. Mais en 10 ans ce projet a une chance sur 2 de ne pas suivre sa lancée de départ tout simplement parce qu'il y a une chance sur 2 que notre président ne renouvelle pas son mandat. Et que seront devenus les milliards investis entre temps ? Et d'ailleurs comme il est dit dans la vidéo le grand inconnu c'est le financement d'un tel projet du fait de finances publiques totalement dégradées... et là je ne vois pas comment on va réussir à résoudre l'équation. Le THD serait DÉJÀ dans nos foyers si les politiques n'en faisaient justement pas leur affaire car je vous rappelle que la promesse du THD a déjà été tenue par le passé et sans succès. C'est un exemple parmi d'autres qui nous oblige à repenser toutes les dimensions en même temps et pas séparément et en l’occurrence ici l'économique ET le politique.Ce qui m'anime en initiant ce sujet c'est d'identifier dans les différentes dimensions de l'internet, économique, social, technologique, politique, ce qui est à l'épreuve du temps, à l'épreuve des changements de programme politique et à l'épreuve des particularismes des uns et des autres.Qu'est ce qui marche dans chacune de ces dimensions et comment les lier d'une manière inédite ?Maintenant Serge je ne vous ferme pas la porte, au contraire nous avons besoin de vous, mais s'il vous plaît pas pour affirmer la proéminence de l'économique sur le reste. Le mot richesse n'est pas l'apanage du monde économique. Aussi je vous propose de mettre votre connaissance de la sphère économique au service d'une cause plus vaste qui va consister à créer un modèle global et donc à nous entendre entre gens de différents milieux pour établir une solution collaborative. C'est un exercice inhabituel mais la crise que nous traversons l'est tout autant. Voulez-vous relever le défi ?Voulez-vous par exemple commencer par formuler d'autres thèmes de débat en plus de ceux que j'ai suggérés et selon la même présentation ?
Comment from Carine Baillie: Bonjour, concernant le déploiement sur le territoire du très haut débit, l'éclairage d'un intervenant comme Jean-Michel Billaut pourrait être intéressant... cf sur son blog http://billaut.typepad.com/ son billet sur Les Français parlent aux Français... Hong-Kong n°4 - 21 mai 2012...
Comment from Jean-Michel Billaut: Merci Carine... Je ne sais pas trop quoi écrire à propos de ce tout cela... Perso je pense que nous allons changer de civilisation... L'internet va y jouer le meme rôle que l'imprimerie, mais avec un impact beaucoup plus rapide et fort.. Nanotechnologies, robots humanoïdes, génétique, etc... l'Humanité va se retrouver au pied du mur face à ses technologies... voir http://www.slideshare.net/billaut/futur-22
Comment from : Oui éventuellement, je vais déjà y jeter un oeil, et je t'ajouterai des modifications le cas échéant... en tout cas s'il reste "de la place" pour aborder cette thématique je serai heureux d'y participer :)
Comment from Carine Baillie: Merci Jean-Michel. On pourrait ajouter les neuro-sciences, la géo-politique, les questions démographiques et éthiques, la puissance des mythes... Vaste débat
Comment from Boris Perchat: @ Carine : merci d'avoir eu la justesse de citer Monsieur Billaut ;-)@ Jean-Michel : merci pour votre commentaire. Et pour vous aider à entrer dans notre débat, peut être dans un premier temps auriez-vous une vue à nous faire partager concernant le très haut débit et notamment en réaction au précédent commentaire. Pensez-vous que l'annonce faite par notre nouveau président de déployer nationalement le THD à l'horizon 10 ans est viable ? Viable non pas en ce qui concerne la technologie mais en terme de gouvernance du numérique. Alors qu'il y a une chance sur 2 qu'il ne renouvelle pas son mandat à l'horizon 10 ans, et que nos finances publiques sont à sec, faut-il ENCORE laisser une fois de plus le politique s'occuper de ce dossier ? Comment faire pour que les internautes, les premiers intéressés, soient réellement parties prenantes de ce dossier à côté des autres protagonistes (l'Etat, les acteurs publiques et privés) ? Ou alors faut-il aller plus loin ? Faut-il par exemple que les internautes réfléchissent à une manière de prendre le dossier en main et à imposer leur vue à l'Etat ? Comment ? Votre avis nous serait très précieux sur la chose.Dans un second temps, il y aurait matière à faire un débat sur le très haut débit (THD) et afin de répondre à la question posée ici : en quoi l'internet est-il une réponse à la crise ? En quoi le THD est-il une réponse à la crise ? Où en sommes-nous ? Quels sont les parties prenantes de ce dossier ? Quels sont les freins au déploiement national ? Le THD est-il "juste" un levier de croissance ou peut-il permettre un nouveau modèle de développement à l'échelle d'une société ? Plus globalement maintenant, Jean-Michel votre place d'observateur privilégié et passionné de la chose numérique et de l'internet plus spécialement et depuis plusieurs décennies vous place naturellement en intervenant de choix pour pratiquement tous les débats qui ont été soumis dans le cadre de cette thématique sur la crise et l'internet. Un descriptif rapide de chaque débat est visible en haut de page dans l'onglet "white papers" document "les débats". Pour le moment ces débats sont des projets car il faut qu'ils trouvent leur financement (il faudra que je pense à rajouter le THD donc). TechTocTV est une webTV participative où les projets de débat évoluent étape par étape de la "simple" page de commentaire comme celle où nous sommes jusqu'au tournage sur plateau TV si la communauté réagit et cautionne suffisamment.Plus globalement toujours, je vous rejoins quand vous pensez que nous changeons de civilisation. J'estime pour ma part que nous quittons la civilisation de la compétition et entrons dans celle de la collaboration. Les ajustements sont encore hésitants mais l'impulsion est réelle. J'essaye à mon échelle avec ce débat sur la crise et l'internet d'initier une dynamique justement collaborative (en cohérence avec la nouvelle civilisation) pour que nous identifions ce que l'outil internet nous offre de meilleur et afin de constituer un modèle inédit et authentique de sortie de crise. La tâche est ambitieuse mais ce qui la rend justement motivante sachant que nous ne pouvons plus continuer à marcher sur la tête à moins que nous aimerions vivre un effondrement.
Comment from Jean-Michel Billaut: cela fait 10 ans que je raconte les mêmes choses... le tres haut débit est tres important pour l'avenir de l'économie française.. d'abord fibrer les campagnes... avec le fonds Pintat (comme on a fait pour l'électricité). Les français font beaucoup de blablas, de philosophie... peu d'actions... pour le changement de civilisation c'est beaucoup plus grave que vous ne croyez...
Comment from Serge Mbas: Boris, loin de moi l'idée que l'économie serait au dessus des autres pans de la vie sociale ou individuelle. En revanche la présentation du sujet m'a laissé croire que vous évoquiez essentiellement la crise économique. En élargissant le sujet à une crise sociétale totale, l'ambition devient encore plus grande et la question que je me pose plus forte: "avons-nous ici les moyens de cette politique?". J'ai quelques idées sur ces points, mais par pragmatisme je vais maintenir mes propositions dans le cadre du 5ème débat tel que vous l'avez annoncé.
Comment from Jean-Michel Billaut: @Serge... "avons nous les moyens" ? je ne comprends pas très bien cette assertion... Depuis 2 ans j'ai interviewé plus de 700 startuppeurs (voir mon blog)... La France 2.0 est en train de se réveiller... par le bas et non pas le haut... La France peut devenir l'un de pivots de l'organisation de l'économie numérique mondiale... 2 prérequis pour aller plus vite.. 1/ fibrer tout le territoire le plus rapidement possible... 2/ "karchériser" au 2.0 notre aimable administration...
Comment from Boris Perchat: Oui vous avez raison monsieur billaut c'est beaucoup plus grave... Et je vais vous livrer mon sentiment. C'est beaucoup plus grave parce que nous sommes un nombre grandissant de gens qui sommes animés par la volonté de changer le monde, et plus exactement de créer un nouveau monde, et pourtant je constate souvent que nous faisons la fine bouche quand il s'agit de nous rassembler pour entreprendre des choses dont nous sommes pourtant chacun convaincu en notre fort intérieur.Sommes à ce point intoxiqué au paradigme de la concurrence que nous allons laisser l'opportunité d'impulser les bases d'un nouveau paradigme "quelque soit son nom" nous filer entre les doigts ?!vous êtes une parcelle de la réponse à ce nouveau paradigme Jean Michel,et nous sommes beaucoup beaucoup à avoir une pièce du puzzle plus que nous ne l'imaginons sans doute. Nous avons subi les affres du modèle de concurrence à outrance et pourtant nous en sommes finalement parfois les plus fidèle ambassadeur (et sur ce point je ne pense pas être mieux loti) allez comprendre ?!Mais qu'est ce que nous attendons ? Voulons nous attendre qu'un nouveau Steeve Jobs, Bill Gates, ou maintenant Xavier Niel nous fassent espérer en des lendemains qui chantent. Pour moi ce temps est révolu. Il n'y aura pas de messie et c'est plutôt une réponse collective que l'on est en droit d'attendre. si nous n'essayons pas une fois pour toute de mettre nos intelligences en réseau, de les lier et de façon à identifier les pièces du puzzle et de les emboîter les unes avec les autres pour enfin avoir une image claire du grand tout dans lequel nous vivons désormais alors autant nous l'avouer tout de suite et ne pas nous agiter vainement. J'ai décidé d'essayer -sans être sûr d'y parvenir- de livrer le meilleur de ce que j'ai appris pour constituer cette réponse à la crise. Merci Jean Michel de nous avoir rejoint dans notre club ;-)
Comment from Boris Perchat: La rubrique de Jean Michel dédié au Très Haut Débit sur son blog : http://billaut.typepad.com/jm/broadband/la loi Pintat : http://innovons.blogspot.fr/2010/05/fibre-optique-les-premiers-effets-de-la.html
Comment from Boris Perchat: oui Jean Michel et à ce propos comme je l'évoquais vis à vis du THD la question se pose à savoir si nous voulons continuer à laisser la gouvernance de la question numérique et de l'internet à nos élus et administration ... on en parle dans un sujet connexe à celui-ci intitulé : une gouvernance de l'internet par le peuple des internautes est-elle envisageable ?
Comment from : Je ne sais pas si je saurai répondre à toutes vos interrogations (en fait je sais déjà que non ;) ) mais je peux déjà vous livrer ma réflexion sur ce sujet.Nous avons tous ici (enfin je crois) la volonté et probablement les moyens de changer le monde mais nous n'y arrivons pas , non pas parce que nous sommes faible mais parce que notre vie réelle est assez pesante que ce soit au plan personnel , professionnel et même administratif.Nous avions rêvé d'un Internet dans lequel tout nos soucis de la vie réelle se verraient simplifié et complètement assaini, or force est de constater qu'il n'en est rien, et parfois même nous compliquons davantage ce qui existe dans le monde réel.Si nous voulons vraiment changer de civilisation, ou plutôt contribuer à une évolution visible , il nous faut déjà pouvoir y consacrer notre temps de cerveau disponible que déjà nous peinons à obtenir dans notre monde réel.Je ne suis pas sur que mes mots ont un sens pour tous, il m'est parfois plus facile de m'exprimer de vive voix que par texte (et vice versa)...
Comment from Jean-Michel Billaut: @Boris... la réponse est oui... mais pour cela il faut que les personnes qui composent le peuple des internautes se mouillent la chemise... Par exemple au congrés de HK on nous a cité l'exemple d'un village allemand, ou les gens ont fibré eux-mêmes leur village... Oberhauser (voir http://billaut.typepad.com/jm/2012/05/les-français-parlent-aux-français-hong-kong-n2-19-mai-2012.html). C'est aussi assez courant dans les pays nordiques... vous voyez cela en France ?
Comment from Serge Mbas: Jean-Michel, je partage entièrement et fondamentalement votre opinion sur les possibilités de la France et le souhaite profondément. "Avons-nous les moyens ICI (sur Techtoc TV)", est une question qui ne porte que sur les résultats probables de nos débats en ce lieu. Après 10 ans de conseil auprès de PME et grandes organisations privées et publiques j'ai pu toucher du doigt les blocages fondamentaux de ces structures. Depuis 2 ans dans l'univers des start-up françaises, ce que j'y découvre ne va pas (majoritairement) dans le sens de l'innovation et de l'utilité pour le plus grand nombre. De nombreux projets financés par les fonds publics se marchent dessus et présentent peu de perspectives opérationnelles, tandis que les fonds privés vont très largement vers la reprise de modèles américains. Comment s'imposer à l'international dans ces conditions? Je m'arrache pour que Skilling éclose parce que c'est un modèle nouveau et à très fort impact économique et sociétal, mais croyez-moi pour l'heure les investisseurs ne se bousculent pas au portillon, soit parce qu'ils n'y comprennent rien, soit parce que cela leur semble intuitivement trop ambitieux. Sur le point 1, le THD pour tous ne servira à des mutations sociétales positives que si les citoyens sont éclairés. A défaut cela ne fera le bonheur que de Facebook, Twitter, Zynga et d'autres commerçants étriqués. Sur le point 2, une fois encore tout repose sur la sensibilisation des citoyens qui sont très largement encore influencés par les grands médias traditionnels qui eux mêmes appartiennent à des groupes industriels établis et proches du pouvoir politique. Les digital natives sont pour l'instant peu intéressés par la politique (au sens premier) et tournés vers l'usage et non la fin. Et même dans le cas où ils auraient un projet plus large, l'implication des générations précédentes resterait indispensable à tout changement compte tenu du rapport de force multiforme.
Comment from Jean-Michel Billaut: @Boris... "c'est beaucoup plus grave" Pas dans le sens que vous évoquez... lisez donc "la mort de la mort" de Laurent Alexandre (le toubib qui a créé Doctissimo)...voir http://www.latribune.fr/opinions/20081218trib000323257/la-mort-de-la-mort.html
Comment from Boris Perchat: Jean Michel votre remarque "la France 2.0 est en train de se réveiller par le bas et non par le haut" me fait dire que la sortie de crise est notre affaire, prenons cette responsabilité entre nos mains en définissant comme proposé ici un modèle de sortie de crise. La gouvernance de la sortie de crise si elle a été accaparée par les politiques jusqu'à lors ne leur appartient plus EXCLUSIVEMENT. S'ils veulent y participer, ils sont les bienvenus mais alors au même niveau que tout autre participant.
Comment from Jean-Michel Billaut: @Serge.. ben y'a pas mal de startups gauloises qui sont mondiales sans quitter la terre de nos ancêtres... je viens de terminer l'e-interview d'Eric Carreel PDG de Sculpteo... Entreprise mondiale qui en plus innove. Pas de concurrents pour l'instant (bientôt sur mon blog)... Par ailleurs il n'est pas possible de mettre tout le monde sur la même longueur d'ondes.. d'un coup de baguettes magiques.. faut attendre que les papies et mamies partent chez Dieu le père... pour laisser la place aux 2.0... autres technos autres usages...par ailleurs je comprends trés bien que les digital natives ne s'intéressent pas à la politique 1.0... Z'ont autre chose à faire... Faudra cependant suivre ce que va faire le parti pirate gaulois...
Comment from Jean-Michel Billaut: vous êtes tres fort si vous arrivez à définir un modèle de sortie de crise... et surtout si vous arriver à l'imposer... je n'y crois pas... Il y a trop d'intérêt dans cette affaire...
Comment from Carine Baillie: Ne serait-il pas intéressant d'avoir aussi le point de vue d'un acteur "institutionnel"? cf interview de Bruno Janet, France Telecom Orange, Directeur des Relations avec les Collectivités Locales, sur le très haut débit, son historique et sa vision du futur: http://blogs.orange-business.com/usages-entreprise/2012/05/interview-le-tres-haut-debit-a-tous-les-etages-avec-bruno-janet.html
Comment from Carine Baillie: cf aussi l'avis du Centre d'analyse stratégique et de l'Idate (l'article est de fin mars) : http://www.challenges.fr/high-tech/20120327.CHA4685/la-france-est-en-retard-sur-le-tres-haut-debit.html
Comment from Serge Mbas: @Jean Michel, il existe effectivement quelques succès. Malheureusement ces entreprises sont infiniment minoritaires et surtout non structurantes, c'est à dire beaucoup trop à la merci de tout acteur important, numérique ou pas (par rachat ou produit/service concurrent). Sculpteo est-elle propriétaire de cette technologie que j'avais vu en démo au milieu des années 2000 aux Arts et Métiers? Les géants américains, européens, asiatiques, latinos, français (économie traditionnelles) bénéficient de l'appui structurant des pouvoirs publics (Google, Facebook, Apple, Microsoft, Nokia...). Comment se passer du politique dans un monde structuré par les états et les multinationales? Et quelque soit le monde qu'on imagine, il n'existe aucune société humaine ou animale sans leaders. La question est la place des individus et des groupes dans l'ensemble. Le fameux "si tu ne fais pas la politique, la politique te fera", me semble on ne peut plus d'actualité. Quant aux renouvellement des générations, je finirai par une boutade. Papy et mamy pourraient ne jamais rejoindre "le père universel" vu que certains scientifiques préparent déjà la vie éternelle.
Comment from Boris Perchat: Merci pour le lien. J'ai effectivement remarqué qu'il y avait un courant transhumaniste en plein émergence ces derniers temps. A mon sens ces idées expriment surtout la volonté de perpétuer une croyance tenace en un paradis par la science (propre d'ailleurs au paradigme industriel et compétitif que nous quittons). A l'heure où les institutions ne tiennent plus promesse il me semble en outre que le corps humain devient notre dernier refuge, notre dernier rempart vis à vis du monde extérieur en crise.Même s'il se pourrait qu'il en ressorte des innovations en matière de médecine qui soient profitables, je ne pense pas que l'on va vivre l'exact vision décrite dans cet article car j'ai le souvenir d'avoir lu il y a un peu plus de 20 ans un article tout aussi enthousiaste à propos des nanotechnologies. On devait s'attendre selon son auteur à un bouleversement du quotidien rapidement... lequel n'est pas arrivé. Ce qui n'empêche pas cependant les nanotechnologies d'être aujourd'hui utilisées efficacement dans l'industrie (et la médecine je crois aussi) et d'une manière plutôt discrète "par petite touche".Donc ces visions sans être inutiles ne peuvent être pris selon moi au pied de la lettre.
Comment from Carine Baillie: Sur les nanotechs, Arte a proposé récemment une série documentaire intéressante ( http://www.arte.tv/fr/6338036.html ) dont un extrait est accessible sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=LzUoLeCiVUc
Comment from Boris Perchat: Monsieur Janet est le bienvenu s'il veut réagir sur cette page. Maintenant comme je le disais plus haut sans doute faut-il envisager, en plus des autres débats suggérés (onglet "white papers") un débat entier consacré au THD et afin que cette thématique apporte sa contribution à la question principale "en quoi l'internet peut il être une réponse à la crise ?".
Comment from Boris Perchat: et bien visiblement nous en avons les moyens puisque c'est ce que nous venons de commencer à faire !Merci pour votre proposition. Je pense qu'effectivement vous auriez votre place dans le cadre du 5eme débat sur la nouvelle économie si celui-ci est retenu.
Comment from Jean-Michel Billaut: Bof... leur stratégie va à l'encontre du THD pour tous... ils n'ont pas assez de sous pour fibrer le territoire... mais ils ne tiennent pas que les collectivités le fasse à leur place... la législation libérale va dans ce sens...
Comment from Jean-Michel Billaut: ouias... ouais... pas d'accord...
Comment from Jean-Michel Billaut: vous remarquez bien... c'est déjà un bon point... et ce n'est pas parce que cela ne s'est pas (encore) produit que cela ne va pas se produire... lisez le bouquin du toubib... après on en discutera...
Comment from Carine Baillie: Jean-Michel, vous pensez quoi de la mamie du Cantal?
Comment from Carine Baillie: On pourrait peut être parler aussi des différents systèmes de financement et d’assurances maladie et retraite, du développement du tourisme médical et des trafics d’organes, des pays qui encouragent leurs laboratoires pharmaceutiques à ne pas respecter la durée des brevets avant de lancer la fabrication de médicaments génériques
Comment from Carine Baillie: Avoir l'éclairage d'un représentant du Conseil Economique, Social et Environnemental serait intéressant
Comment from Carine Baillie: A recouper avec le point de vue de Frédéric Domon? "Le problème est que la croissance ne se décrète pas. Dans un monde globalisé, les politiques keynésiennes ne relance que l'activité des ateliers chinois. La croissance n'est que la conséquence de politiques d'investissement et de réformes structurelles sur le long terme. Ce qui n'est pas évident à combiner avec le Temps politique.Concernant l'entreprise apprenante, l’intelligence collective, c'est la même chose. Il n'existe pas de recette miracle immédiate. L’entreprise 2.0, dans sa version technologique n’est que le dernier avatar d’une croyance qui voudrait trouver des solutions simples à des problèmes structurels." http://www.socialearning.fr/nos-actualites/186-social-learning-le-temps-des-editeurs-n-est-pas-celui-des-entreprises?goback=.gde_2387803_member_118552136http://www.socialearning.fr/qui-sommes-nous/notre-equipe
Comment from Philippe Vacheyrout: Bonjour à tous, je reviens dans le débat avec ma fleur pour recentrer l'humain, notamment par rapport au THD et à l'Open gouvernance avec le témoignage suivant : http://www.dailymotion.com/video/xesivj_ruralitic-2010-najat-rochdi_tech
Comment from Serge Mbas: Merci Philippe, pour ce document de bon sens qui dit tout sur le sujet.
Comment from Boris Perchat: Justement... Je ne sais pas d'où nous tirons cette croyance qu'il est impossible qu'un nouveau modèle émerge du fait des intérêts qu'il va remettre en cause mais elle est limitante et effectue son travail de sape à merveille.Il serait temps que nous l'abandonnions une bonne fois pour toute et la substituons à une nouvelle qui serve un dessein enfin constructif. Par exemple : nous allons réussir à mettre sur pied un nouveau modèle de création de richesses dans lequel tout le monde s'y retrouvera selon ses aspirations (c'est la promesse du paradigme de la collaboration dans lequel nous entrons). Partant de là je fais le pari que nous allons avoir l'inspiration d'idées et de directions nouvelles.Il y a une autre croyance limitante dans votre assertion, celle qui veut que parce que certains réussissent d'autre échouent en conséquence. Les périodes de l'histoire se suivent et ne se ressemblent pas. Ce n'est pas parce que en d'autres temps il y a eu des laissés pour compte à la suite de grande transition économique et sociale qu'il faut que nous vivions la même chose aujourd'hui. C'est ne pas parce que en d'autres temps certains on réussi et d'autre échoué la transition qu'il faut encore que cela arrive. Le croire c'est céder à la fatalité.Nous disposons d'outils qui peuvent nous permettre de relever le défis que nous pose notre temps, et l'internet est sans doute l'un d'entre eux. Or l'internet est un outil universel où (presque) tout le monde peut y avoir accès et agir selon sa volonté et devenir une partie de la solution finalement (2 milliards d'individus connectés sur les 7 que compte notre planète).Écrivons l'histoire que l'on souhaiterait entendre de la bouche des historiens dans quelques décennies et qui pourrons dire et écrire que des hommes et des femmes on cru qu'ils pouvaient faire la différence et se sont réuni pour tenter d'imaginer et de mettre sur pied un nouveau modèle de développement et ils ont réussi, chose qui n'avait jamais été accompli dans l'histoire.C'est d'un sursaut de l'humain sur lequel nous devons compter, d'un nouvel humanisme. N'attendons pas de miracles des technologies ou des plans de relance. N'attendons pas un messie ou une hypothétique fin de crise, relevons nos manches, faisons collaborer nos neurones et voyons le résultat. Comment peut-on savoir à l'avance que nous allons échouer si nous n'essayons pas ?Je ne suis pas fort à moi tout seul, je suis fort si vous partager la même conviction que la mienne et d'autres avec nous.
Comment from Boris Perchat: Mais je vois sur cette page et sur cette autre qui traite du sujet sur la gouvernance de l'internet par le peuple des internautes, des internautes français qui aimeraient bien que les choses bougent et d'une manière ambitieuse ! C'est balbutiant et peut être aussi un peu maladroit mais c'est TRÈS prometteur aussi j'ai une proposition à vous faire : vous aurez remarqué que notre débat sur la gouvernance de l'internet s'intéresse essentiellement à savoir COMMENT organiser cette gouvernance dont les internautes seraient le fer de lance. Nous ne cherchons pas spécialement à philosopher sur le sujet (sachant que nous ne nous y refuserons pas si la prise de recul peut nous éviter des écueils). Je pense que tous ceux qui interviennent sur ces 2 pages parce qu'ils se sentent concernés peuvent constituer un premier noyau expérimentale de gouvernance de l'internet. Nous pourrions à ce titre nous rencontrer et débattre sur le plateau TV de TechTocTV afin de discuter d'un projet concret en rapport avec l'internet que nous mènerions, nous internautes, selon une nouvelle gouvernance. Et pourquoi pas envisager justement de fibrer un village français ? On peut choisir un autre projet, le tout serait de nous réunir et de discuter de ce choix et d'esquisser une manière de faire.Qu'en pensez vous Jean-Michel ? Vous êtes avec nous ?Qui veut nous rejoindre ?
Comment from Boris Perchat: J'ai passé commande du livre. Je le lis et vous ferai mon retour.
Comment from Boris Perchat: Tu ne crois pas si bien dire Laurent. Je jongle avec les impératifs de la vie quotidienne et une cette réflexion sur la manière de changer le monde et ce jonglage créé une sorte de tension que parfois je libère en écrivant par exemple un article sur mon blog ou simplement en prenant des notes en espérant pouvoir les mettre au propre sur le blog mais qui resteront finalement juste des notes sur une feuille blanche. Et c'est ainsi qu'en écrivant ces mots, je prépare le repas du soir, tout en surveillant ma fille dans son bain, jetant un oeil sur les devoirs de mon fils, et en rangeant ce qui traine sur mon passage dans la maison... ;-) Et toi ?
Comment from Philippe Vacheyrout: Oui Jean Michel on commence à voir ça avec le mouvement des Colibris et leur Open forum, qui débouche sur un portail Internet collaboratif.A propos de Portail Internet vous remarquerez que sur 36568 communes en France 1528 seulement sont répertoriées sur la plate forme Ville Internet, Alors que bien des usages passent par le portail de la commune, ne serait ce que pour les services publics mais aussi le déploiement du Web 2.0, dans la vie quotidienne, Il y a la un chantier énorme qui pourrait être initialisé à peu de frais par un portail de base sous Word press ou autre.Parmi les 700 startuppeurs interwievés par jean Michel Billaud j'en connais qui pourraient générer des économies suffisantes pour financertout cela.Nous pourrions travailler sur des cas concrets avec des collectivités territoriales volontaires. Qu'en pensez vous ?
Comment from Boris Perchat: en tant qu'internautes nous ferions alors partie de ce que je nomme les "internautes citoyens" dont le descriptif est dans cet article : http://boris.typepad.fr/chasseur_de_futurs/2012/05/le-peuple-des-internautes.html
Comment from Philippe Vacheyrout: Parfaitement avec une carte à puce citoyenne (virtuelle) qui est en train de déminer l'identité numérique encore en débat.
Comment from Jean-Michel Billaut: Très bien.. Tous les français devraient lire ce bouquin, notamment ceux qui palabrent dans ce forum
Comment from Jean-Michel Billaut: Je connais des mamies 2.0... Mais peu... Je monte de temps à autre chez moi une réunion "mapy 2.0" (mapy papy) en visio un jeune galopin qui nous initie aux joies ineffables de buffer, et autres trucs...
Comment from Jean-Michel Billaut: Faudrait demander aussi au Pape ?
Comment from Jean-Michel Billaut: So what ? Vous reprochez quoi à qui ?
Comment from Carine Baillie: Il n'est pas trop en odeur de sainteté et l'esprit oeucuménique local se rebellerait peut être
Comment from Philippe Vacheyrout: Je vous propose une rencontre entre Madame Michu et la Mammie du cantal en THD et en virtuel sur Second Life
Comment from Boris Perchat: S'il vous plaît Philippe je vous trouve un peu trop entreprenant ou intéressé je ne sais pas ... laissons Jean-Michel se prononcer sur cette invitation. En outre nous en sommes simplement à envisager un possible débat et nous ne pouvons pas prétendre des conclusions de celui-ci et donc des solutions que nous envisagerons. Merci.
Comment from Jean-Michel Billaut: alors il faudrait demander au grand rabbin de France ?
Comment from Carine Baillie: Vu la portée du débat, si des représentants des grands courants religieux pouvaient participer, je vote pour
Comment from Jean-Michel Billaut: ben moi non... because les courant religieux comme vous dites sont tous très conservateurs...
Comment from Boris Perchat: Mon message ci-dessus s'adressait à Monsieur Billaut...@Philippe : sinon Philippe j'ai regardé 2 fois cette vidéo dont vous donnez le lien mais désolé je n'y trouve absolument rien de convainquant. Qu'est-ce qui vous a convaincu ?
Comment from Boris Perchat: @Jean-Michel Cela tombe bien que vous évoquiez les courants religieux ...J'ai revu votre doc Futur2.2 (dont je recommande vivement la lecture) dans lequel vous évoquez Gutemberg. Je suis allé me balader sur la page wikipédia de celui-ci et ai trouvé cette citation qu'on lui prête : « Dieu souffre parce qu'une grande multitude ne peut être atteinte par la parole sacrée. La vérité est captive dans un petit nombre de manuscrits qui renferment des trésors. Brisons le sceau qui les lie, donnons des ailes à la vérité, qu'elle ne soit plus manuscrite à grands frais par des mains qui se fatiguent, mais qu'ils volent multipliés par une machine infatigable et qu'ils atteignent tous les hommes. »Que cela nous apprend-t-il ? Et bien que le bougre n'était pas qu'un inventeur mais un individu doté d'une vision particulière de l'homme dans le tout pour son époque pour ne pas dire révolutionnaire tout simplement.Également comme le souligne la page wikipédia (très bien faite d'ailleurs et dans lequel on apprend qu'il a failli se faire spolier son invention par son financier, un banquier), son invention "est considérée comme un événement majeur de la Renaissance". Or la Renaissance entre autre a été une remise en cause radicale de la façon dont les individus se représentaient le monde, un changement de paradigme, un changement de logiciel mental.Notre époque est une époque semblable sinon sans doute même plus radicale encore dans les changements qui se préparent. Dans votre document Futur2.2 vous évoquez la possible arrivée d'un point de singularité du fait de la convergence des technologies nano, robot, bio et green. Intéressant mais ne pensez-vous pas, sans retomber dans le paradoxe de l’œuf et la poule, que ces technologies ne trouvent leur essor que parce que notre conscience du monde et de nous-mêmes évolue ? Pourquoi pensez-vous que les nano ne se sont pas imposées alors qu'on a pris conscience de leur potentiel il y a 20 ans ? Cela ne viendrait-il pas du fait que notre conscience de la matière en tant que brique n'est pas suffisante et que notre intérêt et acceptation de cette technologie sont donc restée limitée ?La convergence des nanos, robot, bio et techno est conditionnée par l'apparition de cette nouvelle vision du monde et de l'homme dans le tout, pas l'inverse. Mieux encore les 2 sont sans doute concomitant l'un de l'autre. Gutenberg a certainement cru en son idée parce qu'il avait déjà une vision du monde en cohérence avec celle-ci et c'est sans doute sa vision du monde qui lui a permis de suivre son idée.Plus proche de nous, tim Berners lee co-fondateur du web, a légué ses idées et ses inventions technologiques (dont le lien hypertexte, l'HTTP et le HTML) à la communauté des hommes toute entière sans chercher à en tirer un avantage et notamment commercial. S'il les avait brevetées, le web n'existerait pas sous sa forme actuelle. L'acte fondateur du web a été un geste humain en cohérence avec des convictions sur la nature humaine pas un acte technologique.Bref ne tremblons pas dans l'attente de l'arrivée (hypothétique encore ou au mieux prédit sous 10 ans) de cette convergence, de ce point de singularité ! Quelle est cette vision particulière qui aujourd'hui va nous conduire à l'invention de technologie et de modèle de rupture ? Chacun a sa petite idée quoique certains peuvent ne pas en avoir et attendent une rupture par la technologie ou une relance par l'économie sans se douter que même les technologies et l'économie ne sont pas anodins et renferment une vision particulière de l'homme.A mon sens une des caractéristiques (parmi d'autres sans aucun doute) de cette nouvelle vision consiste à voir délibérément les individus que nous sommes non pas fondamentalement comme des êtres en compétition mais comme des intelligences capables de collaboration. Et c'est ainsi que nous allons être capables de produire des créations qui vont assainir tous les maux produit par des siècles de compétition à outrance.C'est notre nouvelle frontière et c'est à nous de la franchir délibérément sans être certain du résultat mais en espérant qu'il sera bon (et pourquoi pas excellent). S'il n'y avait pas de risque cela ne vaudrait pas le coup :-)Commençons par collaborer entre nous et même si nous ne partageons pas le même point de vue. Par exemple : comme on l'a vu sur cette page, Serge est centré sur l'économie, vous Jean Michel sur la technologie et pour ma part sur un nouvel humanisme. L'économique, le technologique et l'humain me font penser aux forces fondamentales de l'univers (l'électromagnétisme, la force nucléaire (faible et forte) et la gravitation). Ces forces sont très différentes et pourraient entrer en conflit mais il s'avère qu'elles font tourner l'univers parce qu'elles se complètent. En outre il ne vous a pas échappé que les physiciens travaillent depuis longtemps à une unification de ces forces fondamentales, au sein de la théorie du tout, alors que de notre côté je ne vois pas vraiment d'avancées ;-)Nous pourrons jouer ce rôle ou plutôt l'amorcer pour être rejoint par d'autres car la tâche est conséquente.En attendant Jean-Michel vous voulez être du débat sur la gouvernance ? (vous n'avez pas répondu à l'invitation faite sur cette page le 27 mai, un "non" ou un "oui" au choix me suffirait)http://techtoc.tv/event/3509/usages-du-web-social/subversive-tv/une-gouvernance-de-l-internet-par-le-peuple-des-internautes-est-elle-envisageableCe débat peut être une première brique.Posons une brique après l'autre. Avançons un pas après l'autre. Commençons par réfléchir à une possible gouvernance de l'internet par les internautes car c'est le sujet du jour et qu'il a sans aucun doute un rôle clef dans la création de ce nouveau modèle de développement. Nous ne pouvons plus continuer à parler de tous les grands dossiers de l'internet aujourd'hui tels que le très haut débit, le téléchargement, le P2P, Hadopi, le downloading, etc. sans envisager que les internautes, le peuple des internautes ait son mot à dire, et sinon ait le dernier mot là où des conflits se sont instaurés qui finissent par compromettre l'avenir de l'internet (voir mon introduction sur cette page à ce sujet). Cet internet est sans doute un des rouages clefs du nouveau modèle de création de richesses qui mettra fin à cette crise qui n'en finit pas parce qu'elle n'a tout simplement pas de fin possible à moins que nous impulsions un nouveau départ comme on plante une nouvelle graine.Mais si vous avez une autre suggestion, je suis tout prêt à l'entendre.
Comment from Philippe Vacheyrout: Ecoutez ce témoignage, je le trouve authentique http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20120530.OBS7063/video-le-journalisme-selon-valerie-trierweiler.html
Comment from Boris Perchat: Philippe vous pouvez me dire le rapport avec notre débat ? S'il vous plaît, ne postez plus des liens sans argumenter un minimum sur leur contenu et afin de les mettre en relation avec le contenu de cette page.
Comment from Boris Perchat: je précise à toutes fins utiles... quand je dis "voulez-vous être du débat ?" je veux parler soit d'y participer en y ajoutant des commentaires sur la page de préparation du débat, soit en déposant votre candidature pour devenir l'un des intervenants (quand le débat aura trouvé son financement), soit les 2. Merci.
Comment from Philippe Vacheyrout: L’Open Data et le Data journalisme sont des éléments de réponse à la crise mais vous avez raison Boris, je suis un très mauvais communiquant, j'ai toujours l'impression que ce qui me paraît évident l'est aussi pour les autres, donc je tente de m'expliquer, merci de m'en donner l'occasion.J'ai été le premier à poster sur votre sujet sur en introduisant le thème de l'identité numérique, sans l'écarter, vous m'avez invité à établir un lien entre ce thème et la crise, c'est ce que je m'efforce de faire. La plus part de sujets traités ici tourne autour de l'identité numérique sans jamais l'aborder franchement, alors que si vous observez les sujets potentiellement connexes à l'identité numérique ils sont au nombre de 94 repartis entre Confiance, e-reputation et Trust management 30, sécurité et confidentialité 30, nos droits numérique 24, à l'inverse l'identité numérique n'apparait que respectivement 2, 2, 2 fois c'est donc un signale faible et innovant mais qui est souvent évoqué de façon indirect dans des débats qui ne débouchent jamais sur une innovation. Vos débats sur « Quel est le moteur du Web ? » et « Une gouvernance de l’Internet » le montre clairement.Jean Michel Billaud dans Futur 2.0 tourne autour de l’identité numérique aussi sans jamais l’identifier clairement comme « le point de singularité » «l’ADN et le système en base 4 » « les signaux faibles » le Cloud Computing, l’Open Data, le Data journalisme et l’Open Gouvernance. Pour ramener de la valeur ajouté localement et en faire la démonstration à Villiers le Mahieu, Il suffit de convaincre Monsieur le Maire d’intégrer la gestion de l’identité numérique dans le portail Web 2.0 de la commune pour restaurer son autorité et de voir tous les rêves de Jean Michel Billaud commencent à se réaliser sans attendre le THD.J’en veux pour preuve les débats sur le Cloud Computing et les questions soulevées par la liaison entre les données privées et l’Open Data, le management de l’identité numérique devrait favoriser le déploiement du Cloud Computing et les usages de l’Open Data pour aboutir à la e-démocratie, et l’Open gouvernance européenne pour sortir de la crise .
Comment from Jean-Michel Billaut: ouais... mon Maire désolé de vous le dire.. est trés très loin de tout cela... donc si vous voulez venir l'évangéliser... moi j'ai rendu mon tablier... par contre pour l'ensemble des Yvelines ca bouge... puisque nos élus en chef ont décidé de fibrer tout le département... je leur ai proposé un plan de développement économique (ramener de la valeur dans le 78 en en retirant à paris...). Mais les gars sont encore trés loin des problèmes d'identité..
Comment from Jean-Michel Billaut: heu sympa... mais désolé je n'ai pas beaucoup de temps... je préfére agir pour la France 2.0 (avec les billautshows notamment) plutôt que philosopher...
Comment from Carine Baillie: News du jour pour votre débat n° 3 : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/05/31/97002-20120531FILWWW00712-contrefacon-nouveau-revers-pour-l-acta.phpHier c'était : http://www.presse-citron.net/droits-dauteur-tf1-perd-son-proces-contre-youtube
Comment from Carine Baillie: Présentation officielle de "La mort de la mort" de Laurent Alexandre : http://www.editions-jclattes.fr/livre-la-mort-de-la-mort-laurent-alexandre-394186 Un autre point de vue : http://prenonslaparole.hautetfort.com/archive/2011/04/17/la-mort-de-la-mort-laurent-alexandre.htmlDes interviews de l'auteur : http://doctisemaine.tumblr.com/post/3549635635/laurent-alexandre-le-pionnier-du-web-santehttp://archives.lesechos.fr/archives/2007/lesechos.fr/11/28/300221737.htm
Comment from Philippe Vacheyrout: Chiche Jean Michel nous allons venir évangéliser votre maire, Je suis sur qu’il ne sera pas insensible au langage des fleurs @capucine1 suivie par notre ministre déléguée, PME, innovation et économie numérique Fleur Pellerin surtout si il est encouragé par la perspective de quelques bulletins de vote qui reste une des monnaies alternatives forte supporté par l'identité numérique, certains maires l'on bien compris, comme Andre Santini qui serait ravis d'offrir une carte Vitale 3 à ses administrés, et d'autres qui ont investis dans des projets de Carte de Vie Quotidienne (1) qui vont prendre tout leur sens au niveau européen avec le 2.0 et son train...comme une alternative au problèmes signalés par notre amie Carinne toujours autour de l'identité numérique.Nous avons un village Gaulois pilote (2) avec un projet de santé (3) en guise de démonstration.1-http://www.01net.com/editorial/292268/la-carte-de-vie-quotidienne-prete-a-entrer-au-service-du-public/2-http://87150-cussac.fr/3 -http://www.ecoweb21.fr/
Comment from Jean-Michel Billaut: tu connais mal les élus ruraux l'ami.. de plus mon maire à ce qu'il m'a dit ne se représente pas en 2014.. et ne fera rien si les élus "d'au-dessus" ne lui commandent pas... en plus il joue du tuba dans l'orchestre de la gendarmerie nationale, ce qui est un trés noble métier, mais qui te tiens trés loin des problemes de e-identité...
Comment from Boris Perchat: @ Philippe La vidéo dont vous avez posté le lien parle des rapports entre journalisme et pouvoir politique, pas d'open data et de data journalisme ou d'identité numérique. Il y a certes un rapport entre ces thèmes mais cela aurait été à vous de l'expliciter. Au lieu de cela vous en profiter pour prêcher pour votre paroisse et pour dénigrer le travail des autres sans arguments qui tiennent.Au vue de ce comportement et de vos précédents commentaires sur cette page j'ai le sentiment que vous nous faites perdre notre temps Philippe, non par maladresse mais par ambition mal placée. Je vous ai invité dès le départ à faire un lien entre votre thème de l'identité numérique et la crise. Je vous suggère de ne pas revenir dans le débat tant que vous ne l'aurait pas fait. Maintenant j'aimerais rassurer les lecteurs ou participants qui lisent mon commentaire sur le fait que je ne cherche pas à mettre la barre haute en matière de participation sur cette page. Tout le monde est le bienvenu avec son commentaire seulement nous nous devons de respecter un minimum de cohérence et d'écoute de l'autre. ;-)
Comment from Philippe Vacheyrout: Désolé de perturber ainsi vos débats, j'essais seulement de "sortir du cadre" http://www.kaosconsulting.com/Le lien entre l'identité numérique et la crise, est originel, depuis la promulgation de la loi informatique fichiers et libertés et à contribué à toutes les crises depuis 2000.Les fondateurs d'internet l'on reconnu. désolé de vous avoir fait perdre du temps par "ambition mal placée"Il faudra m'expliquer en quoi je "dénigre le travail des autres" en essayant de provoquer le "changement" Cela ne se reproduira pas ;-)
Comment from Boris Perchat: Ravi de l'apprendre. Faites ce lien en répondant à votre manière à la question "en quoi l'identité numérique est une réponse à la crise" et revenez nous voir pour nous livrer votre vision. Je vous suggère de la publier sur votre blog. Je peux même vous proposer de relire vos brouillons si vous avez besoin avant sa publication et afin d'avoir l'avis d'un non expert de ces questions d'identité (je ne dis pas que j'adhèrerai à vos idées mais que simplement je vous donnerai mon avis sur leur lisibilité).
Comment from Boris Perchat: Merci Carine, vous êtes notre documentaliste en chef à n'en pas douter :-)maintenant que diriez-vous de canaliser le fruit de vos trouvailles au sein d'un document que nous ajouterions dans l'onglet "white papers", un document qui rassemblerait vos liens débat par débat ?Il va falloir que je recentre en effet la discussion afin que l'on ne parte pas dans toutes les directions car nous n'en finirions plus ... Si quelqu'un a une suggestion pour recentrer la discussion il (elle) est le (la) bienvenu(e) :-)
Comment from : J'ai préféré ne pas trop répondre au fil de la discussion car on partait dans tout les sens en effet. J'en profite pour dire qu'à force de vouloir trop débattre avant le tournage, on aura plus grand chose à se dire, du moins pour les intervenants retenus :)Bref pour rebondir sur les informations soulevés par Carine, force est de constater que depuis que la majorité parlementaire a changé de camp (reste à savoir pour combien de temps étant donné l'issue incertaine des législatives), il semble qu'Internet et surtout l'ecosystème qui gravite aie gagné en puissance ou plutôt, que les forces répressives qui s'acharnent contre lui ont perdu en puissance, en France en tout cas, depuis le changement des présidentielles.Il semble que nous assistions à un véritable changement de paradigme vis a vis d'Internet. Bien que nous ne pouvons pas encore en évaluer la portée et ses conséquences, le déni de réalité de la classe politique conservatrice semble en prendre un rude coup , y compris à travers les vote de rejet de 3 commission européenne envers le traité ACTA.Si la droite conservatrice était restée au pouvoir à l'issue de nos présidentielles, je ne suis pas certain que les choses auraient bougé dans le sens auquel nous assistons.Toute la question est de savoir à quel point l’écosystème d'internet sera t-il pris au sérieux et considéré après les prochaines échéance électorale. Est ce que la classe politique actuelle lâche du lest pour mieux nous amadouer ou a t-elle enfin compris qu'elle doit compter avec nous ? Je ne saura encore répondre à cette question, mais j'espère pouvoir en débattre avec vous prochainement.
Comment from Carine Baillie: Bonnes idées Boris :-) Cependant, je n'ai moi aussi que très peu de temps libre et je ne peux qu'essayer de vous suggérer qq infléchissements, en pointillé. Bonne continuation pour la préparation de vos débats
Comment from Jean-Michel Billaut: Laurent : assez d'accord avec vous... le changement de paradigme est en cours.. il l'était aussi je pense avant l'élection présidentielle.. mais le changement de couleur politique va peut être accélérer les choses.. La France 2.0 est en marche... rien ne l'arrêtera... voir les billautshows sur mon blog... et même cela va bousculer les silos élitistes 1.0 .. voir l'article que doctissimo consacre à mon amputation..http://news.doctissimo.fr/Sante/Traitement-retarde-et-amputation-Jean-Michel-Billaut-porte-plainte-27506
Comment from Boris Perchat: Bien amené et belle preuve d'optimiste Laurent ! J'aimerais adhérer ... seulement n'est ce pas le jeu de l'opposition de faire l'opposé de ce qui a été fait jusqu'à lors pour s'attirer les voix de citoyens en attente de changement ?Quant à un changement de paradigme ? Je ne crois pas. La gauche et la droite appartiennent au même paradigme. L'un l'aborde par la partie gauche et l'autre par la partie droite, mais les 2 croient avoir la vérité entière pour eux alors qu'elles n'en détiennent par définition qu'une moitié. Cet aveuglement créé l'alternance au pouvoir et par la même occasion nous fait tourner en rond dans le même paradigme. J'en parle plus sur mon blog dans cet article.La gauche au pouvoir semble vouloir défendre l'internet et ses libertés ? Très bien. Cependant il ne s'agirait pas à mon avis de tomber dans l'excès inverse qui a prévalu pendant ces 5 dernières années, c'est à dire dans une défense à tout va.Dans l'introduction de ce débat j'ai exprimé l'idée qu'il était temps d'arrêter d'aduler l'internet et de regarder bien en face quelles sont ses vraies réussites afin de les reprendre pour la mise sur pied d'un modèle de création de richesses à l'échelle de la société. Or ce travail est plus un travail pour les internautes que pour les politiques (et même si les politiques peuvent aussi être des internautes).Pourquoi ? Pas seulement parce que nous connaissons bien notre sujet, mais surtout parce que l'internet souffre de contradictions non résolues qui le pourrissent de l'intérieur et tant que nous les guérissons pas nous ne pouvons apporter une contribution forte à l'extérieur, c'est à dire, à la société dans son ensemble. Une des contradictions tient à ce que les internautes persuadés d'être du côté de la liberté et de la défense des créateurs de contenus se sont pourtant rués en masse vers le téléchargement sous différentes formes, du P2P jusqu'au direct download. Le téléchargement était un acte éclairé à ses débuts mais à force d'entêtement cela a donné naissance à des "monstres" comme Megaupload qui est tout le contraire de ce que nous pouvions espérer du modèle promis par l'internet.J'ai comme l'impression que je reviens à la conclusion de la nécessité d'un débat sur la gouvernance du net par les internautes... ;-)
Comment from Boris Perchat: @ Carinezut vous partez ! Alors oubliez ce que je vous ai dit à propos de l'onglet white papers et continuez s'il vous plaît à nous livrer vos infléchissements même en pointillé ;-) (c'est Philippe qui va être jaloux)
Comment from : @Boris Perchat et @Billaut. Ne vous méprenez pas sur mon point de vue je ne suis pas aussi optimiste que je semble l'être dans mes propos. J'aimerai CROIRE à un changement de paradigme , mais cela impliquerai aussi que j'ai CONFIANCE dans nos dirigeants actuels. Ce qui est très loin d'être le cas. D'un point de vue personnel , je pense que nous sommes en train de nous laisser amadouer par un splendide lâcher de lest , par rapport au brusque revirement de situation au Parlement Européen (j'ai du mal à croire que comme çà tout d'un coup les Parlementaires se soient rendus compte de la portée néfaste du traité ACTA sur nos libertés individuelles, alors qu'ils étaient prêt à le ratifier sans sourciller). Je constate aussi que le Parti Pirate (en France) méprisé jusqu'alors, semble doucement devenir la coqueluche des médias , surtout sur le web , alors que ces même médias les méprisaient ouvertement jusqu'alors. Je ne crois pas du tout au scénario de la soudaine prise de conscience et au soudain respect et admiration envers des mouvements qui prônent le libre partage de la culture etc...Et je rejoins Boris sur le fait que beaucoup d'internautes se fourvoient en s'imaginant que défendre le téléchargement libre et gratuit à tout va sans penser aux conséquences derrière, et je ne parle pas seulement des auteurs, artistes etc... mais de tout le modèle économique à repenser derrière et qui n'est toujours pas au point dans sa forme actuelle...Bref je suis assez réaliste voire même assez fataliste sur cette question . la notion de responsabilité est pour moi assez importante , tout autant que celle de l'équité.. et ces deux notions ont été fort mises à mal , l'une par le gouvernement précédent, l'autre par certaines positions défendues par certains mouvement de "défense" des internautes.
Comment from Boris Perchat: @ LaurentJ'avais bien saisi et je voulais jouer ce jeu avec toi ;-)Sur ta dernière remarque : justement il est temps de dépasser nos points de vue fataliste et de croire en tant que citoyens internautes dans notre capacité à instaurer une nouvelle gouvernance du net et un nouveau modèle de création de richesses équitables pour tous. Et même si on doit commencer à 3 ou à 4 ! Merde !;-)
Comment from Philippe Vacheyrout: je pense que je serais plus à l'aise dans ce débat si vous m'y invitez, et si vous me laissez prendre quelques initiatives ;-)
Comment from Carine Baillie: Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a défendu aujourd'hui sur BFMTV-RMC le Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui n'est selon lui pas assez "sollicité" et devant lequel François Hollande prononcera bientôt un discours. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/06/01/97002-20120601FILWWW00364-cese-ayrault-l-estime-pas-assez-sollicite.php
Comment from Boris Perchat: J'ai oublié de préciser dans mon commentaire plus haut à propos du téléchargement... j'agis bien sûr en cohérence avec mes idées et je ne télécharge plus de contenus via l'internet depuis 2 ans et demi lorsque j'ai pris conscience qu'il était contre productif pour notre avenir (et même si j'étais de ceux qui télécharge peu de contenus). Mon fils n'a pas compris dans les premiers moments car la plupart de ses copains (pour ne pas dire tous) avaient l'habitude de demander à leurs parents.J'ai écris en 2010 sur ce thème en rappelant que c'est à nous internautes de montrer l'exemple : http://techtoc.tv/BorisPerchat--Boris-Perchat/blog/69/
Comment from Boris Perchat: @ Jean Michel BillautJ'ai lu l'article de Doctissimo. Vous tenter de transformer cette expérience difficile en une solution pour vous et les autres. Votre combat est admirable.Je ne sais pas comment je peux vous aider. Je me suis inscrit pour le moment à votre page facebook : Celaauraitpuvousarriver.comD'après ce que j'ai observé du milieu médical que je connais bien, je peux vous dire, et sans faire de lien particulier avec votre expérience personnelle, qu'il s'agirait en matière de santé 2.0 de faire aussi progresser les modèles de référence en terme de management des hommes. Il y a beaucoup de frustrations vécues de la part du personnel car beaucoup d'établissements sont dans une logique de rentabilité de plus en plus grande. Le personnel mal compris doit prendre sur lui et bien souvent ce sont des hommes et des femmes dévoués à la cause du patient qui font du mieux qu'elles peuvent. Bref on retrouve là des travers déjà observé dans les entreprises "plus classiques".Enfin, pour une participation à nos débats nous pourrions sans doute envisager une téléprésence si cela vous convient mieux.Merci pour votre partage
Comment from Boris Perchat: @ Jean Michel BillautJ'ai lu l'article de Doctissimo. Vous tenter de transformer cette expérience difficile en une solution pour vous et les autres. Votre combat est admirable.Je ne sais pas comment je peux vous aider. Je me suis inscrit pour le moment à votre page facebook : Celaauraitpuvousarriver.comD'après ce que j'ai observé du milieu médical que je connais bien, je peux vous dire, et sans faire de lien particulier avec votre expérience personnelle, qu'il s'agirait en matière de santé 2.0 de faire aussi progresser les modèles de référence en terme de management des hommes. Il y a beaucoup de frustrations vécues de la part du personnel car beaucoup d'établissements sont dans une logique de rentabilité de plus en plus grande. Le personnel mal compris doit prendre sur lui et bien souvent ce sont des hommes et des femmes dévoués à la cause du patient qui font du mieux qu'elles peuvent. Bref on retrouve là des travers déjà observé dans les entreprises "plus classiques".Enfin, pour une participation à nos débats nous pourrions sans doute envisager une téléprésence si cela vous convient mieux.Merci pour votre partage
Comment from Jean-Michel Billaut: je ne sais pas si mon combat est admirable comme vous dites... il n'y a pas que dans les ets de santé où il y a du stress, des frustations... Dans d'autres secteurs aussi... (la banque par exemple, que j'ai bien connue à mes dépens)... Le problème n'est pas là... mais dans l'organisation en utilisant les outils que nous avons aujourd'hui... Je pense qu'à personnels identiques dans la santé... avec le tres haut débit et les outils 2.0 on pourrait réduire les coûts de l'ordre de 15 à 20 %, et apporter un meilleur service de santé aux Français. C'est le sens de "mon combat admirable"...Cela commence à venir (demeter dans le Bas Rhin avec Toshiba - entrepatients, weda, carenity, hopes-project, etc..). Mais pas de vision d'ensemble de l'élite au pouvoir... Donc cela va se réformer mais pas la base...
Comment from Jean-Michel Billaut: Cela vous honore... Mais là n'est pas le problème.. le peuple télécharge : vox populi, vox dei... et ce n'est pas parce qu'une poignée de majors n'arrivent pas à modifier leur business model, que d'autres ne vont pas le faire... nous sommes en train de changer de monde... cela ne va pas se faire sans casse... Major ou pas vous aurez toujours de la musique d'une façon ou d'une autre...D'un côté vous avez ceux qui ne veulent surtout rien changer (l'élite en place) et de l'autre vous avez les "disrupteurs" à la steve jobs qui veulent prendre la place de l'élite actuelle (voir les théories d'Ibn Khaldoun)... J'ai rencontré hier une startup qui va complètement disrupter au niveau mondial le marché du factoring.. (un marché de 20 milliards $).. L'élite actuelle du factoring utilise de "vieilles technos" et dort sur ces 2 oreilles, engraissées qu'elle est par des marges grasses ... Pour l'instant elle ne voit rien venir... mais bientôt... Et que va-t-elle faire ? Elle va aller se plaindre aux gouvernements... "regardez ces méchants barbares..." gouvernements qui mettront en place un hadopi adhoc, qui espèrent-ils les protégera...Et rappelez vous : il n'y a plus de porteurs d'eau dans Paris... Ils se sont fait disrupter par l'inventeur du robinet... Donc si vous ne téléchargez pas ce qui vous honore... vous devriez aller jusqu'au bout de votre philosophie... Démontez vos robinets, prenez un seau et allez chercher de l'eau à la Seine.. Vous aurez probablement une petite chance de recréer la guilde parisienne des porteurs d'eau... ce qui naturellement donnera du boulot aux chômeurs...
Comment from Carine Baillie: Interview de Michel Barnier sur Acta, le très polémique traité commercial anti-contrefaçon (publié le 29/05/2012) : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/acta-michel-barnier-veut-faire-sauter-les-verrous-29-05-2012-1466392_506.phpThe United Nations, Controller of the Internet? http://mashable.com/2012/05/30/united-nations-internet/
Comment from Carine Baillie: Sculpteo : le 3D printing va devenir la 3ème révolution industrielle http://billaut.typepad.com/jm/2012/06/connaissez-vous-eric-carreel-from-paris-sculpteo-.html
Comment from : @Billaut > très bonne analyse, à ceci près qu'il manque une composante dans votre postulat : Vous oubliez ceux qui prônent le tout libre et gratuit (et oui ils existent aussi), et ceux là posent un réel au développement et à l'émergene de nouveaux modèles économiques, car sous couvert de défendre les libertés individuelles, à leur manière, ces derniers freinent tout capacité à ces nouveaux modèles tout aussi nécessaire d'émerger.Je sais que je ne vais pas me faire beaucoup d'amis suite à ce post, mais je me fatigue de cette constante hypocrisie collective autour de ces soi disants défenseurs du net. Je pense que les modèles de diffusion payants et gratuit se doivent de coexister, tout comme le libre et le propriétaire ont besoin l'un de l'autre pour se faire valoir...Et tant pis pour les trolls qui vont me tomber dessus..
Comment from Carine Baillie: http://techno.lapresse.ca/nouvelles/internet/201205/31/01-4530375-gp-du-canada-anonymous-met-la-main-sur-des-donnees-personnelles.php
Comment from Jean-Michel Billaut: heu.. si je comprends bien vous voudriez un retour au business model du Minitel.. ?? que l'on met à la poubelle ce mois ci... ou alors je n'ai pas tout compris... parce qu'avec le "libre" y'en a des qui gagnent des sous... et qui créent de nouveaux models...
Comment from : @billaut ABSOLUMENT PAS la vous avez tout FAUX et ca me navre que vous pensiez cela de ma part. Je ne souhaite absolument pas de retour à ce business là, surtout qu'ON Y EST déjà !!! l'idée c'est bien d'en sortir.. Mais il faut tout même ne pas céder à l'hypocrisie de la recherche du tout gratuit, comme on ne peut bien sur imposer le tout payant bêtement... je ne parle pas d'une bascule d'un extrême vers un autre mais bien d'un EQUILIBRE nécessaire entre le payant/ le gratuit , le libre ET le propriétaire !!
Comment from Jean-Michel Billaut: bon je n'ai pas tout compris... le libre et le propriétaire : il me semble qu'on l'a déjà ? quant à l'équilibre dites moi comment vous comptez faire.. précisément... pas de blabla..
Comment from : sans faire trop de blabla JE n'ai pas LA solution, en revanche j'aurai tendance à penser que la société civile et les Ayants droits devraient se mettre d'accord autour d'une table, et ce SANS intervention ni modération de l'Etat. A chnque fois que le gouvernement à mis son grain de sel pour tenter de "reguler" ou "faire de la pédagogie" on a vu le résultat...Bref que les principaux intéressés et surtout les principaux concernés discutent DIRECTEMENT l'un avec l'autre et amha on aurait gagné déjà beaucoup de temps plutôt que de passer par la case "débats" à l'AN pour l'Hadopi par exemple.. et surtout le débat aurait vraiment été traité intelligemment...Voilà désolé si mes suggestions vous paraissent un peu au raz des pâquerettes, mais je n'ai jamais prétendu savoir à moi tout seul comment régler le problème qui nous préoccupe..et d'ailleurs si nous en discutons à travers ce fil de discussions c'est pour trouver une solution.. Ensemble.. non ?
Comment from Jean-Michel Billaut: perso je pense qu'il faudrait revoir toute la législation du copyright... plutôt que de la garder en l'état.. c'est je pense ce qui va se passer- avec le partie pirate ou non .. cela va prendre du temps... mais cela se fera. D'ailleurs c'est en train de se faire.. par exemple les scientifiques commencent à ne plus publier dans les revues 1.0 adhoc (avec un copyright d'enfer)... mais directement sur le Net.. et c'est comme cela que l'accumulation de savoirs augmentent à vitesse grand V pour l'Humanité... cela naturellement ne plait pas à l'élite 1.0 .. Mais peut-être en faites vous partie ?
Comment from : "cela naturellement ne plait pas à l'élite 1.0 .. Mais peut-être en faites vous partie ? " alors sincèrement ce serait bien la PREMIERE fois que l'on m'associe à une quelconque "élite", et je ne vous cache pas que j'en sourie :)la réforme du droit d'auteur se fera effectivement bon gré mal gré , je vous rejoins dessus, mais ce serait un leurre que de penser que TOUTE diffusion sur Internet se fera complètement gratuitement au final... Je persiste et je signe :) je pense sincèrement qu'il s'effectuera un EQUILIBRE entre 2 mode de diffusion gratuit/payant, car dans le cas ou l'un prédominerait sur l'autre il y aurait forcément un clivage, déjà entretenu par une autre "elite" déjà en place et autoproclamée
Comment from Jean-Michel Billaut: bon ben nous sommes d'accord alors... perso je n'ai jamais dit que tout sera gratuit, ou tout sera payant.. Quant à l'équilibre laissons les gens le trouver... pas besoin de faire des lois pour cela pour éviter un éventuel clivage... et même s'il y avait un clivage où est le problème... ? Et comment voulez vous l'empêcher ? le réduire ? D'ailleurs comment observer vous le clivage ? Qui déclare qu'il y a clivage ?
Comment from : le simple fait d'avoir réussi à créer l'opposition entre les artistes et leur public, à travers les "débats" sur l'offre légale et le téléchargement illégal en est une preuve... le simple fait d'apposer une étiquette sur les "bons" internautes et les "méchants pirates " aussi . Le clivage n'est pas déclaré, il existe.. de fait.. non ?
Comment from Boris Perchat: @ Billaut @ LaurentEt bien je vois que vous ne chômez pas durant mon absence... ;-)Effectivement ce n'est pas parce que je ne télécharge plus que je veux donner raison aux majors. La solution est au delà du tout payant et du tout gratuit comme le précise Laurent. Dans l'article ci-dessus cité écrit il y a 2 ans je précisais déjà la chose : http://techtoc.tv/BorisPerchat--Boris-Perchat/blog/69/>Effectivement le problème c'est d'avoir créer un clivage duquel personne ne veut sortir un peu comme la gauche et la droite en politique où chacun se regarde en chien de faïence mais en fin de compte participe au même jeu de dupe et entretien le même paradigme SANS s'en rendre compte (ou en feintant de ne pas s'en rendre compte ?). Oui je le répète en téléchargeant vous faites sans vous en rendre compte le jeu des majors et les majors sans s'en rendre compte sont responsables de l'apparition du téléchargement P2P et consort. Il est temps de casser ce clivage et de se mettre autour d'une table mais là attention Laurent ... la société civile et les ayants droits, oui ! mais sans oublier le plus important dans l'histoire, à savoir que ce soit des internautes qui tiennent les reines. Nous inviterons TOUTES les parties prenantes et nous discuterons entre nous de l'étape suivante sachant qu'on peut tenter dans un premier temps d'oublier tout ce qui s'est dit sur le sujet jusqu'à lors et afin d'esquisser des pistes inédites (et audacieuses) qui auront pour fil rouge une volonté ferme de sortir des logiques binaires (payant / gratuit, pirates / majors, etc.).
Comment from Boris Perchat: A ce stade où nous en sommes je pense que nous devrions envisager le débat sur la gouvernance de l'internet par le peuple des internautes, en reprenant notamment la question du téléchargement comme premier chantier pour les internautes.http://techtoc.tv/event/3509/usages-du-web-social/subversive-tv/une-gouvernance-de-l-internet-par-le-peuple-des-internautes-est-elle-envisageableJ'ai sous titré le débat selon la formule suivante : Les internautes peuvent-ils mettre fin aux rivalités pour le contrôle de l'internet et faire de ce dernier un vecteur d'évolution de notre civilisation ? Comment ? Or justement nous commençons à avoir notre "comment".Laurent, Jean-Michel, qu'en dites vous ?
Comment from : j'en dis déjà que l'on devrais peut être en garder pour le plateau et un peu moins pour ce fil de discussion qui commence à se faire long..:)Blague à part je trouve que cette accroche est assez pragmatique mais qu'il faudra donc inviter sur ce plateau des personnalités qui ne tomberont pas dans le piège de la joute verbale politicienne :)
Comment from Boris Perchat: Je suis sûr que nous en avons encore plein à livrer sur le plateau... ça promets ! Des suggestions de "personnalités" ?
Comment from Jean-Michel Billaut: vous voulez causer de gouvernance ? perso je ne sais pas trés bien ce que cela veut dire dans le changement de paradigme/civilisation en cours...un internaute vient de poster un comment sur mon blog suite à l'e-interveiw d'Eric Carreel de Sculpteo..... je vous le livre à votre sagacité légendaire..Beaucoup de personnes souhaiteraient, que le 3D printing leur permet de remplacer, à moindre frais, une pièce de leur machine à café qui s'est cassée, en commandant la pièce sur internet.D'autant que la crise économique, la prise de conscience lente mais certaine que nous disposons, à l'échelle de la planète, de ressources finies, nous incitent à réparer et non jeter.Dans ce cas, le 3D printing adresserait un marché secondaire, celui de la pièce de rechange, à condition que notre industrie 1.0 nous ponde désormais des produits "3D printing compliant".Cependant en l'état actuel, il n'y a sans doute rien à attendre de cette industrie 1.0 qui a tout fait jusque là, pour réduire la durée de vie de ses produits, dans un souci constant et tenace d'optimiser sa marge.C'est de l'alliance du 3D printing et de l'open source que pourrait venir le miracle !Avec l'open source, on dépasse largement le marché de la pièce de rechange, on bascule dans une nouvelle société. Combiné au 3D printing, c'est la quasi totalité des objets usuels qui serait adressée.Mais les 2 phénomènes doivent encore évoluer : il nous faudrait un wikipédia des objets (qui engloberait également les objets de l'industrie 1.0 !!). Je tape la marque de ma cafetière et j'ai plus qu'à relever l'identifiant de la pièce qui me manque. Etant entendu que ma prochaine cafetière sera sans nul doute un modèle open-source. Le 3D printing devrait, quant à lui, être multi-technologies pour pouvoir utiliser le bois, les métaux etc.L'histoire du logiciel libre est sans doute très précieuse pour voir comment réorganiser notre production d'objets, définir les nouveaux métiers : étudier l'articulation entre le monde marchant et le monde libre.Miser sur le 3D printing seul (indépendamment de l'open source) en fait un phénomène tout à fait marginal à mon sens (celui des Mugs).Peut être faudrait-il qu'un mastodonte industriel ait l'audace de faire du 3D printing sous license ou s'y soit résigner avec la fin de production de masse 1.0 !!
Comment from Frédéric Bascuñana: c'est peut-être le moment de réussir à fusionner le Billautshow et le "TOCshow", j'ai un créneau de dispo le 18 juin. On peut vous recevoir "virtuellement" via skype vidéo bien sûr, le studio est équipé pour que les intervenants vous voient bien sur grand écran. je finance ce plateau.Je suis néanmoins d'accord, il faut agir. On parle trop.Comment donc faire d'un petit plateau TV un levier utile ?La question reste posée.
Comment from Frédéric Bascuñana: Philippe,Arrêtez SVP de fourguer à toutes les sauces l'identité numérique, vous m'êtes sympathique mais je vais pas tarder à devoir vous blacklister.Un peu de respect pour les efforts très généreux de Boris qui tente d'encadrer ce débat, on le voit, avec beaucoup de coeur et de conviction, ce serait un peu égoïste de récupérer le débat pour votre promo.merci de votre compréhension.
Comment from Frédéric Bascuñana: Excellent développement dans le contexte du sujet proposé par Boris !En tout cas moi M'Sieur je l'ai vu utilisé par Tom Cruise dans Mission Impossible 4 et ça m'a permis de comprendre le miracle que sera demain le 3D printing quand il ne sera plus réservé qu'aux seuls agents secrets ;-))
Comment from Frédéric Bascuñana: Laurent tu confonds un clivage et une série d'étiquettes journalistiques qui d'ailleurs ne sont pas aussi monolithiques que tu le suggères (non les pirates ne sont pas toujours dépeints comme des voyous ;-) ).ce que JM Billaut suggère c'est que le clivage n'est pas plus une réalité tangible que pourrait l'être une gouvernance en la matière (vouée à l'échec). Et c'est heureux puisqu'une gouvernance présenterait justement, ce risque-là : cliver.Je partage cette analyse : laissons les gens s'entendre, autrement dit, de façon peut-être plus cynique, laissons le darwinisme faire son oeuvre, Internet nous y contraint de toute façon.La prise en compte d'une réalité darwiniste nous obligera à aborder le problème comme il faut en cessant de vouloir adapter Internet à nos besoins, et en essayant de s'adapter à lui au contraire.C'est pourquoi la seule réponse pour moi à la question posée sur cette page c'est : "on verra bien." Parce que rien de ce que nous pourrions faire de plus n'aurait pour autre conséquence, au mieux, qu'un jeu à somme nulle et sans impact sur la matrice, au pire, affecterait et retarderait les effets inévitable de l'alchimie 2.0 à échelle globale.
Comment from Jean-Michel Billaut: ben là je suis d'accord... je n'avais pas osé utilisé le mot darwinisme... mais c'est exactement cela.. d'ailleurs ne sommes nous pas - nous les Homo Sapiens - une création de l'évolution darwiniste ?
Comment from Boris Perchat: C'est bien que vous citiez Darwin... mais rien ne dit que l'on va conserver sa fameuse théorie alors que nous vivons une période transitoire de l'évolution de l'humanité. Il est même sûr qu'elle va être mis en touche par une autre théorie plus conforme à notre perception de la réalité.Nombreux sont les détracteurs de Darwin aujourd'hui et c'est sans doute le signe qu'en coulisse une nouvelle théorie est en gestation qui va révolutionner notre manière de nous percevoir dans le tout. En ce qui me concerne je fais le pari qu'elle sera une théorie de la collaboration (pour faire simple). Il faudra que je pense à écrire sur le sujet sur mon blog très bientôt ;-)Si vous prenez un peu de recul concernant sa théorie vous vous apercevrez qu'elle est créatrice d'un clivage "monstrueux" : elle nous dit qu'il y a ceux qui s'adaptent et ceux qui n'y arrivent pas et qui en conséquence disparaissent... En fait on est intoxiqué par cette vision des choses, par ce paradigme. Et si ce clivage ne vous choque pas c'est que vous êtes contaminé sans le savoir ;-)Je vous rappelle en outre que la théorie de l'évolution actuelle part du postulat qu'il y aurait formation hasardeuse de la vie à partir de la matière inerte. Et c'est ainsi qu'aujourd'hui vous voudriez laisser les choses se faire entre des parties qui s'opposent par exemple entre les internautes adeptes du téléchargement en tout genre et les majors. Que la compétition commence et que le meilleur gagne ! La magie de la sélection naturelle va les départager et il est un peu près sûr que l'ancienne espèce (les majors) n'est pas suffisamment agile (de corps et d'esprit) pour rivaliser avec la nouvelle (les internautes) et va disparaitre.Sauf que ... rien ne se passe comme prévu et que ça tourne au vinaigre. CELA NE VOUS CHOQUE PAS que les internautes adeptes du téléchargement ait donné naissance à une entreprise "monstrueuse" comme Mégaupload ? Vous n'avez pas l'impression d'être revenu à la case départ ? Voire même d'amorcer une descente ? Voulez-vous découvrir quels autres monstres nous attendent dans l'escalier qui mène tout droit à la cave de l'ignorance ? (et ne vous attendez pas à y trouver du bon vin :-)Vous suggérez de "laisser les gens s'entendre" mais là c'est irréaliste parce qu'ils ne s'entendent pas du tout ! Et bien au contraire un peu comme dans une guerre de tranchée ils campent chacun sur leur position tentant parfois des avancées sévèrement réprimandées par le camp adverse. Une guerre de tranchée ça peut durer... et ça coute très très cher aux 2 camps. Il y a nécessité d'un pilotage délibéré de tout ce dossier c'est à dire d'une gouvernance d'un nouveau type pour s'élever des clivages et affirmer une vérité plus élevée que celle à laquelle nous sommes enchainée.@ Billaut : on ne parle pas de faire de nouvelles lois, bien au contraire... @ Frédéric, je ne comprends pas... une gouvernance n'est pas source de clivage. Et bien au contraire, elle suppose une participation de toutes les parties prenantes. Pourrais tu préciser ta pensée ? :-)RIEN QUE le fait que nous ne soyons pas d'accord prouve bien qu'il y a nécessité d'un débat ! Il y a 2 visions différentes et il ne s'agirait pas de les ignorer chacun dans leur coin au point qu'elle ne tente pas une communication, une conversation, car alors elle pourrait à leur tour entrer en rivalité et former un clivage (merde encore un :-)) Nous sommes suffisamment éclairés pour ne pas laisser cela arriver. Non ? Croyez moi il y aura de plus en plus d'internautes qui penseront comme Laurent et moi. ha au fait pour ceux que cela intéresse, les détracteurs de Darwin : http://fr.wikipedia.org/wiki/Historique_des_critiques_des_th%C3%A9ories_de_l%27%C3%A9volution
Comment from Philippe Vacheyrout: Au risque de me faire blacklister, permettez moi Frédéric de ne pas partager votre point de vue sur le clivage est la gouvernance qui est synonyme de "Alliance" justement pour réduire les clivages, et je partage totalement le point du vue de Boris "Il y a nécessité d'un pilotage délibéré de tout ce dossier c'est à dire d'une gouvernance d'un nouveau type pour s'élever des clivages et affirmer une vérité plus élevée que celle à laquelle nous sommes enchainée." Je vois poindre une alliance dont l'origine remonte au "club de l'Arche" et ou Capucine.net s'est nourrie des doléances du cahier remis à Lionel Jospin et au procès de l'internet organisé par Olivier Iteanu, ainsi que la fête de l'Internet avec Fred Forest, désolé de vouloir encore "fourguer à toutes les sauces l'identité numérique" et si j'interviens peut être maladroitement c'est parce que je respect et que je partage les points de vus de Boris et Laurent et que j'aimerai y associer les 2000 internautes qui suivent @capucinenet1 histoire de relancer le débat sur 'l'Alliance pour la Planète" et sur la gouvernance de l'Internet et par l'Internet pour passer du virtuel au réel sur le terrain dans les collectivités territoriales avec le Web 2.0 au quotidien.
Comment from Jean-Michel Billaut: "conserver sa fameuse théorie" ? curieuse opinion... je ne connais aucun scientifique aujourd'hui qui ne remette en cause cette "théorie"... et l'irruption de la génomique semble scientifiquement confirmer "cette théorie"... Par contre vous avez raison... l'avenir va-t-il "conserver" l'évolution darwinienne des Homo Sapiens ? Certains pensent que la mécanique de l'évolution darwinienne va s'arrêter... Ce qui implique que le génome de l'homo sapiens va se déliter.. C'est un peu embêtant... Ce qui voudrait dire que nous ne sommes pas "le summum de la création"...Donc si vous remettez en cause cette "théorie" vous êtes forcément adept de "la théorie de l'intelligent design" ?
Comment from Carine Baillie: Boris, non seulement de personnalités mais de qq méthodes aussi ;) http://www.slideshare.net/Bluenove/presentation-par-bluenove-canada-lors-de-la-conference-du-14-mai-2012-montral
Comment from Carine Baillie: Frédéric pourrait demander à Sébastien Brunet, Responsable du Living Lab Augmented Learning à la Direction de l'innovation du CNED.Pierre Métivier, s'il a le temps, a aussi un bon réseau phttp://sanscontact.wordpress.com/2012/06/04/mettre-linnovation-a-la-disposition-de-tous-en-revolutionnant-les-produits-et-les-services-de-la-vie-quotidienne/
Comment from Carine Baillie: Pour les miracles, cela s'annonce hard... @3DPrint_news RT @shiftlaw The 3D printing piracy war has started: figurine maker hits design sharing site with a takedown notice http://bit.ly/LpTGJ1Since 2003 there has been large growth in the sales of these machines... http://en.wikipedia.org/wiki/3D_printingL'usage qui en est fait reste un sujet de recherche et de débat... http://fr.wikipedia.org/wiki/Impression_3D
Comment from Boris Perchat: Je vois Monsieur Billaut que vous aimez provoquer vos interlocuteurs ;-)Après Laurent c'est mon tour si j'ai bien compris ... et c'est tant mieux ;-)Bon puisque vous voulez savoir... je ne suis adepte d'aucun courant ou idéologie (lisez mon blog SVP). J'essaye de comprendre par moi-même et d'avoir une indépendance d'esprit et c'est pour cela que j'aime bloguer car cela me laisse la liberté d'exprimer le fruit de mes méditations. Vous pensez que je suis "forcément de l'intelligent design" parce que je ne vais pas dans le sens de la théorie darwinienne. Mais pourquoi serais-je automatiquement fromage si je ne prends pas de dessert ? Vous faite ce raccourci parce que moi-même j'ai été un peu rude dans mon affirmation et ai bousculé vos certitudes, n'est ce pas ;-)Alors laissez moi préciser : il y a sans doute un peu de vrai dans Darwin mais tout prendre pour argent comptant et s'attendre à ce qu'elle tienne encore le haut du pavée est une erreur car le principe de toute théorie c'est d'être remise en cause un jour ou l'autre, une théorie n'est jamais LA REALITE, c'est une théorie qui nous convient jusqu'à la prochaine.Vous dites : "je ne connais aucun scientifique aujourd'hui qui ne remette en cause cette théorie" mais alors donnez moi le nom d'un scientifique qui ait prouvé parfaitement et exhaustivement sa théorie. Si elle si bonne que ça elle devrait expliquer toutes choses qui évolue ici bas n'est-ce pas et en un tour de bras ? Et bien je pense que vous n'en trouverez pas et il en est ainsi de beaucoup de théories.Cette théorie de l'évolution est la plus acceptable compte tenu de notre connaissance de la réalité mais elle n'est pas parfaite et comporte des zones d'ombre (chainon manquant notamment). Cependant elle nous a fait avancer comme même. Et c'est ainsi en science, la physique newtonienne semblait "parfaite" en son temps jusqu'à ce que Einstein la bouscule, et que lui-même soit remis en cause par la physique des cordes. Maintenant c'est vrai que ces 3 approches de la physique coexistent car chacune est "vraie" selon l'échelle de l'univers à laquelle on se situe (Newton pour notre planète et ses pommes, Einstein pour notre univers proche et la physique des cordes pour l'univers étendu).Et bien sans doute faut-il s'attendre à la même chose pour la théorie de l'évolution, Darwin est tout prêt d'être détrône de son piédestal par une autre approche qui coexistera avec la sienne et peut être même la doublera (les théories de la terre plate et de la terre comme centre de l'univers se sont fait renversées par la vision copernicienne). Cela n'a rien d'exceptionnel, c'est même très banal.Nous sommes dans un telle période de l'histoire de l'humanité où les changements vont toucher jusqu'à nos connaissances fondamentales et notre paradigme dominant c'est à dire notre représentation du monde dans lequel nos théories naissent. Attendez vous à voir vos certitudes s'écrouler. N'a-t-on pas découvert récemment que la vitesse de la lumière pouvait être dépassée, vitesse dont on pensait pourtant qu'elle était infranchissable (et même si cela reste encore à confirmer).http://www.maxisciences.com/vitesse-de-la-lumi%E8re/decouverte-inattendue-de-particules-qui-depassent-la-vitesse-de-la-lumiere_art17193.htmlSommes nous le summum de la création ? demandez vous ... et bien ce n'est pas la question et d'ailleurs si vous adhériez tant que cela à Darwin ce n'est pas la question que vous poseriez... puisque "la création" fait plus référence au courant religieux ;-)Ce qui importe plus je pense c'est de bien prendre conscience de ceci : des changements de civilisation et de paradigme, il y en a eu. Maintenant du fait de nos moyens de communication et notamment l'internet nous vivons le notre avec une conscience SANS AUCUN DOUTE plus aiguë que nos ancêtres. Tout le monde parle de crise, de changement, de nouveau modèle, de civilisation mais alors qu'est ce qu'on attend pour amorcer DÉLIBÉRÉMENT ce passage en faisant le pari que notre intelligence et nos aptitudes humaines et notamment la collaboration vont faire la différence ?
Comment from Jean-Michel Billaut: Effectivement j'adore titiller le gaulois et ses certitudes philosophiques ... La théorie de Darwin n'est plus une théorie.. Galilée en son temps avait bâti une théorie - considérée comme telle par ses détracteurs, lesquels affirmaient dur comme fer que la Terre était le centre du Monde.. et puis vous connaissez la suite... le pauvre Galilée a failli être brûlé vif (faut se méfier des Homo Sapiens - very dangerous people..)Donc j'ai eu l'occasion de discuter avec Copens (célébre paléoanthropologue et sa théorie "out of africa" admise aujourd'hui par environ 90% des scientifiques... - là c'est encore une théorie...) ou des spécialistes du génie génétique (notamment de l'ADN des mitochondries)... Si j'ai tout compris, ces braves gens vous disent qu'heureusement que l'évolution a joué depuis la cellule initiale...Je ne vous suit pas non plus quand vous écrivez : "Tout le monde parle de crise, de changement, de nouveau modèle, de civilisation mais alors qu'est ce qu'on attend pour amorcer DÉLIBÉRÉMENT ce passage en faisant le pari que notre intelligence et nos aptitudes humaines et notamment la collaboration vont faire la différence ?"Ce n'est pas exactement comme cela que fonctionnent les sociétés humaines... Un certain nombre d'homo sapiens ne VEULENT pas délibèrement amorcer ce passage... La raison est simple : ils veulent garder leur pouvoir, leur richesse, etc... qu'ils ont accumulés avec d'anciennes technos sur lesquels ils ont bâti d'anciens business model... D'où blocage... Dans le domaine de la musique arrivent usenet, napster, kazaa, bitorrent, megaupload... Ceux qui ne veulent pas "du passage" (les majors) crient au vol... Forcément avec les lois en vigueur on peut considérer que c'est du vol... Mais les internautes, tels des objets "darwiniens", vont obliger le système à se modifier, et surtout à modifier les lois sur le copyright ... et pour cela il n'y a pas besoin de faire de longs discours... c'est un rapport de force... Quant à l'intelligence de l'homo sapiens... C'est Bertrand Russell qui écrivait... "si je recevais la toute puissance, avec des millions d'années pour expérimenter (à la Darwin), je penserais pas à me vanter de l'homme comme le résultat de mes efforts... "Passez une bonne soirée... et lisez donc "la mort de la mort". C'est encore plus grave que la vitesse de la lumière... Quant les gens vont pouvoir tripoter leur génome de chez eux (notre génome, notre OS est le résultat d'un micmac darwinien absolument incroyable..), là on va commencer à rigoler...
Comment from Boris Perchat: mais je sais bien qu'ils veulent garder leur pouvoir et leur richesse. Mais dites moi quelles sont les motivations en face des patrons de start up vous qui les rencontrez très souvent ? C'est sûr que la patron de Mégaupload dont a enfanté le téléchargement a des sentiments très nobles à propos de ses utilisateurs, de l'avenir de l'internet et de la société toute entière. Tu m'étonnes ! Mégaupload artisan du "passage" ? c'est plutôt d'un transfert dont le patron de cette start up est l'artisan, d'un transfert de pouvoir et de richesses vers sa propre personne. et vous avez raison c'est juste "un rapport de force" pour s'accaparer ce que les autres avaient accumuler. Et tôt ou tard le même cirque recommencera, bref on est pas sortie de l'auberge. Encore une fois ne vous y trompez pas ce n'est pas un changement de paradigme dont il s'agit c'est juste un transfert de pouvoir. Il y a sans doute quelques exceptions parmi ces patrons de start up et c'est ces exceptions qu'on aimerait voir.Je vous parle de patrons qui ne se contentent pas de flairer le bon filon et de l'exploiter donc mais qui sont animés d'une vision et de la volonté de changer le monde sinon d'en créer un nouveau fondé sur un paradigme plus éclairé. Il en existe sans doute. Vous en connaissez vous ? Pourquoi ne pas les invitez à nous rejoindre ?Il y a ceux aussi qui étaient adeptes du paradigme de la compétition et qui commencent à comprendre qu'on ne pourra plus continuer comme avant, que l'on vit en sursit. Ceux là sans doute beaucoup plus nombreux sont une chance également car ils peuvent amorcer une changement de comportement et de valeurs et donc de business modèle.
Comment from Boris Perchat: cela n'a rien de personnel contre Kim Dotcom mais quand je vois qu'on tente d'élever sa start up au rang de modèle ...
Comment from Boris Perchat: Merci Frédéric
Comment from Boris Perchat: Je n'avais pas encore vu ce message ... faut dire qu'on les accumule ;-) et bien c'est une bonne nouvelle ! Merci FrédéricMaintenant je vais m'attacher au "Comment donc faire d'un petit plateau TV un levier utile ?"
Comment from Boris Perchat: Le 3D printing peut faire l'objet d'un débat au sein de cette thématique sur la crise et l'internet effectivement. Très bonne chose !J'hésite à commenter ce thème maintenant car si nous commençons je crains que nous n'en terminions tellement il est vaste or ce qui nous importe aujourd'hui c'est un débat sur la gouvernance en préparation et j'aimerais me concentrer dessus. Je rappelle le lien vers le débat sur la gouvernance : http://techtoc.tv/event/3509/usages-du-web-social/subversive-tv/une-gouvernance-de-l-internet-par-le-peuple-des-internautes-est-elle-envisageable
Comment from Jean-Michel Billaut: ben c'est simple, ils veulent faire la même chose ! Emperors versus barbarians comme disait JL Gassée.. Les empereurs veulent garder leur position, les barbares veulent la prendre.. c'est comme cela depuis la révolution agricole...
Comment from Carine Baillie: Boris, pardonnez-moi une remarque un peu triviale, mais pour l'audimat et le financement des plateaux TV, peut être que vous auriez davantage de succès autour de thèmes comme : - la santé (avec des participants comme Laurent Alexandre... ce serait top, Jean-Michel)- l'e-commerce et l'internet des objets- la formation tout au long de la vie et le e-learning- gamification et société de divertissements - les smart grids et la transition énergétique (cf. la troisième révolution industrielle de Jeremy Rifkin)- l'open innovation et les réseaux sociaux d'entreprises- crowndfunding, crowndsourcing et cost killing- éco-conception, développement durable et images de marque - nouvelle économie et nouvelle bulle internet
Comment from Carine Baillie: j'ai oublié qu'il y a aussi la domotique, la robotique...
Comment from Boris Perchat: Oui c'est tellement tentant et puis il faut bien s'en sortir dans la vie non ? Je ne leur en veux pas personnellement. J'aurais pu suivre le même chemin.Ceci étant dit ne serait-il pas temps d'envisager de sortir de cet âge du fer qui dure ? Ne serait-il pas temps d'envisager de sortir de ce cercle de toute façon insuffisamment vertueux pour répondre aux défis complexes posés par la crise ? Tout n'est pas à jeter bien entendu mais il y a sans doute une autre manière d'aborder les choses. Il y a un cercle véritablement vertueux pour tous et auquel l'internet fournira des rouages essentiels. Un modèle non pas seulement redistributeur de richesses mais créateur de richesses. Nous pouvons le trouver... si chacun y consacre un peu de son intelligence.
Comment from Boris Perchat: Oui Carine les sujets que j'ai présentés dans l'onglet white papers (doc "les débats") sont bien des suggestions. Cette liste peut donc changer. Vous faites bien d'en soumettre une autre. Merci ! (et sachez que rien n'est trivial sur cette page ;-)Parmi les thèmes que vous citez certains peuvent remonter de nos discussions et être adoptés comme une évidence. Et d'ailleurs cette page de commentaires nous sert à cela, à faire remonter les sujets que nous pourrons co-décider de poursuivre en plateau. A chaque fois l'objectif visé sera bien de relier chaque débat au contexte de crise + changement de paradigme + recherche d'un nouveau modèle de création de richesse. Car l'objectif final est bien concret. Aujourd'hui c'est encore un peu incertain et nous cherchons nos marques mais je suis confiant et je pense que nous allons trouver au fil de nos discussions une approche qui va faire ses preuves (j'en ai suggéré une dans l'onglet "white papers" doc "méthodologie" dont nous pouvons nous inspirer).Je voudrais ajouter que les parmi les sujets que j'ai proposés certains font référence à des fondamentaux de l'internet qui sont passés au second plan mais qui n'en reste pas moins sans doute des mines d'enseignements pour répondre à la question qui nous réunis aujourd'hui et je pense notamment à la cyberculture... ça nous parait loin, voire désuet, mais ne sous estimons pas son message car alors nous pourrions nous priver d'une partie de notre réponse. Je sais la tâche peu paraitre un peu complexe mais à plusieurs cerveaux soyons confiant dans notre capacité à apporter en face une réponse tout aussi complexe qui fera mouche ;-)A nous de ne pas oublier aussi qu'il y a beaucoup de choses déjà abordées à propos des thèmes dont vous parlez dans TechToc... et même si cela n'avait pas été évoqué spécialement selon un contexte de crise comme pour nous. Prochainement, nous allons avoir besoin d'un premier débat, un débat 0, dont je parle en introduction de cette page, dans lequel nous allons répondre à ces questions et dresser une liste des débats que nous aurons co-défini. Et si certains ne trouve pas leur financement par la suite, au minimum auront-ils une page sur laquelle nous pourrons échanger et parvenir à identifier une pièce du puzzle.Vos réactions à toutes et tous sont les bienvenues ;-)
Comment from Boris Perchat: @ Billaut Vous écrivez plus haut : "vous voulez causer de gouvernance ? perso je ne sais pas trés bien ce que cela veut dire dans le changement de paradigme/civilisation en cours..."et bien Carine nous a livré un lien qui peut vous éclairer : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/acta-michel-barnier-veut-faire-sauter-les-verrous-29-05-2012-1466392_506.phpUne fois l'article lu, prenez connaissance du premier commentaire livré par un internaute intitulé "Mais qui sont-ils ?"Cet internaute rejoint ce que l'on dit sur la page du débat sur la gouvernance.
Comment from Boris Perchat: le mieux maintenant est de parler de gouvernance sur la page du débat qui lui est consacrée : http://techtoc.tv/event/3509/usages-du-web-social/subversive-tv/une-gouvernance-de-l-internet-par-le-peuple-des-internautes-est-elle-envisageablemerci de commenter là bas donc ;-)
Comment from Boris Perchat: @ Billaut à propos du 3D printing ... beaucoup de chose à dire mais voici une première réponse à votre sollicitation Le 3D printing est-il une nouvelle révolution industrielle ? Vous voulez dire à lui tout seul ? Je ne parierais pas là dessus. Et pourquoi ne pas y adjoindre la vision de Rifkin qui parie lui sur une troisième révolution industrielle introduite par un partage de la production de l'énergie via l'internet ? Si on parvient à maitriser notre production et consommation d'énergie, à trouver l'équilibre, les changements seraient sans doute plus radicaux, non ? Le 3D printing cumulé au partage de l'énergie sur l'internet pourrait être bien plus prometteur...Mais il y a une question plus important encore à se poser que de savoir si la 3D printing doit être notre nouvelle coqueluche et cette question est : pourquoi devrions nous contenter d'une "simple" révolution industrielle supplémentaire ?Il se pourrait en effet que nous vivions bien plus qu'une simple révolution industrielle. Bien sûr seul le recul historique répondra à cette question, cependant étant donné l'ampleur de la crise que nous traversons, qui est globale et complexe au point de nous obliger à dépasser nos certitudes habituelles dans tous les domaines, il semblerait que nous soyons en train d'enfanter de quelque chose d'inédit et de gigantesque. Nous vivons peut être une période de l'évolution caractérisée par une conjonction inhabituelle laquelle contient non seulement une révolution industrielle, mais aussi une période de découvertes et d'expansion des connaissances à l'image de la Rennaissance, et de surcroit une nouvelle étape de l'évolution de l'homos sapiens. C'est peut être d'ailleurs une des particularités de notre époque transitoire : nous devinons le potentiel transformateur inhabituel de notre époque et nous nous demandons ce que nous allons en faire. Il y a de quoi être désarmé car c'est un exercice inhabituel pour les êtres humains que nous sommes. Il y a aussi de quoi s'en réjouir car il est devient alors possible de sortir des cadres limitatifs en vigueur depuis des siècles (voire plus ? des millénaires ?). C'est pour cela qu'une remise en cause de la théorie de Darwin ne doit pas nous faire peur ni même celle d'Adam Smith sans oublier celle de l'univers (cosmologie).Cette parenthèse étant faite, intéressons-nous au 3D printing et voyons s'il peut constituer une pièce de notre puzzle dans notre tentative de constituer un modèle de sortie de crise.Je n'irai pas par 4 chemins : la solution finale envisagée dans le texte est séduisante mais elle me semble relever en grande partie (j'ai pas dit totalement) du fantasme. Ben oui désolé ... Car en effet, avant que nous parvenions à imprimer une cafetière open source et tout autre objet de la vie courante il va nous en falloir du temps et de l'énergie ce dont nous ne disposons pas forcément en une telle quantité, car il aura fallu que nous maitrisions toute la chaine de création de la conception 3D jusqu'à l'assemblage des pièces par l'utilisateur en passant par la maitrise des matières premières constituantes des objets. On parle de bois et de métaux, c'est bien... mais envisager une matière première générique ne serait pas inintéressant non plus soit dit au passage (pourquoi pas du sillicon ou un matériau composite ?). Essayons de ne pas aborder cette opportunité offerte par le 3d printing avec un seul réflexe consumériste car alors nous ne ferions qu'alimenter la pression déjà colossale exercée sur les ressources naturelles du fait de leur exploitation intensive.Essayons de ne pas aborder cette opportunité également en cherchant à faire "la nique" (pardon) à ceux qui détiennent l'outil de production industriel (encore ce clivage "empereurs vs barbares") car une telle approche me semble être promise à l'échec. Nous n'aboutirions qu'à un déplacement de pouvoir et qui enfantera sans doute de nouveaux monstrueux Megaupload. Cela ne suffira pas. On a besoin d'être plus ambitieux et plus disruptif que cela si l'on veut éviter THE collapse ou tout au moins sortir du schéma dans lequel nous sommes enfermés.Bref avec le 3D printing essayons d'avoir un vraie vision pas simplement une pulsion.
Comment from Boris Perchat: Des chercheurs du MIT préviennent : La croissance va s'arrêter.... et l'effondrement survenir en conséquence.http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/25/la-croissance-mondiale-va-s-arreter_1707352_3244.htmlMais je vous le demande : faut-il que nous attendions d'être au pied du mur pour réagir et envisager enfin un nouveau modèle de création de richesses ?Nous avons pourtant encore le temps de préparer cette sortie de crise sans trop de casse en nous mettant au travail maintenant.
Comment from Jean-Michel Billaut: ca cause beaucoup, mais on ne fait pas grand chose... en ce qui me concerne avec mes petites mains, j'ai proposé aux élus des Yvelines qui ont décidé de fibrer le département (une première marche vers une autre civilisation) d'aller voir les gars d'Amsterdam (ville fibrée) qui a mis en oeuvre autour de la ville des 10aines de centres de télétravail... pour éviter les déplacements pendulaires.. réduire donc les temps de transports, le CO2, le stress, les coûts... Du coup des m2 se libèrent en centre ville (mais je ne connais pas l'impact sur le prix du m2..).. et vous vous faites quoi ?
Comment from Carine Baillie: The trajectory of progress http://www.youtube.com/watch?v=n_7_HmjRpSA&feature=youtu.beDécret relatif aux attributions de Fleur Pellerin au Journal Officiel http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025990890&dateTexte=&categorieLien=idLa publication d’un livre remue en ce moment la communauté des experts en marketing digital outre-Atlantique. Il s’agit de «The intention economy» de Doc Searls. Doc Searls avait participé en 1999 à la rédaction du «ClueTrain Manifesto» , un manifeste en 95 points qui présentait une vision inédite du commerce et du marketing. Un texte qui selon The Wall Street journal décrivait tout simplement « the future of business ». Ecrit 5 ans avant la naissance de Facebook, « The cluetrain manifesto » commençait par une phrase plus que jamais d’actualité : « les marchés sont des conversations » et prévoyait l’importance croissante des consommateurs en réseaux dans le marketing.Dans son dernier livre, Doc Searls poursuit sa réflexion et nous expose sa vision « client centric » de l’avenir du commerce. Selon lui, nous allons passer d’une « économie de l’attention » à une « économie de l’intention ». Dans la première, les marques cherchent à capter l’attention des consommateurs pour les séduire et vendre leurs produits. Dans la seconde, ce sont les consommateurs qui vont expliciter leurs intentions d’achat et se protéger de l’intrusion publicitaire. Dans la première, les marques collectent et cumulent des données sur leurs clients. Dans la seconde, ce sont les clients qui gèrent les données les concernant et les items (passions, hobbies, centres d’intérêts, etc.) sur lesquels ils veulent bien être interpellés par les marques. C’est la technologie qui rend possible cette véritable révolution copernicienne. Pour Searls, la démocratisation de l’usage d’internet, le développement de nouveaux algorithmes et de nouvelles interfaces donnent aux consommateurs de nouveaux pouvoirs : ils sont mieux informés, ils peuvent mieux se protéger et surtout ils sont de plus en plus autonomes. Searls utilise la métaphore de la voiture pour expliquer son propos. L’arrivée de la voiture a permis aux consommateurs de se déplacer de manière individuelle et autonome. Ils ont pu alors aller eux-mêmes rechercher ce qu’ils voulaient là où ils voulaient. C’est la même chose dans l’économie de l’intention : les consommateurs prennent en mains leurs modalités de consommation.(...)Ce type de services online va se multiplier dans les années qui viennent permettant de structurer et d’organiser le nouveau pouvoir du consommateur. L’objectif pour les marques sera alors de mettre en place des interfaces entre les dispositifs VRM des consommateurs et leur propre CRM. Ces interfaces permettront de répondre aux demandes des consommateurs dans le cadre de la nouvelle « économie de l’intention ». Les DSI et autres DOSI n’ont pas fini de s’amuser !http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/high-tech-medias/internet/221147874/jour-consommateurs-prendront-mains-relation-
Comment from Karine Durand-Garçon: Je viens du sujet "Une gouvernance de l'internet par le peuple des internautes est-elle envisageable ?" où Boris nous invitait à lire ce qui se disait ici...Je profite donc de mon passage ici pour vous livrer ma petite pensée disruptroll du moment :Je ne pense pas qu'internet puisse être une réponse à la crise, en tout cas pas plus que toutes les autres technologies émergentes qui donnent le vertige tellement les potentiels de création et de destruction sont immenses (bio technologies, manipulations génétiques, nano technologie...). Internet faisait même partie intégrante de notre environnement au moment où les multiples crises financières se sont déclenchées. Nous pourrions ainsi nous demander en quoi internet et les réseaux internationaux de communication n'ont pas été d'une certaine façon des facilitateurs de crise (je pense aux échanges financiers hautes fréquences, aux innovations financières facilités par d'immenses puissances de calcul qui commencent d'ailleurs à échapper à leurs créateurs, à l'accélération de la mondialisation et à la délocalisation des activités y compris les activités d'ingénierie)...Le titre du sujet lui même envisage internet comme un supra sauveur potentiel, un super héro magique alors qu'en lui même il n'est rien. Internet de sera que ce pour quoi nous l'utiliserons.Et c'est justement là le sujet. L'action, et la moralité qui l'accompagne.Car je pense que la crise est d'abord morale. Tant que les hommes penseront que les intérêts économiques sont des intérêts d'ordre supérieur aux intérêts humains ou plus largement à la préservation de la vie, tant que nous maintiendrons ce vaste système de chaise musicale qui nous rend esclave du système lui même en pensant qu'il est le seul capable de nous faire travailler, tant que nous penserons que le désir c'est la vie et qu'il est bon de désirer et désirer encore et sans limite... Internet ou pas, les crises que nous constatons perdureront.Notre nature d'homme nous permet-elle seulement d'inventer autre chose ? Oui j'en suis sûre mais je doute que cela se fasse avec toujours plus de technologie, toujours plus de manques et toujours plus d'envies. La crise est une crise du savoir. Non pas que nous en n'ayons pas, mais je pense que nous oublions une chose importante : nous sommes ignorants. Alors que dire ? Et bien rien justement. Accepter la vie simple et accepter le silence.Internet, ce vaste vecteur du langage ne nous y aide pas franchement. A moins, qu'au contraire, il nous fasse prendre conscience, du fait même de ses excès (c'est à dire des nôtres), de l'urgence de savoir s'en passer.
Comment from Serge Mbas: @Carine,De l'attention à l'intention, oui mais pour faire quoi, vendre quoi? "De nouveaux pouvoirs au consommateurs"? Vous n'y croyez pas une seconde. Nous nageons en plein illusionnisme et cela dure déjà depuis une bonne décennie. Il faut s'adresser au citoyen et de préférence au citoyen du monde. Plus qu'un consommateur, il est aussi un producteur. Ses choix doivent être dictés par une conscience individuelle et collective et fondés sur une information large et non biaisée.
Comment from Serge Mbas: Si l'ambition de ce débat reste de solutionner la CRISE GLOBALE, l'approche doit tout autant l'être pour avoir une chance. Les problèmes vont bien au delà d'internet, tout comme ils dépassent le cadre de la seule France. Il existe depuis 1948 la Déclaration universelle des droits de l'Homme (humains) et depuis 2000 les textes essentiels sur le développement durable. Quels sont les apports possible d'internet à la réalisation de ces desseins? pourrait être la question. Cela nous éviterai d'essayer d'inventer ce qui existe déjà et de fragmenter une approche inclusive. De plus, on serait plus prudent avec certaines technologies (comme l'impression 3D qui dans ses perspectives actuelles conduirait à une débauche d'énergie et de matières lourds) ou avec les acteurs qui monopolisent l'information et la production. Le développement durable possède 3 piliers équivalents qui s'analysent à l'échelle mondiale et tout comme la politique ne saurait se résumer aux manipulations politiciennes, l'économie n'est pas la captation des richesses par une infime portion d'acteurs mais bien la participation de tous les acteurs valides et l'assistance des invalides. A l'intérieur de ces échanges il existe une compétition plus ou moins ardue mais qui ne doit laisser personne sur le carreau (jeu à somme non nulle). Quant à se mouiller personnellement, j'ai proposé au début de ce débat 2 articles qui peuvent éclairer certains points. Par ailleurs, mon travail avec Skilling porte sur le développement de solutions de production en milieu ouvert ou en grande entreprise pour le plus grand nombre.
Comment from Philippe Vacheyrout: Comme monsieur Jourdin Capucine.net fait de la VRM sans le savoir, toute la difficulté est de se comprendre et de créer des alliances dans le cadre des TIC (Web 2.0? Open Data, Data journalisme, Open gouvernance) au niveau continental puis mondiale pour un développement durable, pour l'action, des partenaires de Capucine.Net attendent le bon vouloir de Skilling pour expérimenter dans les villages Gaulois du Limousin ;-)
Comment from Carine Baillie: Serge, où en êtes-vous avec Skilling? Après avoir regardé votre vidéo de présentation, je m'interroge notamment sur les prestations juridiques par des auto-entrepreneurs que vous présentez, et les garanties pour le client en cas d'erreur dans les conseils apportés (que l'administration peut tarder à "redresser") http://www.dailymotion.com/video/xmeedq_serge-mbas-presente-skilling-la-plateforme-de-prestations-en-ligne-en-temps-reel_news
Comment from Serge Mbas: Carine, Je ne suis pas sûr d'avoir compris pour le redressement de l'administration. Les prestataires ont tous la capacité de répondre puisque immatriculés et évalués (compétences et références) par nos algorithmes. Ces éléments sont consultables par le client avant son choix. En plus du pilotage des négociations et de la prestation, Skilling gère les litiges et le client peut être entièrement remboursé. La plateforme est en beta ouverte et gratuite jusqu'en octobre avec environ 1000 inscrits à ce jour. Les utilisateurs s'en servent actuellement pour des projets internes ou avec des prestataires nommément identifiés. N'hésitez pas à tester le service.Par ailleurs nous préparons nos programmes soutenus par le CFI et Oséo pour un Skilling avec une couche sémantique destiné aux grandes entreprises et réseaux de PME/TPE et un logiciel de gestion des compétences orienté missions. Il nous faut également renforcer nos fonds propres dans de brefs délais.
Comment from Carine Baillie: Serge, c'était juste une interrogation qu'un client pourrait avoir. Manifestement, votre offre est bien pensée.
Comment from Boris Perchat: Et bien je vois qu'un noyau dur d'irréductibles sur ce sujet de la crise et de l'internet se constitue, c'est une bonne nouvelle ;-)@ Billaut Je m'apprête à déménager d'ici peu et je peux vous dire que je vais m'atteler à fibrer le prochain village ou la prochaine ville dans laquelle je vais m'installer (je suis dans la région d'Orléans). Savez vous qu'actuellement quand un de mes enfants regarde la télévision je ne peux pas surfer sur le web en même temps car le débit est trop peu suffisant pour les 2 ... comique non ?Sinon en plus de bloguer (ce qui occupe pas mal comme vous le savez...) je réfléchis depuis plusieurs années à la constitution d'un modèle de création de richesses en rupture avec celui que nous connaissons... d'où le titre de mon blog d'ailleurs "créons ensemble de nouvelles richesses". Je ne parle pas d'une tentative de relance de notre économie mais bel et bien de la création d'une nouvelle économie fondée selon des principes nouveaux et notamment selon le principe de collaboration.En fait et là mon message s'adresse à chacun d'entre vous qui commentez sur cette page ... @ tous... puisque nous sommes sensibles à l'idée de réaliser une transition en douceur vers le monde de l'après crise, je me demande s'il ne serait pas inintéressant de concrétiser en grandeur nature nos idées de sortie de crise... Monsieur Billaut vous parlez de fibre, je parle d'un modèle de création de richesse au quotidien (qui peut avoir pour support l'internet).. il nous faudrait un endroit pour mettre sur pied tout cela, un village, une petite ville, un quartier... on y ajouterait ainsi les différents élements identifiés sur cette page (et notamment du fait de tes remontées Carine) et peut être dans les prochains débats sur plateau TV chez TechTocTV qui vont émerger de celle-ci... Ce serait une manière d'aborder globalement la crise et d'y répondre globalement comme tu le soulignes Serge parce qu'il serait mis en jeu la vie d'un quartier / village / ville et que nos conclusions pourraient être reprises et dupliquées ailleurs.Ce serait une manière de ne pas se contenter d'une réponse seulement technologique comme tu le soulignes Karine. Chacun d'entre nous à sa façon à son niveau pourrait apporter une pierre à l'édifice et deviendrait cocréateur de cette amorce de nouvelle civilisation, de ce modèle de sortie de crise en gestation... avec des "vrais" habitants qui nous donneraient leur feedback.C'est une réflexion que je vous livre en même temps qu'elle me vient.Qu'en dites vous ?
Comment from Carine Baillie: http://www.arbredespossibles.com/UtopiesTerre.html
Comment from Serge Mbas: Oh Carine! Il y a de quoi faire en terme d'espace dans la Creuse Boris. Et comme la Corrèze est toute près... Voici un évènement qui pourrait vous intéresser http://www.territoires-de-demain.org/
Comment from Carine Baillie: http://www.wise-qatar.org/learning_world
Comment from Boris Perchat: Merci Carine et Serge pour les liens.Je n'ai pas d'idée préconçue sur le lieu... maintenant je ne suis pas sûr qu'il soit nécessaire d'aller nécessairement dans un lieu comme la Creuse ... bon, à voir... en fait on pourrait aussi bien commencer avec le quartier d'une ville. En outre, ce n'est pas de l'ordre de l'utopie (Merci Carine de soulever le débat) qui décrit quant à elle une société idéale et fictive, fermée sur elle-même. C'est plutôt une expérimentation. Si par exemple un quartier était concerné par notre expérimentation alors leurs habitants ne seraient pas coupé du monde et bien qu'il bénéficieraient entre eux de nouveaux outils (fibre + modèle collaboratif).En fait il s'agit plutôt de doter progressivement les individus d'outils avec lesquels ils vont basculer progressivement dans un modèle d'après crise.Maintenant sans doute sera-t-il nécessaire de trouver le bon équilibre entre ouverture et fermeture, je veux dire qu'il est sans doute nécessaire d'un minimum de fermeture au monde extérieur pour que les bénéfices de ces outils (fibre + modèle collaboratif) soient patents... mais sans être nécessairement dans l'autarcie. Car encore une fois le but c'est plutôt d'organiser une transition entre 2 modèles.ma réflexion démarre sur cette question...
Comment from Carine Baillie: http://www.voisinssolidaires.fr/Système d'échange local http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27%C3%A9change_local
Comment from Philippe Vacheyrout: Carine vous n'avez pas cité http://www.touscandidats2012.fr/ ni le mouvement http://www.colibris-lemouvement.org/ qui à mon sens organise la transition entre les deux modèles à laquelle s'associe @capucinenet1 pour en assurer l'équilibre en réponse à la question de Boris, pour alimenter sa réflexion.Capucine.net à participé au Forum Ouvert organisé à Limoges par les Colibris, Serge pourra vous rendre compte de l'effet produit à partir de son skilling pour ensuite aller le reproduire sur le territoire de @billaut histoire de lancer l'utopie numérique avec la révolution des puces, élevées par des fourmis sur des C@pucine ;-)
Comment from Carine Baillie: Après avoir été désignée ce 4 juin lauréat des 56ème Janus, dans la catégorie Service, par l'Institut Français du Design, smartsy a été retenue le même jour par le jury du projet européen [LINK=http://opencities.net/]Open Cities [/LINK] pour mener une expérimentation dans trois capitales européennes : Barcelone, Londres et Paris. http://magazine.smartsystem.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=562:le-colibri-aime-les-fleurs-de-juin&catid=86:actualites-de-lecosysteme&Itemid=506
Comment from Philippe Vacheyrout: Vous avez le clic "à propos Carine", on peut dire que vous savez butiner ;-) Boris n'a pas d'idée pour le lieu, va pour Barcelone , Londres et Paris mais pourquoi pas à Villiers le Mahieu, Orleans ou Chatelus le marcheix, l'utopie n'a pas de territoire.Voir http://ecoblog21.fr/blog/news/forum-citoyen-colibris-de-limoges/
Comment from Jean-Michel Billaut: avec un ami basé en Silicon Valley nous en sommes en train de porter Smartsy sur le marché US... aprés l'amérique latine... etc..
Comment from Carine Baillie: http://videos.lesechos.fr/la-strategie-de-sfr-expliquee-par-son-pdg-jean-bernard-levy-video-5997.htmlhttp://videos.lesechos.fr/les-defis-d-orange-selon-stephane-richard-video-5990.html
Comment from Serge Mbas: Philippe, je n'ai malheureusement pas participé au Forum des Colibris. En revanche, si vous avez un article sur cet évènement qui a un rapport avec Skilling, je serai heureux de le publier sur le site.
Comment from Serge Mbas: Jean-Michel, il ont bien de la chance chez Smartsy avec leur belle appli de reconnaissance de photo. Skilling apprécierai beaucoup de bénéficier de votre entregent.
Comment from Carine Baillie: http://www.lesechos.fr/supplement/20120613/les_echos_entrepreneur/0202090630391-savoir-rester-maitre-a-bord-333265.php
Comment from Jean-Michel Billaut: Oui mais je ne sais pas si on va y arriver... pour skilling on peut commencer par un e-billautshow ?
Comment from Serge Mbas: En effet bien peu de choses sont écrites d'avance. Avec plaisir pour un e-billautshow. Je suis votre homme à votre convenance. Merci
Comment from Serge Mbas: @Carine, C'est l'idée, mais comme lors de la transhumance au sein du Serengeti, seuls ceux qui ont traversé la rivière aux crocodiles se frappent à tort ou à raison la poitrine.
Comment from Philippe Vacheyrout: Serge Voici un lien avec le compte rendu du Forum des Colibris du 2 juin à Limoges http://ecoblog21.fr/ et le projet de santé qui pourrait avoir un rapport avec Skilling http://www.ecoweb21.fr/ notamment pour la fonction innovante SSO d'accès au Cloud Computing.
Comment from Boris Perchat: @Philippe : comme je le mentionne plus haut on est pas dans le cadre d'une utopie mais dans celui d'une expérimentation. C'est une idée que je soumets. Quant à l'utopie je vais vous dire où elle est... L'utopie aujourd'hui c'est croire que l'on peut continuer avec le modèle de création de richesses actuel, ça c'est devenu L'UTOPIE ! A l'inverse envisager un changement de modèle c'est devenu ce qu'il y a de plus raisonnable.
Comment from Boris Perchat: @ Philippe : Je ne comprends pas qu'après les discussions que l'on vient de faire sur cette longue page vous lanciez une telle invitation à Serge. On est en train de se demander comment on peut se mettre d'accord ENSEMBLE pour changer de modèle. La question n'est pas de savoir comment chacun de nous peut servir ses PROPRES intérêts personnels avec telle ou telle initiative qu'elle soit limousienne ou parisienne ou je ne sais quoi...La question est de rassembler pour définir et créer ce modèle. Et chacun sur cette page a une pierre à ajouter dans cet édifice... Vous Philippe y compris sans doute.
Comment from Boris Perchat: M. Billaut je vous ai répondu... une réaction ?
Comment from Boris Perchat: Paradigme de la compétition >>> Paradigme de la collaborationInvitez vos connaissances du limousin à intervenir sur cette page et à envisager un débat. Ils seront bien sûr les bienvenus.
Comment from Boris Perchat: Il faut nous voir comme des intelligences qui cherchent à se constituer en réseau, ou pour prendre une autre image, comme des pièces d'un puzzle qui cherchent à s'emboîter les unes dans les autres... Et donc nos amis du limousin ont surement quelque chose à nous apprendre qui va participer à apporter une pierre à l'édifice dans notre tentative de créer un nouveau modèle. Ils peuvent intervenir sur notre page pour exposer leur point de vue et leur projet.
Comment from Philippe Vacheyrout: @Boris Totalement d'accord, vous ête cordialement invité a expérimenter le changement de modèle à http://comitedesfetescussac.pagesperso-orange.fr/avec le concours de @Serge pour l'évaluation des compétences Skilling et les Colibris, dans le cadre d'un projet de santé pour une communauté de commune, je n'ai rien de plus raisonnable à vous proposer ;-)
Comment from Jean-Michel Billaut: Heu, non... pas trop le temps de philosopher... avez vous lu "la mort de la mort".. ? Aprés peut-être on pourra un peu discuter..
Comment from Philippe Vacheyrout: Deux informations importantes pour la réalisation de l'expérimentation ;-)http://www.rpfrance.eu/Communique-de-Mme-Fleur-Pellerin,1797.htmlhttp://www.dhnet.be/regions/namur-luxembourg/article/398148/revolution-numerique-a-l-abbaye-de-maredsous.html
Comment from Boris Perchat: qu'est ce qu'ils entendent dans le premier document en milieu de page par "réseaux de collecte" dans la phrase "financer le déploiement des réseaux de collecte en fibre optique dans les territoires" est-ce la collecte des données publiques ?Est ce qu'il faut s'attendre à un réel chantier consacré à la fibre optique de ce côté là ?Monsieur Billaut, une idée ?
Comment from Boris Perchat: Je me demande ce que la philosophie vous a fait pour la bouder à ce point ;-)A ce propos savez vous qu'Adam Smith dont la théorie a grandement contribué au capitalisme et donc aux start up était notamment philosophe ?Si on ne remet pas nos innovations et notamment le 3D printing dans une perspective plus large c'est à dire en se référant à la place de l'économie, de l'internet et de l'homme dans le tout alors on risque de passer à côté du rendez-vous historique dont nous sommes quotidiennement les acteurs, et pas -seulement- les philosophes ;-))Donc réflexion large, philosophique dirons nous, et réflexion dans le détail, plus technologique et tournée vers les usages et le concret.On a l'habitude d'opposer ces 2 approches pensant qu'elles sont contraires, mais pourquoi l'une et l'autre n'iraient pas de concert ? Personnellement je trouve cela bien mais n'est ce pas ce que vous tenter de faire aussi avec d'une part votre blog et d'autre part vos recherches sur le Futur 2.0 ?J'ai des choses bien concrètes à transmettre sur le nouveau modèle sur lesquels je travaille depuis plusieurs années mais j'essaye déjà de faire en sorte avec cette thématique que l'on parvienne à amorcer un collectif, une intelligence collective tournée vers l'action... J'ai reçu le livre "la mort de la mort" mais étant donné que je suis en pleine préparation de déménagement pour la fin du mois sa lecture attendra cet été. Car j'ai quelques jours encore pour trouver mon nouveau logement...
Comment from Boris Perchat: Vous voulez faire de ce plateau un levier utile ? Pourquoi ne pas faire alors un plateau où l'on discuterait sur une manière concrète détaillée étape par étape dont les internautes peuvent prendre en main le câblage en fibre optique de leur commune de résidence ? On y inviterait des internautes convaincu de la tâche (Karine Durand-Garçon, Laurent Le Besnerais et moi-même), un maire ouvert à l'idée d'autoriser et d'accompagner les internautes de sa commune à réaliser ce chantier, un fin limier du dossier fibre optique (Monsieur Jean-Michel Billaut), un fournisseur en fibre optique et un internaute ayant déjà réalisé la chose histoire de partager avec nous quelques tuyaux sur la manière de faire et sur les écueils à éviter (Monsieur Billaut a évoqué sur cette page l'exemple du village allemand Oberhauser... il y a d'autres exemples ailleurs d'après ce que j'ai compris).
Comment from Karine Durand-Garçon: Une lecture du jour qui est liée à ce sujet : http://solutionsauxentreprises.lemonde.fr/innovations/presidentielle-placer-le-numerique-au-c-ur-de-la-revolution-ecologique_a-34-662.html
Comment from Boris Perchat: Article intéressant, merci Karine. L'auteur de l'article conclue sur la nécessité de parier une intelligence en réseau utilisant les technologies numériques afin de ne plus se contenter d'être efficace (je produis une voiture au moyen d'énergie et de matière) mais efficient (je produis une voiture avec une consommation minimale d'énergie et de matière) et cela de façon à répondre aux défis de notre époque et notamment la nécessité de réduire notre emprunte sur l'environnement. Ce passage tiré de l'article est juste selon moi :>Par contre je ne partage pas du tout son idée de confier la responsabilité de la tâche aux dirigeants politiques et notamment par le biais de mesures fiscales... totalement incongrue car cela sera à coup sur totalement insuffisant.Avec l'internet on peut donner ce pouvoir au peuple et à l'échelle de la société.
Comment from Philippe Vacheyrout: Encore de la lecture avant de passer à l'actionhttp://www.nonfiction.fr/article-5901-lempire_du_numerique.htmhttp://www.reseaux-telecoms.net/actualites/lire-la-legislation-europeenne-freine-le-projet-cloud-du-cern-24201.htmlAvec le retour du Roi Richard pour la dernière croisade http://comitedesfetescussac.pagesperso-orange.fr/crbst_3.html
Comment from Karine Durand-Garçon: premier lien intéressant. Il m'a conduit à celui ci que je trouve un peu plus clair : http://www.paristechreview.com/2012/06/07/economie-multitude/
Comment from Philippe Vacheyrout: Bien vu, mais Henri Verdier connais bien le projet Capucine.net, candidat à deux reprises à Futur en Seine, et voila le pot de miel ;-) http://www.ecoweb21.fr/wp-content/uploads/2012/05/circulairedgcl1.pdf
Comment from Karine Durand-Garçon: je n'ai pas compris le contenu du pot de miel...
Comment from Karine Durand-Garçon: How to not create a new cyber ploutocratie et/ou "Comment un geek a (presque) sauvé l'économie mondiale"http://tempsreel.nouvelobs.com/vu-sur-le-web/20120618.OBS9008/comment-un-geek-a-failli-sauver-l-economie-mondiale.html
Comment from Philippe Vacheyrout: Merci Karine pour ces liens si pertinents, pour le pot de miel nous allons tout simplement proposer le système de Jaron Lanier aux agents de la fonction public en s'appuyant sur la mise en oeuvre du label IDeNum et qui rejoint le concept Capucine :https://docs.google.com/viewer?url=http://www.capucine.net/articles/plqcap.pdfqui a participé aussi au Personal Democracy Forum en Francehttp://www.dailymotion.com/video/xn14is_l-open-government-personal-democracy-forum_news
Comment from Boris Perchat: Dans l'article cité par Karine sur l'économie de la multitude on peut lire le passage suivant : >Facebook est sur la lente pente déclinente depuis qu'il a trahi les internautes à propos de l'utilisation de leurs données personnelles, depuis ce fameux "Quit facebook day". Alors que beaucoup d'observateurs voyait en cette initiative un phénomène marginal sans conséquence réel, à l'époque, il y a 2 ans, il ne faisait aucun doute pour moi que : >. Par "nous" j'entendais nous les internautes, le peuple, le peuple des internautes : http://boris.typepad.fr/chasseur_de_futurs/2010/06/facebook-nest-pas-le-probl%C3%A8me-et-encore-moins-la-solution.htmlAujourd'hui Facebook ne convainc pas la bourse car leurs attentes n'ayant pas été honorées et pas seulement sur le volet données personnelles mais aussi sur le volet "conversations avec les marques" dans lequel les entreprises ont fait semblant de jouer le jeu. Voyez mon article à ce sujet : http://techtoc.tv/BorisPerchat--Boris-Perchat/blog/76/et cet autre : http://techtoc.tv/BorisPerchat--Boris-Perchat/blog/77/En conséquence la publicité, et les revenus afférents qui devaient convaincre de la pertinence du modèle facebook, n'ont pas suivi... (les internautes ne sont pas dupes, si une marque ne converse pas réellement ils ne vont pas consommer ses messages publicitaires) et la bourse réagit en conséquence. Derrière ce constat il faut comprendre que ce n'est pas facebook qui est désavoué mais le modèle économique global fondé sur la concurrence et la compétition dont la publicité est l'un des piliers maitres. Ce pilier gravement fissuré participe à l'effondrement du système économique tout entier qui tente bon gré mal gré de se maintenir dans ces anciennes énergies inévitablement pourtant sur le déclin.Les auteurs se sont concentrés sur le monde de l'entreprise, mais compte tenu de la menace d'un effondrement de l'économie mondiale il s'agit désormais de penser à un nouveau modèle économique à l'échelle de la planète, un modèle vers lequel nous transiterions progressivement avant cet effondrement ou en catastrophe dès lors qu'il se sera produit (mais dans les 2 cas et particulièrement dans ce dernier cas nous aurons peu de temps à coup sûr et l'internet pourra s'avérer être notre meilleur outil, c'est le pari que je fait et sur lequel je travaille et pas seulement en terme de réflexion philosophique mais jusque dans les détails).J'ai écris l'année dernière un article où j'explique qu'il est temps d'envisager ni plus ni moins l'invention d'un nouveau monde, une nouvelle vision du monde, et donc un nouveau modèle économique pour le soutenir : http://boris.typepad.fr/chasseur_de_futurs/2011/10/poser-le-pied-dans-le-nouveau-monde.htmlAvec certitude, ce nouveau monde est un changement de paradigme en termes de valeur et notamment un abandon de la valeur compétition au profit de la valeur collaboration. En terme économique cela se traduit par une économie selon moi de la cocréation, une économie créative, où "la multitude" pour reprendre le joli terme des auteurs, ce que j'appelle plus simplement "le peuple" pour ma part, est investi dans la re-création perpétuelle du monde qui l'entoure. Ces auteurs ont toute leur place sur un plateau TechtocTV à propos de notre thématique sur la crise, et si on y ajoute en plus le thème du 3D printing on a de la matière pour un plateau sur le thème de l'économie numérique.
Comment from Boris Perchat: Toujours dans l'article sur l'économie de la multitude mais cette fois cité par Philippe, il y a de très bons passages qui rejoignent notre conversation et notamment : >Oui on peut "philosopher" sur la mutation numérique et c'est ce que l'on fait notamment sur cette page sans oublier la partie concrète naturellement. Il me semble que c'est une philosophie concrète que nous recherchons, une philosophie qui sait nous faire prendre de la hauteur pour être efficace , cibler notre action, sur le terrain. Ne serait-ce pas ce que les grecs de la Grêce antique ont cherché à faire également ce qui leur a permi d'influencer les civilisations futurs dans leur manière de faire de la politique, de l'économie et de la science ?Oui et n'est ce pas une tâche enthousiasmante que de s'atteler à inventer ce nouveau modèle économique ! Les théories fondamentales de notre civilisation sont désormais quaducs et nous pouvons en esquisser de nouvelles. La multitude qui est la nouvelle force motrice de notre civilisation et dont parle les auteurs (ce que pour ma part j'envisage être le "peuple") ne se satisfait pas des théories darwiniennes ou même de celle d'Adam Smith.
Comment from Boris Perchat: ça y est j'ai finis mon déménagement et sitôt au supermarché du coin pour faire quelques courses afin de remplir le frigo, je suis tombé sur le magazine l'expansion dont la couverture éloquente m'a ramené à notre débat. Jugez-en plutôt :Le constat est clair : on est très très loin du compte malgré toute l'attention, l'énergie et les sommes astronomiques dépensées pour "contrer" la crise. Les économistes experts sont pessimistes pour la suite...Je ne sais pas si vous le trouverez encore ce numéro puisqu'il est daté de juin mais je vous le conseille si vous voulez prendre connaissance des différents scénari de sortie de crise pour la France à savoir : - PLus de rigueur- PLus de déficit- Un new deal qui puisse instaurer de nouvelles normes économiques et sociales On apprend dans l'expansion qu'une initiative répondant au nom de "Roosevelt 2012" voudrait initier dans l'urgence 15 réformes visant à infléchir la trajectoire d'une politique économique et sociale jugée éronnée et qui est à l'origine de la crise. Il y a un site web qui explique tout cela : http://www.roosevelt2012.fr/Cela me rappelle Monsieur Billaut votre souhait également d'engager un new deal par le maillage du territoire avec la fibre : http://billaut.typepad.com/jm/2004/06/un_new_deal_pou.html
Comment from Boris Perchat: J'ai terminé le livre "la mort de la mort". Effectivement vous avez bien fait d'insister Jean-Michel...
Comment from Boris Perchat: Jean-Michel, où vouliez-vous en venir avec le livre "la mort de la mort" ? Vous pensez que les choses vont arriver tel que l'auteur les décrit ?
Comment from Frédéric Bascuñana: bonne nouvelle chers amis, je propose d'autoproduire ce débat sous forme de plateau TV.Boris, call me on va décider d'une date ;-)
Comment from Boris Perchat: ça c'est une nouvelle ! et une bonne ! I call you Frédéric ;-)
Comment from isbelle: Bonjour. Sortir de la crise...Trouver d'autres modèles économiques...Mais si on parle de la crise qui nous touche tous dans notre vie de tous les jours, ne devrions nous pas attendre de l'Internet qu'il soit pourvoyeur de solutions plus individualisées ? S'il est à l'image de notre système global et malade, avec des failles, des abus, des plaies, ne faudrait-il pas commencer par le soigner, de le relocaliser avant d'imaginer qu'on réinjecterait un modèle économique ? A quoi sert Internet ? Peut-il nous fournir un travail à tous ? Peut-il nous garantir une indépendance et donc une part de gouvernance ? Est-il un moyen ou un objectif ? Peut-il se raréfier ? Il existe différentes monnaies qui circulent sur le net, peuvent-elles se démocratiser et avec quelle vague de force ? Internet peut-il supplanter l'homme lorsque ce dernier lui aura transmis toute sa mémoire ? S'il est question d'intelligence collective, cette intelligence n'est peut-être pas celle que l'on imagine. Elle ne répond plus forcément aux schémas productifs d'époques révolues ? Mais alors comment remplacer l'argent ?Les enfants apprennent-ils correctement à l'école ? Nos systèmes d'éducation sont-ils les bons ? Les entreprises ne sont-elles pas à côté de la plaque en allant toujours copier ce modèle de néo management américain ? Pourquoi parlons nous de valeurs humaines, de qualitatif avec empressement et de toute part ? Espérons que nous saurons être en capacité de le créer ce nouveau monde avant que les machines ne cliquent sur la touche Eject humanity project. On peut penser que c'est un scénario de fiction mais on peut aussi s'interroger sur le stock de mémoire qu’engrange la bête.....@+
Comment from Boris Perchat: Merci Isabelle de nous faire partager vos impressions pertinentes sur le sujet. Je lis entre les lignes que vous vous demandez comment prendre en main notre devenir et au moyen de l'internet et c'est bien la question que nous allons aborder.En outre et comme vous le soulignez l'internet n'est pas si en forme que cela, ce qui a fait sa force autrefois, et par exemple sa neutralité, est en forte perte de vitesse. Est-ce que l'internet est encore en mesure de faire la différence ? L'internet seul, non évidemment pas puisqu'il n'est qu'un outil. Comment l'orienter alors dans un sens qui permette de s'affranchir de la crise dans laquelle nous surnageons ?
Comment from Boris Perchat: Vu à l'instant aux infos TV... Wall Street affiche un record absolu et efface 6 ans de crise ... Faut-il considérer que nous sommes sortis de la crise ? Est-ce que c'est votre sentiment ?
Comment from Fabrice Epelboin: Philippe, s'il vous plait, arrêtez ce trolling sur l'identité numérique. Même si on faisait un plateau sur ce sujet, à ce stade, on ne vous y convierait pas tellement votre attitude est trollesque. http://www.youtube.com/watch?v=B5Kz_cMXujs
Comment from Fabrice Epelboin: Sauf qu'on est pas aux US :DLe fond du problème, si on regarde derrière les performances boursière, c'est la répartition des revenus entre capital et travail (ben oui, je suis de gauche, hein). Cette répartition était de 60/40 (40 pour le travail) il y a 30 ans, elle est de 70/30 aujourd'hui et va de façon très prévisible vers du 80/20. Même en sortant de la "crise", cette évolution est inévitable à moins de changer les fondamentaux, et cela, personne n'a la moindre idée de comment y arriver, tout du moins sans disruption massive du système. :(
Comment from Boris Perchat: en tant qu'initiateur et donc modérateur de ce débat, Fabrice je te demande de ne pas relancer sur ce point car il y a "prescription" étant donné que le post auquel tu fais référence a été mis en ligne il y a plusieurs mois durant ;-)
Comment from Boris Perchat: et ce serait pas du trollisme auquel tu te livres à ton tour ;))
Comment from Boris Perchat: on a matière à relancer ce débat collectivement et en préparation du plateau TV que Frédéric souhaite financer... et donc relançons le débat constructivement et au vue de l'actualité toujours chaude poour ce qui est du thème de la crise... et on reprend en bas de page la question est posée : sommes nous sortis de la crise dès lors que la bourse US affiche une santé insolente ?
Comment from Fabrice Epelboin: non, non, promis :-)
Comment from Boris Perchat: tu n'as pas à t'excuser d'être de gauche et pas plus qu'un autre ici ne pourrait rougir d'être de droite, du centre ou de je ne sais quel bord... relever que la répartition entre capital et travail évolue et au détriment du travail n'est pas une considération politique mais bien économique, par contre l'interprétation que l'on peut en faire peut relever de la chose politique effectivement mais là encore il y a politique au sens "vie dans la cité" et politique politicienne, et des nuances entre les 2... dans notre débat nous serions de la première approche (vie dans la cité) bien évidemment cette parenthèse faite j'observe que la bourse n'est pas (n'est plus ?) un indicateur qui se suffit à lui-même je le pense aussi et sinon ce serait trop simple alors que l'économie d'un pays est d'une complexité bien plus grande et qui fait aussi référence à la répartition travail / capital et bien plus encoreil y a eu et il y a encore une focalisation sur la chose économique dès lors que l'on parle de la crise, c'est indubitable. et dans cette focalisation il y a quelques repères, toujours les mêmes (bourse, chomage, indice insee à la consommation, etc.), qui servent de balisage, repères qui ont pu être d'actualité par le passé mais qui aujourd'hui ne renseigne que d'une manière partielle et donc d'une manière 'trompeuse' puisque le contexte économique et le contexte sociétal est totalement bouleversé, est totalement en criseor, est-ce que nous avons le temps de révolutionner la science économique et d'offrir une nouvelle grille d'interprétation de la chose économique avec de nouveaux indicateurs, tu en cites un, il y en aurait plein d'autres et comme chacun peut s'en douter. Ce serait drôlement intéressant de s'y atteler et peut être certains êtres courageux s'y emploient déjà, parce qu'en y parvenant on pourrait peut être mieux gouverner les décisions économiques et renouer sans doute avec une certaine croissance ... sauf que, sauf que j'ai le sentiment que cela pourrait être vain car le degré de pourrissement de notre modèle me semble avoir atteint un point de non retour et ne serait-ce aussi parce qu'une majorité de personne, grandissante, n'y adhère plusalors quoi ? hé bien oui la disruption du modèle entier que tu évoques Fabrice doit être une option à envisager sérieusement j'avais sous-titré le débat par la phrase suivante " Bienvenue dans la première tentative de définition collaborative d'un modèle inédit de sortie de crise " parce que mon intention est bien la disruption
Comment from Boris Perchat: au fait je précise pour ceux qui auraient l'interprétation hâtive que j'ai bien parlé de pourrissement du système et non de système pourri, la différence est importante ;-)maintenant est-ce qu'on peut "rattraper" ce pourrissement, l'enrayer, le résorber, le juguler, l'inverser ? je n'en suis pas sûr et je ne pense pasmon sujet c'est plutôt la disruption et nous sommes face à une course contre la montre
Comment from Boris Perchat: Donc nous allons nous intéresser à la capacité disruptive de l'internet en répondant aux questions suivantes : en quoi l'internet est elle une technologie favorisant la rupture ?comment pouvons nous l'utiliser pour créer un modèle de développement sociétal en rupture avec celui existant lequel est actuellement en pleine crise ?
Comment from Boris Perchat: Vous êtes 3, Bertrand, Serge et Laurent à avoir demandé à intervenir sur ce sujet. Etant donné que cela remonte à l'année dernière j'aimerais savoir où en est votre motivation à ce jour ?
Comment from : @Boris Perchat > ma motivation est toujours intacte, j'attends une date en fait :)
Comment from Boris Perchat: en sachant bien que c'est pas la date comme même qui fera le débat mais la motivation, non ? ;-)
Comment from Boris Perchat: by the way, Jean François Khan a demandé sur son fil twitter aux internautes "comment on s'en sort ?" à propos de la crise et des objectifs de croissance en berne, je lui ai indiqué la page de notre débat depuis mon fil twitterhttp://www.huffingtonpost.fr/2013/02/15/tweet-kahn-chers-internautes_n_2694356.html?utm_hp_ref=twC'est bien qu'un journaliste pose la question non ? Et je crois qu'il est bien de lui répondre.Il y en a d'autres ?
Comment from Boris Perchat: ce qu'il faut comprendre c'est que comme à chaque fois qu'un sujet me passionne je suis capable d'en débattre très longuement et ce sujet en particulier est d'une richesse énorme, je pourrais ne pas m'arrêter ;-)
Comment from Boris Perchat: une vidéo très intéressante sur les fablabs et issue de TechToc : http://techtoc.tv/event/2225/usages-du-web-social/leweb/les-fab-labs--nouveaux-lieux-d--innovation-pour-les-entreprisesnotre débat n'a pas vocation à se focaliser sur les fablabs mais il y a un lien bien entendu
Comment from Boris Perchat: suite aux chutes de neige de cette nuit largement commentées dans les médias... est-ce que notre aptitude à nous laisser dépasser par les intempéries nous renseigne sur notre capacité à affronter des crises plus grandes comme celle dont nous traitons sur cette page ?
Comment from Boris Perchat: entendu aux infos à l'instant ... c'est officiel, une cellule interministérielle de crise vient d'être mise en place pour faire face aux intempéries
Comment from Boris Perchat: j'ai précisé le cadre de notre débat et de façon à ce que nous ne nous éparpillons pas lors de celui-ci. Voici les questions qui me paraissent essentielles de traiter et qui constitueront le fil du débat :> De quelle crise parlons-nous au juste ?> Quel(s) lien(s) entretien l'internet avec la crise ?> De quelle(s) rupture(s) est porteur l'internet ?> Comment utiliser l'internet pour dépasser la crise ?> Et maintenant en tant qu'acteurs de l'écosystème internet qu'est-ce qu'on fait ? Comment allons-nous nous y prendre collectivement ?
Comment from Philippe Vacheyrout: Excellentes questions, dont les réponses viendrons dans l'ordre inverse de leur énoncée, par exemple en participant ou en observant la préparation de l'Assemblée constituante de la "Coopérative écologiste" https://sites.google.com/site/preparationconstituantecoop/
Comment from Philippe Vacheyrout: En effet vous retardez quelque peu Fabrice, les américains on récupéré le sujet https://www.oneid.com/, et Fleur Pellerin relance de le débat avec http://obsession.nouvelobs.com/high-tech/20130128.OBS6936/le-gouvernement-re-lance-idenum.html , quand à vous vous avez obtenu 960 vues de votre intervention, comme quoi le trolling peut avoir du bon !
Comment from Boris Perchat: merci pour le compliment Philippe. ... pour l'ordre inverse ce n'est pas mon sentiment car il me semble que c'est justement ce qui est fait abondamment au quotidien par les entreprises et les institutions et c'est ce qui explique l'affaissement de la croissance. Face à la crise beaucoup en effet cherche à réagir et même hyper-réagir (ce que je comprends lorsque l'on doit faire des choix au quotidien pour maintenir les emplois de ses salariés par exemple) mais si cela a un effet positif immédiat l'effet retombe vite car lorsqu'un gisement est épuisé il ne sert à rien de s'obstiner à moins de dépenser une énergie toujours plus colossale pour maintenir les résultats du passé. Or nous venons déjà de dépenser cette énergie colossale et en maintenant avec peine les résultats escomptés. Nous sommes en train de comprendre depuis le début de l'année que finalement non nous ne pourrons plus retrouver les niveaux d'avant. Le monde d'avant c'est définitivement fini et le monde d'après nous ne le connaissons pas parce qu'il n'y plus aucun repère connu pour nous baliser la route.Il est plus que temps de nous donner l'opportunité de répondre aux questions essentielles et d'envisager le début de quelque chose d'autre à un niveau sociétal et où l'internet aurait un rôle essentiel. Bon courage pour votre projet. C'est une autre approche.. pour ma part je souhaite me concentrer sur l'internet.
Comment from Fabrice Epelboin: Oui, Fleur a également relancé la vente de Deep Packet Inspection auprès des pays du golfe. What's your point ?
Comment from Boris Perchat: Philippe c'est votre dernière intervention sur l'identité numérique. La prochaine fois je demande un blacklistage à Frédéric... et songez que pour un évangéliste de l'identité numérique, se faire blacklister pour trollisme cela serait un comble, non ?maintenant si vous souhaitez évoquer le thème de l'internet et de la crise vous êtes toujours le bienvenu comme tout autre participant ici.Fabrice, pas de relance. Merci.
Comment from Boris Perchat: l'ordre inverse... c'est donc de constater un problème (la crise), de réagir à ce problème, puis de réussir à le corriger, puis de découvrir finalement qu'il est revenu à l'identique ou presque ou de façon plus envahissante encorel'ordre inverse... c'est de se focaliser sur la solution, sur le faire, sans prendre le temps de se demander d'où provient le problèmec'est un cycle épuisant qui n'a pas de fin, nous sommes d'accord ?
Comment from Boris Perchat: au fait en matière d'idées pour faire face à la crise, il y a le rapport de Gilles Babinet intitulé "Pour un new deal numérique".Qui l'a lu ? Je vais regarder pour ma part pour comprendre. Il m'a semblé en effet que pas mal d'entrepreneurs du numérique se rangeraient du côté d'une telle idée de new deal.http://www.institutmontaigne.org/medias/documents/etude_pour_un_new_deal_numerique.pdf
Comment from Philippe Vacheyrout: Justement voici la réponse que je viens de faire a un militant écolo après avoir écouté François Bayrou présenter son dernier livre sur France Inter "De la vérité en politique" chez Plon - C'est exactement ce pourrait apporter le numérique à la sortie de crise et la raison pour laquelle tu veux me faire blaklister avec la complicité de Frederic ;-) "Nous pouvons proposer le New deal numérique aux dirigeants de l'Association des Maires de France (AMF) qui ont demandé mardi 5 mars 2013 à Jean-Marc Ayrault de "changer sa façon de travailler", après l'annonce unilatérale par le gouvernement d'une deuxième baisse des dotations de l'État.Par exemple en accompagnant le travail collectif en ligne dans le cadre du déploiement des services mobiles sans contact par les territoires et la Feuille de route du Gouvernement sur le numérique.Avec le soutient du réseau des Villes Internet labellisées Capucine, de l'initiative Coopérative écologiste et de http://www.filia.fr/ (Open Innovation)"Au boulot ;-)Cordialement
Comment from Boris Perchat: hum... Philippe, hélas vous interprétez les faits selon une tournure qui dessert tout le monde, vous, techtoc, Frédéric, nos lecteurs internautes et moi. Vous en êtes presque insultant.Je ne souhaite pas spécialement vous blacklister (voir commentaire plus haut) mais simplement, et les internautes pourront juger par eux-mêmes, vous revenez constamment sur le sujet de l'identité numérique et de manière lourde et comme si c'était le thème de ce débat, or si l'identité numérique est importante elle n'est pas notre sujet là tout de suite et donc comme je vous l'ai déjà proposé : réfléchissez à ce que l'identité numérique peut apporter comme réponse à la crise en argumentant et ensuite il se pourrait que cela devienne un débat entier et dans le cadre des 10 débats qui pourront peut être un jour suivre ce premier débat sur la crise et comme je l'ai exprimé dans le doc en pièce jointe sur cette page (onglet "pieces jointes" tout en haut de page). Mais déjà si nous parvenions à mener ce premier débat qui pourrait être un débat introductif à une série d'autres débat et comme je le souhaite donc ce serait EXTRAORDINAIRE. Car l'idée des 10 débats je l'ai eu il y a un an et depuis le contexte global (économique, social, politique, etc.) a changé fortement et je ne suis plus sûr que nous ayons le luxe de nous les offrir en terme de temps. On peut très bien vivre un effondrement du système là demain et donc un débat ce sera déjà salutaire il me semble pour entamer dans sa suite des actions concrètes. Vous comprenez ? Donc de grâce nous ne bombardez pas avec des messages qui nous dévie de notre lancée. Merci.Il n'y a pas de complicité avec Frédéric, j'ai proposé un débat qui a été retenu (et comme chacun peut le faire) et parce que je suis l'animateur de ce débat, si je demande à Frédéric de vous évacuer de mon débat il le fera et si cela lui semble aussi justifié, c'est à dire, non arbitraire. Il est le dernier garant de l'intégrité de sa plate-forme, non ? Je ne sais pas si cette fonctionnalité existe mais j'imagine que oui car j'ai pu observer que la plate-forme TechtocTV était d'une richesse fonctionnelle incroyable. Après ce qu'il décidera pour le reste de votre présence sur Techtoc c'est lui que cela regarde. Vous comprenez ?Voici pour la forme, pour le fond de votre dernier commentaire je tâcherai d'y revenir plus tard et croyez bien que je vais prendre le temps de le faire comme je le fais pour chacun je crois des commentaires ici apportés par les contributeurs de tout horizon.Est-ce que vous comprenez mieux Philippe ?
Comment from Fabrice Epelboin: C'est un poil trop libéral pour moi, et sa confusion entre libertés individuelles, liberté d'expression et liberté d'entreprendre est un peu génante, mais il y a de bonnes idées et de quoi discuter. Il faut l'inviter, c'est certain.
Comment from Boris Perchat: Philippe, j'ai du mal à suivre le fil de votre pensée... de quel new deal parlez-vous ? de celui proposé par Gilles Babinet dans son rapport ou d'un autre new deal inspiré ou adapté ? Que voulez vous dire par "Par exemple en accompagnant le travail collectif en ligne dans le cadre du déploiement des services mobiles sans contact par les territoires et la Feuille de route du Gouvernement sur le numérique." ?
Comment from Boris Perchat: Trop... trop peu... nous n'aurons jamais la même perception de l'internet et de la manière dont nous estimons devoir faire face à la crise collectivement. Or comme je l'ai rappelé plus bas, je ne crois pas que nous ayons encore le temps, que nous ayons encore le luxe de nous opposer.je ne conçois pas le débat comme un moment où nous allons affirmer la suprématie d'une approche sur une autre par contre si nous convenons que nous sommes face à un défis qui dépasse nos personnes et nos schémas déjà établis, et que nous, acteurs de l'écosystème internet, nous convenons délibérément de dialoguer ensemble pour savoir comment nous pourrions contribuer à faire, de cet outil de l'internet, de cet outil que nous prétendons connaître, un authentique élément de "sortie" de crise, alors il se pourrait que nous ayons une chance de mettre le doigt sur ce qui au sein de l'internet est suffisamment inoxydable, suffisamment inaltérable, pour nous permettre de traverser cette barrière du temps dans laquelle nous butons collectivementce rapport a le mérite d'existerje crois que beaucoup d'entrepreneurs s'y reconnaîtront je crois aussi que cette approche nécessite d'être représentée et pour apporter une contribution
Comment from Boris Perchat: J'ai pris la décision de rejeter les 3 contributions volontaires qui avait été déposées pour ce débat sur l'internet et la crise. J'ai pu reprendre contact avec chacun d'entre eux et ils comprennent ou comprendront ma décision.Ces contributions sont anciennes (parfois presque un an) or j'ai re-précisé le 12 mars dernier les 5 questions qui constitueront la trame de notre débat et il m'apparait important donc de remettre sur un pied d'égalité tous les intervenants volontaires, invités ou potentiels.(Pour ceux qui n'en ont pas pris encore connaissance, vous trouverez le libellé de ces 5 questions en haut de cette page en introduction du débat)A ce jour 20 mars 2013, la participation en tant qu'intervenant à ce débat est donc remise en jeu y compris d'ailleurs pour les 3 contributeurs volontaires s'ils voulaient de nouveau se manifester. Il y a d'autres raisons à cela. Depuis 10 mois que nos échanges ont commencé sur cette page le contexte globale a changé. Je voudrais que nous repartions non pas à zéro mais que nous donnions à ce débat un nouveau départ. Je pense enfin que les contributeurs volontaires sont nécessairement des personnes dont la motivation a besoin d'être forte.Il y aura un plateau mais cela ne signifie pas qu'il faille l'attendre car chaque jour qui passe désormais peut avoir son importance étant donné le nouveau contexte global qui est le notre.Notre motivation est essentielle... et notre croyance que nous pouvons impulser nous-mêmes délibérément cette sortie de crise également.
Comment from Boris Perchat: Et il y a autre chose que je voudrais partager avec vous. Cela me projette loin en arrière alors que le web commençait à émerger en France, on parlait beaucoup des autoroutes de l'information, et j'assistais à une conférence à Paris d'un futurologue américain. Celui-ci très enthousiaste et enthousiasmant nous expliquait entre autre chose qu'avec l'internet nous pouvions espérer avoir des feux tricolores intelligents. Selon lui les feux tricolores seraient capables de percevoir les véhicules à distance et de réguler seuls la circulation en se coordonnant donc. Si une voiture approchait d'un feu alors que celui-ci était rouge mais que ce même feu était averti par un autre feu qu'il n'y avait pas de véhicule susceptibles de lui couper la route dans cette même intersection alors il passerait immédiatement au vert laissant donc le véhicule poursuivre son chemin sans voir besoin de stopper ou de ralentir. Cela laissait présager une circulation routière fluidifiée et agréable donc. Son image était parfaite et convaincante. Alors que l'internet émergeait il était facile d'y souscrire. L'internet était à l'époque encore porteur de rêve et d'espoir. De fantasmes aussi bien entendu mais l'engouement y était. Presque 20 ans plus tard que s'est-il passé ?Je ne sais pas si un tel projet de feux tricolores a réussi à éclore quelque part sur notre planète mais je peux vous dire quels types de feux tricolores il m'arrive de côtoyer.Les feux tricolores vous perçoivent à distance mais il ne cherche pas à fluidifier le trafic il cherche à savoir à quelle vitesse vous roulez pour le cas échéant vous faire ralentir en passant au rouge justement. Et si vous ralentissez suffisamment avant de l'atteindre certains vous gratifient en repassant au vert. Ils sont bien devenus intelligent mais cette intelligence se borne à vous contraindre, vous pénaliser, voire vous gratifier. Et ils ne sont pas coordonnés les uns aux autres si bien qu'ils ont gardé en plus de cette fonction un fonctionnement linéaire de toute façon passant au vert et au rouge à intervalle régulier sans être à même de se soucier de l'état du trafic.Selon moi nous n'avons pas de feux tricolores plus intelligents non pas parce que techniquement nous ne savons pas faire mais parce que nous Au delà de l'aspect technologique que cette petite histoire nous enseigne... Est-il possible que nous arrivions à sortir de nos isolements respectifs pour nous coordonner et fluidifier le trafic ? Qui est ce trafic ? Et bien il pourrait être la génération montante, nos enfants (j'en ai 2) mais aussi tout simplement nous-mêmes pour commencer ? Car parfois nous sommes les feux tricolores et parfois les véhicules. Tout dépend de nos domaines d'expertise. Nous pouvons être un feu rouge pour l'autre et parfois nous ne sommes qu'un véhicule en attente de la bonne volonté d'un feu rouge pour qu'il veuille bien passer au vert. Sommes nous prêts à faire collaborer nos intelligences ou voulons nous continuer à l'exercer pour notre pré-carré de façon isolée en incarnant un feu rouge pour notre seule masse de véhicule qui n'attendent que notre bonne volonté pour circuler ?La collaboration n'est ce pas d'ailleurs une des valeurs pilier de l'internet ?Nous qui sommes des enfants de l'internet ne pourrions nous pas montrer l'exemple ?
Comment from Boris Perchat: Habituellement quand un constat de crise se fait l'humain a l'habitude de créer sa propre école de pensée, son think tank, et afin de faire valoir ses idées et plus si affinité.Ce n'est pas inintéressant en soi. Seulement la situation actuelle est particulière parce qu'il apparait que la crise est d'une complexité inédite aussi une seule école de pensée ne m'apparait pas pouvoir relever le défis seule. Ce qui ne l'empêchera pas d'être pertinente mais elle ne pourra pas embrasser l'intégralité du problème de toute façon. Dans notre domaine, le numérique, l'internet, il me semble qu'il y a plusieurs approches différentes, plusieurs interprétations de la manière dont on doit s'y prendre. Par exemple certains veulent plus de compétitivité pour prendre place sur le marché numérique mondial quand d'autres veulent plus de protectionnisme numérique pour prendre place aussi sur ce même marché.D'autres veulent plus de numérique quitte à ce qu'il envahisse tous les domaines de notre vie quotidienne privés et professionnels quitte à ce que l'on oublie l'analogique et le papier quand d'autres veulent freiner des 4 fers et n'acceptent qu'un numérique qui serve à certaines tâches.Mon but maintenant serait d'identifier les différentes approches et leurs représentants (vous en faites partie vous qui lisez ces lignes) et en vue de les associer à cet exercice de définition collective d'un nouveau modèle. Vous pouvez évidemment participer ;-)
Comment from Boris Perchat: vu dans le dernier numéro du magazine L'Expansion un dossier spécial consacré à la crise. Selon les journalistes de L'Expansion nous ne sommes pas tirés d'affaires et bien au contraire. Le magazine prend un à un les différentes hypothèses de levier de croissance qui s'offrent à nos économies modernes et le constat c'est qu'aucune n'est réellement en mesure de tenir ses promesses.Le dossier aborde le sujet des banques, de la croissance américaine, des pays du sud, de l'investissement, de la possible reprise et inversion de la courbe du chômage pour cette fin d'année... et aucun donc ne laisse envisager une réelle amélioration.Même ce que l'Expansion nomme l'économie de l'intelligence, c'est à dire en soi l'innovation, ne tient pas ses promesses et notamment parce qu'en France par ex les crédits impôts recherche sont insuffisants et bénéficient principalement aux grandes entreprises ensuite parce que des innovations "par le haut" c'est à dire susceptibles de provoquer une croissance et à l'image de l'électricité ou des transports ne viennent pas.Entonnement le dossier n'évoque pas le volet de l'économie numérique et de son possible potentiel de croissance. Il aurait été intéressant de creuser ce volet et comme ils l'ont fait avec les autres.
Comment from Boris Perchat: si vous avez connaissance d'un autre magazine qui actuellement consacrerait un dossier sur la crise, je suis preneur. Et j'en ferai un commentaire.
Comment from Fabrice Epelboin: Boris, les OffshoreLeaks et l'attaque en règle par les leaks du système mondial d'évasion fiscale, tu considèrerait ça comme dans la ligne du sujet ou hors sujet ??
Comment from Boris Perchat: là tout de suite je te dirais les 2 ! parce que s'il y a bien un lien ça pourrait nécessiter tout de même un traitement à part et entier. Et en outre l'affaire est toute fraiche et on devrait en apprendre encore au file de l'eau, je veux parler du rôle qu'y tient l'internet.Dans ce débat sur l'internet et la crise, le lien pourrait être explicité et comme pour d'autres sujets brulants. Un des axes possibles du débat qui nous rassemble sur cette page pourrait être de mettre en perspective donc toutes ces crises et le rôle de l'internet dans chacune, en gardant à l'esprit le conducteur :> De quelle(s) crise(s) parlons-nous au juste ?> Quel(s) lien(s) entretien l'internet avec la crise ?> De quelle(s) rupture(s) est porteur l'internet ?> Comment utiliser l'internet pour dépasser la crise ?> Et maintenant en tant qu'acteurs de l'écosystème internet qu'est-ce qu'on fait ? Comment allons-nous nous y prendre collectivement ?
Comment from Fabrice Epelboin: J'ai fait une présentation sur ce sujet, justement, il n'y a pas longtemps... Ironie du sort, il y avait pas mal de banquier dans l'assistance...http://fr.slideshare.net/boin/astrolab-petitdejv0004
Comment from Boris Perchat: j'ai regardé les slides... tu parles d'une crise de confiance, d'une crise de la transparence et d'une crise de la réputation en ligne...Comment les analyses-tu ? Comme des crises générées par l'internet ?
Comment from Philippe Vacheyrout: Voila une bonne analyse des crises générées par l'internet http://www.lecese.fr/content/debat-dactualite-au-cese auxquelles Capucine.net s'efforce d'apporter des réponses !
Comment from BLANCHARD Laurent: trouve ce sujet : Excellent !Sommes de solutions qui émergent et vont permettre à chacun d'aller chercher des revenus
Comment from Boris Perchat: Merci Philippe. Je n'ai pas encore tout visionné. La vidéo fait 2H00. Y a-t-il un passage que vous vouliez nous signaler en particulier ?
Comment from Boris Perchat: Bonjour Laurent et merci pour votre compliment ! Sachez que vous êtes le bienvenu pour poster sur cette page vos trouvailles ou vos observations personnelles.
Comment from Boris Perchat: Un article nous met en garde contre une croissance encore en berne en 2014 : http://www.humanite.fr/politique/en-2014-serre-encore-la-ceinture-520461mais j'ai comme l'impression que nous le savons déjà non ?
Comment from BLANCHARD Laurent: Bonjour Boris. Merci. Je suis le fondateur de www.yooneed.com qui donne le pouvoir à chacun de créer des richesses grâce à ses talentsJe suis membre de ouishare et m'inscris dans l'univers naissant de l'économie collaborative. Vous pouvez découvrir ce que je fais sur les liens suivantshttp://consocollaborative.com/3261-yooneed-jobbing-consommation-collaborative.htmlhttp://www.youtube.com/watch?v=AzeN_1rIuXkAu plaisir de continuer à échanger. Laurent
Comment from Boris Perchat: merci Laurentvous vous classez dans l'économie collaborative laquelle est effectivement liée à l'internetexiste-t-il une définition de cette économie ? avez vous une idée de la croissance à laquelle est soumise cette économie ?
Comment from Boris Perchat: hum pas de réactions... il y a 4 ans on pensait que la crise était juste un mauvais moment à passer. Il y a 2 ans on a cru qu'elle était passée. Et maintenant on comprend qu'elle ne passera pas comme cela. Encore un peu, sans doute avant la fin de l'année, et on prendra conscience collectivement qu'elle n'est pas une crise comme les autres et qu'il ne dépend que de nous d'inventer une suite. On a juste un peu d'avance donc pour amorcer un modèle de richesse inédit.Quant à la croissance donc on commence à comprendre qu'on est en récession... et que celle-ci est amorcée depuis quelques années en fait. La croissance chute progressivement.
Comment from Boris Perchat: Fabrice, que signifie le premier terme de ta présentation "Cris" ? est-ce juste un effet de style pour accompagner les 2 mots suivants "Crise" et "Crises" ou cela a-t-il un sens caché ?
Comment from BLANCHARD Laurent: Bonjour,Tu trouveras des chiffres sur le sujet dans le lien suivant.http://fr.slideshare.net/OuiShare/antonin-oui-sharecollaborative-consumptionesadeet ici une définition qui est en ligne depuis peu ;-)http://fr.wikipedia.org/wiki/Consommation_collaborative
Comment from Boris Perchat: Voici l'interview vidéo d'un économiste qui prétend qu'il faut s'attendre à un "tsunamie de croissance" et du fait qu'il y a tous les 50-60 ans une immense vague d'innovation.Nous sommes actuellement dans la période dite de "destruction créatrice" qui précède et annonce cette vague.Il nous incite à croire que bientôt nous atteindrons la sortie de crise et qu'en attendant il faut croire dans le progrès, la technologie, la nouvelle économie incarnée selon lui par les nanotechs, la biologie moléculaire, l'intelligence artificielle... http://fr.finance.yahoo.com/video/l-envers-l-%C3%A9co-nicolas-105527687.html
Comment from Boris Perchat: Depuis que j'ai écris ce commentaire en avril dernier, la France s'est déclarée officiellement en récession... Ce n'est pas une surprise. En fait c'était prévisible parce que nous avons sous estimé la chute de croissance de ces dernières années. Nous avons pensé avoir à faire avec un simple ralentissement quand nous avons en réalité à faire avec l'étiolement d'un système. La période que nous vivons échappe à toutes les crises que nous avons répertoriées dans l'histoire de l'humanité. Inutile de la comparer avec celle de 1929 par exemple même si la tentation est forte.Pour moi nous sommes sur une courbe qui a finit sa course. Et donc à force de vouloir nous maintenir sur celle-ci nous nous dirigeons doucement vers non seulement une récession sévère, une dépression mais surtout vers un effondrement. C'est un point de vue que je défends sur mon blog : La menace ce n'est pas la récession mais l'effondrement http://boris.typepad.fr/chasseur_de_futurs/2013/05/la-menace-ce-nest-pas-la-r%C3%A9cession-mais-leffondrement.html
Comment from Boris Perchat: L'e-commerce a connu en 2012 une croissance à 2 chiffres et à l'échelle européenne : http://fr.fashionmag.com/news/E-commerce-les-ventes-europeennes-en-croissance-de-19-en-2012,331677.html#.UaMg-JVin9QCela fait plusieurs années si je ne me trompe pas.
Comment from Boris Perchat: au fait les technologies dont cet économiste fait échos sont les NBIC : Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et sciences Cognitiveshttp://fr.wikipedia.org/wiki/NBIC Les NBIC font de plus en plus parler d'elles.En France il y a le livre "la mort de la mort" du Dr Laurent Alexandre qui introduit bien sur le sujet (je l'ai lu) : http://www.amazon.fr/La-mort-Laurent-Alexandre/dp/2709636808
Comment from Philippe Vacheyrout: Voici un débat éclairant sur l'économie collaborative et les liens avec internet http://petitsdejeuners.arpe-mip.com/monnaie-locale-regionales-complementaires/
Comment from Frédéric Bascuñana: Boris, on peut produire ce plateau en avril si tu veux : le sujet n'a pas pris une ride, au contraire, il gagne en pertinence ;-)
Comment from Karine Durand-Garçon: C'est marrant de relire ça deux ans après. Je constate que deux ans après je suis toujours d'accord avec moi même :)
Comment from Boris Perchat: oui en pertinence et en densité car par exemple des sujets on pris de l'épaisseur comme l'économie collaborative, le crowdfunding et d'autres on persisté dans une pente délicate comme ce qui a trait aux données personnelles (PRISM en 2013). D'autres également comme les NBIC émergent toujours doucement mais surement car préparés par des terrains propices tels les googleglass, les cigarettes électroniques et les applis mobiles du moi quantifié (quantified self) et j'en passe. Ce sont toutes des forces en présence.donc oui en avril !
Comment from Boris Perchat: (re)bienvenue Karine !
Comment from Boris Perchat: Bien ! J'ai redéfini le fil conducteur du débat. Il est sensiblement identique au précédent (mars 2013) visible en haut de page. Si vous estimez avoir une réponse personnelle à livrer sur un aspect de celui-ci ou plusieurs, vous avez votre place dans le débat. Pourquoi ne pas en parler un peu en commentaire ci-après ?D'où vient l'internet ?D'où vient la crise ?De quelle(s) rupture(s) est porteur l'internet ?A quoi ressemble l'internet en 2014 ? En quoi l'internet peut-il être une réponse à la crise ?
Comment from Boris Perchat: on pourrait rajouter bitcoin au tableau
Comment from Boris Perchat: A quoi ressemble l'internet en 2014 ?Je voudrais préparer le débat en donnant des éléments qui serviront de matière à chacun des éléments du fil conducteur, excepté pour le dernier point qui est aussi le sujet de départ à savoir "En quoi l'internet peut-il être une réponse à la crise ? " qu'il me semble propice de débattre intégralement sur le plateau Je commence par le sujet que j'ai commencé à abordé plus haut "A quoi ressemble l'Internet en 2014 ?" :Les forces en présence sont donc : - l'économie collaborative- le crowdfunding - la gestion des données personnelles (PRISM en 2013)- les NBIC c'est à dire les Nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives ( http://fr.wikipedia.org/wiki/NBIC ) - le quantified self ou moi quantifié- bitcoinvous en voyez d'autres ?
Comment from Frédéric Bascuñana: je dirais qu'on ne peut pas échapper au thème de la dépendance envers les Amazon, Appel, Facebook (+ LinkedIn), Google, EBay, Microsoft - et aux autres phénomènes de concentration : l'Internet commence à dépendre d'eux et de leurs choix. ça me semble poser un problème.Difficile aussi d'échapper au débat sur la NetNeutralité !(elle ne sera bientôt plus qu'un souvenir)
Comment from Frédéric Bascuñana: Mercredi 23 avril à 20h, ça vous dit ?(studio cafeine TV : 47, rue des entrepôts à Saint Ouen, près de la Porte de Clignancourt)
Comment from Boris Perchat: Voilà une remarque qui arrive à point nommé parce qu'elle me fait comprendre qu'il serait profitable de distinguer les thèmes qui sont des sujets de fonds, anciens et récurrents tels que donc la gestion des données personnelles (que j'ai citée dans ma liste cependant mais du fait de PRISM que l'on n'a pas pu ignorer parce qu'il s'est invité sur le devant de la scène), la convergence numérique (qui fait échos à ta remarque sur la concentration et qui me parait être un fait de notre histoire technologique trop peu mis en lumière et sous estimé dans ses conséquences) et la neutralité du net. Ces 3 thèmes sont intriguant et intéressants. Aujourd'hui j'aurais envie de les distinguer cependant des autres sujets évoqués plus haut dans ma liste tels que l'économie collaborative, le crowdfunding, le quantified self et bitcoin qui sont eux des sujets spécialement d'actualité pour 2014 parce qu'ils occupent la scène médiatique certes mais aussi et surtout parce qu'ils occupent de nombreux entrepreneurs et internautes aux quotidiens. Sont-ils des économies qui vont opérer un effet de levier suffisant pour permettre une sortie de crise ? J'ai sorti les NBIC de la liste bien qu'une évocation dans ce sujet serait intéressante aussi. La lettre "C" de NBIC parle des sciences cognitives or il y a des personnes dont Ray Kurzweil qui estiment que l'intelligence humaine peut être simulée largement par des algorithmes. Je n'ai pas lu son livre mais si je retiens cette idée on peut imaginer que rien ne nous empêcherait de les rendre opérant à travers le net. Est-ce que nous serons assisté par des algorithmes dans la résolution de nos problèmes quotidiens dont la crise ? Bref je suggère de nous concentrer spécialement sur les économies qui nous occupent en 2014 : l'économie collaborative, le crowdfunding, le quantified self et bitcoin. Ce qui ne nous empêchera pas d'avoir à l'esprit des sujets de fonds tels que les données personnelles, la convergence numérique + concentration des acteurs et la neutralité du net, ainsi que pourquoi pas les NBIC.
Comment from Boris Perchat: oui pour le 23 avril.
Comment from Frédéric Bascuñana: est-ce que tout le monde peut confirmer, le 23 avril à 20h pour un talkshow en soirée ?
Comment from Boris Perchat: pour continuer intéressons nous à l'une des questions sous-jacente du débat qui nous permettra de répondre à la principale "En quoi l'Internet peut-il être une réponse à la crise ?", cette question c'est :D'où vient la crise ?Même si la pertinence de son contenu est remise en cause, j'ai trouvé que la page wikipédia consacrée à la crise économique mondiale des années 2008 et suivantes est plutôt éclairante. pour faire court : nous avons eu une crise des subprimes en 2006/2007 qui a donné lieu à une crise financière en 2008 puis économique ensuite (on parle de récession). Pour y faire face les Etats ont entamé des plans de relance et de sauvetage qui ont mis à mal leurs finances (on parle de crise de la dette publique). Depuis pour juguler leur endettement, les Etats intentent des politiques d'austérité "mêlant hausse d'impôts et baisse des dépenses publiques. Si ces dernières parviennent à freiner l'augmentation de l'endettement des états, elles accentuent encore davantage la progression du chômage."
Comment from Boris Perchat: D'où vient la crise ?J'ai trouvé un document PDF intitulé "Vivons-nous une crise de civilisation ?" de Françoise DASTUR dans lequel il est rappelé l'étymologie du mot crise : il vient du grec krisis, qui signifie décision, et il a surtout été utilisé en français dans le vocabulaire médical, où il désigne la phase décisive d’une maladie qui peut conduire soit à la guérison soit à l’aggravation et à la mort.La grave crise financière de l’automne 2008, après celle des subprimes de l’été 2007, a ravivé cette question. Car cette crise financière semble avoir des racines beaucoup plus profondes qui tiennent au mode de vie occidental lui-même, lequel est aujourd’hui en passe de s’imposer à l’ensemble de la planète. On a en effet pris conscience que les progrès scientifiques, techniques et économiques produisent tout un ensemble d’effets négatifs non seulement sur le plan écologique, mais aussi au niveau social, politique et culturel. Il semble par conséquent que la crise que nous traversons affecte l’ensemble de la civilisation occidentale. Son analyse aborde la crise autant sous ses aspects sociaux que politiques, que sous ses aspects culturels et moraux. Il y a une autre interprétation de la crise qui est plus large que les seuls aspects économiques et financiers. C'est un sujet ancien et d'ailleurs dans les premières pages Françoise DASTUR évoque le penseur français, Paul Valéry (1871-1945) qui expliquait au début du 20eme siècle que nous vivions déjà une crise, une crise de l'esprit. Paul Valéry commence par souligner dans « La crise de l’esprit » que les destructions causées par la guerre de 1814-18 nous rendent conscients du caractère éminemment périssable de toutes les cultures, mais plus encore qu’elles nous mettent face à une crise qui, plus que la crise politique ou la crise économique, nous affecte en profondeur, car elle est celle de l’esprit. Ce qui a en effet été perdu par la guerre qui a déchiré les nations, c’est « l’illusion d’une culture européenne ». C’est donc le devenir de l’Europe qui est enquestion, d’une Europe qui avait peut-être atteint les limites de sa culture. La question est alors de savoir si l’Europe et l’esprit européen vont pouvoir garder leur suprématie, ou si au contraire elle deviendra ce qu’elle est du point de vue géographique, à savoir « un petit cap du continent asiatique ». Valéry, en européen convaincu, entreprend alors de mettre en évidence ce qui a fait le « génie » de l’Europe, qui vient de ce que l’Europe a autant donné au reste du monde qu’elle a reçu de lui. Valéry fait encore partie de ces penseurs, tel aussiHusserl, qui considèrent que l’Europe est un lieu privilégié, celui du progrès dans tous les domaines, alors que le reste du monde « ne progresse que de manière imperceptible », car l’Europe, affirme-t-il, est « une bourse » où les idées, les découvertes, les doctrines « sont cotées », c’est-à-dire constamment soumises à la critique, « une vaste usine, une machine à transformation, une usine intellectuelle incomparable ». L’Européen est donc cette « espèce de monstre » à la mémoire trop chargée, aux ambitions extravagantes et à l’avidité de savoir et de richesse illimitée. C’est ce qui explique qu’il lui arrive de tomber dans le pessimisme, mais au moment où nous en sommes, précise-t-il, nous ne savons pas si c’est là un tremplin à partir duquel il peut rebondir ou au contraire le signe de sa disparition prochaine. Ce serait alors celle de l’esprit, qui est l’apanage exclusif de l’Europe, et « l’apparition d’une société animale, une parfaite et définitive fourmilière ». Bon il n'est pas spécialement question d'éthnocentrisme dans son document et comme vous pourrez lire la suite à partir de la page 3. Si j'ai cité ce passage c'est qu'il nous rappelle qu'il y a une pensée sur la crise plus ancienne que celle contemporaine, que la notre. C'est qu'il y a aussi des racines plus profondes à la crise actuelle et qu'il peut être intéressant d'en éclairer certaines.
Comment from Boris Perchat: D'où vient l'internet ?Je suis tombé un peu par hasard sur un dictionnaire des utopies à la médiathèque et en le feuilletant j'ai trouvé que l'internet y avait sa place. L'internet est a considérer (aussi ?) comme une utopie.J'ai relevé quelques passages de l'auteur (Michèle Riot-Sarcey) qui explique :"Les utopies techniques et sociales qui apparaissent lors de la naissance des systèmes de communication ne doivent être considérées ni comme des discours prospectifs, ni comme de pures illusions. Leur émergence fait partie du processus de développement d'un nouveau média et doit être prise comme tel. Il s'agit d'un des éléments de la construction d'un objet technique.""Ce nouveau réseau informatique a été conçu parallèlement dans le monde universitaire et dans celui des hackers, amateurs proches de la contre-culture américaine. Chacun de ces 2 mondes sociaux avait une conception de l'informatique en réseau. Ces projets se sont incarnés dans un certain nombre de choix technologiques mais aussi dans de nouvelles pratiques de communication et d'information conçues par et pour les universitaires ou les hackers. Ces 2 mondes ont ainsi mis au point de nouveaux dispositifs informatiques mais aussi de nouveaux usages. Ces 2 premiers cadres socio-techniques d'internet ont servi et servent encore de références pour définir l'Internet de masse d'aujourd'hui.""La république des informaticiens. De l'ouverture d'Arpanet à l'invention du web, soit pendant plus de 20 ans, un processus d'innovation très particulier se met en place. Contrairement à bien d'autres technologies, Internet est mis au point avec ses différentes composantes, quasi exclusivement dans le monde académique. Cette recherche universitaire débouche directement sur des dispositifs opérationnels, en court-circuitant en quelque sorte l'étape classique du transfert à l'industrie. Un processus aussi exceptionnel n'est alors possible que parce que les informaticiens sont les premiers usagers de leurs inventions, et que celles-ci reposent essentiellement sur des logiciels, c'est à dire sur du travail intellectuel, ce que des universitaires peuvent fournir. Pour eux, il ne s'agit pas seulement d'orienter l'informatique dans une nouvelle voie, celle des réseaux, mais aussi de se doter de nouveaux instruments de travail (messageries, dispositifs de coopération, documentations collectives) dont ils ont besoin et que le marché ne pouvait leur fournir.""Hackers et communautés électroniques. A côté du modèle universitaire, un deuxième projet utopique se développe dans les années 1980, celui de la communauté électronique. Ce projet résulte de l'initiative de trois mouvements sociaux apparus indépendamment les uns des autres. Le premier est celui d'amateurs qui veulent créer un dispositif analogue à celui que les universitaires ont mis en place (Fidonet, réseau fédérant des BBSs). Le second est issu de la contre culture californienne (avec The Well comme expérience phare). Pour celle-ci, l'informatique de réseau associe une utopie communautaire à une technologie écologique (soft et non polluante). Ces 2 courants ont un point de jonction : le rôle occupé par les hackers, hobbyists brillants souvent liés à la contre-culture. Le mouvement du développement communautaire (Free-net, Big Sky, PEN...) constitue le troisième courant. Pour lui, l'informatique de réseau constitue un moyen pour organiser la prise de conscience et la structuration locale, comme l'avait été la radio dans les années 1920 puis la télévision par câble et la vidéo dans les années 1970."
Comment from Boris Perchat: De quelle(s) rupture(s) est porteur l'internet ?J'ai découvert en cherchant un livre à la médiathèque celui de Serge Soudoplatoff intitulé "Avec Internet, où allons nous ?" (2004)Dans celui-ci il est expliqué que l'internet porte 4 grandes ruptures.En voici 2 tout d'abordUne rupture technologique"Il est fondamental de comprendre que le tout-numérique n'implique pas seulement la numérisation des objets de notre monde, mais surtout la possibilité pour tous ces objets d'échanger des informations entre eux et avec les utilisateurs."(...)"Au delà d'un codage sous forme de bits, 0 ou 1, l'important est la manipulation, la mise en relation de tous ces objets, afin de créer des liens, donc in fine de l'information utile et de la décision."(...)"Il existe plusieurs standards numériques, souvent incompatibles entre eux. Seul l'ensemble des protocoles et normes Internet est suffisamment étendu et pérenne pour assurer la connexion de tous ces services. La grande force d'Internet (...) est d'une part d'avoir intégré le tout-numérique depuis ses débuts, c'est-à-dire 1962, et d'autre part d'avoir constamment illustré par l'exemple sa puissance et son extensibilité."(...)"C'est la grande force d'Internet que d'être parvenu à créer un standard propre à rationaliser tous les échanges d'un monde tout numérique."(...)"Le tout numérique n'est pas la seule innovation d'Internet. Deux autres facteurs expliquent son succès : une architecture de réseau décentralisée, qui explique la croissance fulgurante du nombre de connexions, et un développement rapide de nouveaux services, qui a rendu Internet attrayant dès ses débuts."Une rupture du modèle financier"La rupture technologique décrite précédemment ne suffit pas à elle seule pour expliquer l'expansion d'Internet. Pour construire un réseau planétaire, il faut de l'argent, même si les modes de construction d'Internet sont plutôt efficace. Plusieurs modèles financiers de développement étaient possibles. Deux d'entre eux, surtout, se sont affrontés : un modèle étatique, hiérarchisé, celui des Etats, et surtout de la Commission européenne, un modèle que je qualifie de "mécaniste" parce qu'il est basé sur l'idée de planification et de structuration a priori d'un marché ; en face, un modèle souple, basé sur de l'argent privé venant du capital-risque, répondant à une logique de rapidité, d'essais-erreurs, un modèle que je qualifie de "biologique" parce qu'il repose sur l'idée d'adaptation. Ce modèle est lié à un lieu : la Silicon Valley."(...)"Internet n'appartient à personne, ou plutôt appartient alors à une collectivité de chercheurs. Internet est en dehors des circuits commerciaux avec, on l'a vue, une seule contrainte : il est réservé aux centres de recherche. La situation est idéale pour un investisseur : une technologie ouverte, des usages potentiels extraordinaires, une révolution dont on perçoit bien qu'elle sera gigantesque. Or aucun acteur majeur ne s'y intéresse et une seule contrainte est à lever, liée au monopole des télécommunications, l'extension en dehors des centres de recherche.Il ne reste plus qu'à faire du lobbying intensif auprès des autorités américaines pour qu'elles ouvrent le réseau au monde commercial. L'homme politique qui le comprend est Al Gore, qui signe alors le célèbre Livre blanc que nous avons déjà évoqué sur les autoroutes de l'information."(...)"Ce n'est donc pas uniquement la technologie qui explique la montée en puissance de l'informatique et d'Internet. Il s'agit bien d'une entreprise méthodique et maîtrisée, guidée par une vision industrielle et politique à très long terme, soutenue par une machine de guerre puissante et structurée, un marketing bien pensé, ainsi qu'un mode financier intelligent et en quête de rendements élevés."
Comment from Frédéric Bascuñana: Serge, justement interviewé il y a deux semaines par nos soins, je vous incite à l'écouter :Comment Internet et le numérique transforment le monde selon Serge Soudoplatoff http://techtoc.tv/event/7513/actus--tendances--trouvailles/portraits-de-hauts-potentiels/comment-internet-et-le-numerique-transforment-le-monde-selon-serge-soudoplatoff
Comment from Boris Perchat: Intéressante façon de découvrir la personne.voici un extrait issu de l'extrait "Ma vision MACRO du monde en tant que décideur" :Qu'on revienne à un monde de ponts alors qu'aujourd'hui on est plutôt en train de construire des murs. Dans le modèle internet c'est très frappant. Le premier internet a construit des ponts. Là on voit bien que la plupart des hommes politiques rêvent de construire des murs. A un détail prêt c'est que comme internet est un alphabet, comme le numérique est un alphabet, c'est même internet qui sert aussi à faire du commerce et des échanges. Et c'est ce qui a couté le poste à Moubarak, le jour où il a coupé l'accès à internet, il a mis un beau mur, un beau firewall, le plus beau de tous les firewall, mais il a aussi coupé l'économie. C'est l'économie qui va pouvoir sauver l'éthique. La manière pour éviter les murs et construire des ponts, c'est la circulation de l'information. La faire circuler le plus possible et la faire s'échanger le plus possible, d'où l'intérêt de l'internet.
Comment from Boris Perchat: De quelle(s) rupture(s) est porteur l'internet ?Après les 2 premières, voici la 3eme rupture parmi les 4 évoquées par Serge Soudoplatoff dans son livre "Avec Internet, où allons nous ?" (2004)Une rupture dans les usages... et notamment du fait d'une diversification des usages(...) Internet offre une énorme diversification des usages. Après la consultation de contenus sur le Web sont apparus des services plus sophistiqués : les moteurs de recherche, la consultation de catalogues, l'achat de billets de train, d'avion, le commerce électronique en général, les moteurs de comparaison de prix, la visiophonie, les pages personnelles, le chat, les webcams, les petites annonces, les enchères, les cartes de voeux virtuelles, les jeux en réseau, la radio et la télévision, le téléchargement de peer to peer, la téléphonie... bref, une suite immense d'usages différents, dont beaucoup sont encore à inventer.... mais aussi parce que le client participe à la créationParmi toutes les innovations marketing, l'une a eu un impact fondamental sur le développement de l'informatique et d'Internet, c'est le concept de codesign, c'est-à-dire l'implication directe du client très en amont dans le processus de conception du produit et du service.... et que l'utilisateur y devient uniquele codesign est donc la première clé de compréhension du phénomène Internet. Il a joué un rôle essentiel dans sa réussite, lorsque la population qui se connectait était celle des mordus de technologie, puis celle des clients innovants.Mais la population qui se connecte a évolué. (...) C'est un marché plus large et plus mûr, auquel il faut offrir une autre sorte de valeur ajoutée. La deuxième clé, c'est le jeu de l'individualisation. (...) Les usages d'aujourd'hui sont à l'image de nos sociétés : nous sommes individualistes et communautaires, mobiles et sédentaires, riches et pauvres, uniques et multiples, contradictoires et cohérents, stables et instables. Nous voulons tous être uniques, et nous voulons retrouver ce caractère dans l'outil.
Comment from Boris Perchat: De quelle(s) rupture(s) est porteur l'internet ?Nous terminons avec la 4eme rupture exposé par Serge Soudoplatoff dans son livre et qui aborde le modèle économique.Une rupture du modèle économiqueLes trois modèles économiques traditionnelsLe contenu est une industrie largement basée sur le tiers payant. La télévision se nourrit de la publicité ; les journaux survivent grâce aux subventions de l'Etat ou de sponsors privés ; le disque bénéficie souvent d'aides publiques ou privées. (...) De son côté l'informatique est une industrie basée sur la vente de produits et de licences. (...) Dans le monde du logiciel, la situation est différente. Ce n'est pas le logiciel que nous achetons, mais le droit d'usage de ce logiciel.(...)Sur Internet, il n'y a pas encore de modèle économique stabilisé. Historiquement, avant Internet, Compuserve et AOL, les deux précurseurs dont nous parlions au chapitre précédent, avaient compris que le client ne voulait pas payer en fonction de la durée, mais plutôt en fonction du service rendu. Par exemple, l'information donnant les cours de la Bourse a une valeur qui baisse avec sa fraîcheur. En faisant payer les services en fonction de leur importance, ces industries avaient trouvé un bon équilibre financier.Internet est venu déjouer leurs plans, car il véhiculait d'autres valeurs : ouverture, standardisation, mais aussi gratuité pour l'utilisateur. Le portail Yahoo a offert à peu près la même panoplie de services qu'AOL, mais en se positionnant dans une économie de type médias, essentiellement payée par la publicité. En clamant haut et fort que le seul modèle économique d'Internet était le tiers payant, Yahoo visait à affaiblir Compuserve et AOL tout en flattant l'internaute.Cette économie du tiers payant a eu une immense vertu : elle a aidé l'explosion d'Internet. Cette explosion n'aurait pas eu lieu si tous les services avaient été payants dès le début. L'économiste Michel Gensollen a montré que c'est à l'articulation entre le gratuit et le payant qu'Internet s'est développé. Tout le monde a cru que cette économie du tiers payant serait l'économie définitive d'Internet. On sait aujourd'hui que cela s'est révélé faux.Cela s'est révélé faux parce que l'économie d'Internet répond à une transformation radical : un passage d'une économie matérielle à une économie de l'immatérielle par définition instable et dont le modèle n'est jamais définitif.L'économie immatérielleLes réalités économiques actuelles sont en rupture totale avec celles de la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes passés d'une économie immatérielle, fondée sur la rareté, à une économie immatérielle, basée sur l'abondance. Ce changement, fondamental, est incroyablement imbriqué avec les technologies de l'information et de la communication. Il s'en nourrit, et il les nourrit.(...) Dans une telle économie de pénurié,la charge de la preuve revenait à l'acheteur. C'est lui qui était choisi par le fournisseur. Rappelons que c'était l'époque où, dans la téléphonie, les clients étaient des "usagers", et où l'opérateur décidait de la priorité qu'il donnerait à la fourniture du téléphone.Puis le monde occidental s'est enrichi, est passé à une économie d'abondance. Les règles ont fondamentalement changé. Désormais la charge de la preuve revient au vendeur : c'est lui qui est maintenant choisi par le client, à condition bien sûr que la concurrence soit ouverte.L'auteur explique que le passage d'une économie matérielle à une économie immatérielle engendrent quatres bouleverement qu'ils nomment "les 4 nouvelles règles" (le calcul des prix, la reconfiguration du fournisseur, la détermination du payeur et la fréquence des transactions). Il explique que l'économie immatérielle est une économie instable et à ce titre il précise "Cela explique pourquoi l'économie d'Internet n'est pas celle de la publicité, ni celle du paiement à l'usage, ni celle du paiement à la licence. L'économie d'Internet est une économie fondamentalement dynamique et adaptative, il est donc inutile de vouloir la caractériser de manière unique. Notre travail est maintenant d'apprendre à vivre dans cette instabilité structurelle."Ce que je propose ici, c'est le constat de l'évolution d'un système qui vivait sur des concepts de rareté, de stabilité, vers un système dynamique lié à une économie d'abondance. Une nouvelle économie est sans doute à construire, qui cette fois-ci, englobera mieux tous les pays de la planète, pas seulement les pays riches. C'est mon pari personnel qu'Internet sera l'outil qui nous aidera à construire cette autre économie, et que l'économie d'Internet, puisqu'elle est dynamique, saura parfaitement s'y adapter, si nous le voulons.
Comment from Boris Perchat: D'où vient la crise ?Hello tous ! on poursuit aujourd'hui avec l'origine de la crise. Précédemment il a été évoqué l'étymologie du mot crise qui vient du grec krisis lequel signifie décision. En rappelant qu'il a surtout été utilisé en français dans le vocabulaire médical, où il désigne la phase décisive d’une maladie qui peut conduire soit à la guérison soit à l’aggravation et à la mort.Aujourd'hui j'ai trouvé un passage dans le petit Larousse 2010 (p.270) qui nous éclairent davantage sur la nature des crises.Crise économique : rupture d'équilibre entre grandeurs économiques, notamment entre production et consommation.Les crises économiques ont pour origine une rupture dans les relations qui unissent les différents éléments du système économique. On distingue : des crises agricoles, quand la production de produits alimentaires est insuffisante pour couvrir les besoins des populations ; des crises industrielles quand la production de biens ne trouve pas de débouchés suffisants en raison de la baisse du pouvoir d'achat des consommateurs ; des crises financières, quand se produit un déséquilibre entre la sphère réelle (biens et services) et la sphère financière (banques et bourses) de l'économie. La grande crise de 1929, de même que le krach boursier de 1987, la crise asiatique de 1997, la crise de la "nouvelle économie" de 2001 et la grave crise financière de 2008, qui a son origine aux Etats-Unis, découlent d'opérations et d'anticipations spéculatives sans rapport avec la création des richesses matérielles et la capacité des populations à se le procurer.
Comment from Boris Perchat: D'où vient la crise ?Bonsoir!On poursuit avec la crise. J'ai trouvé dans le Dictionnaire de l’Economie (Larousse / Le Monde, 2000) des éléments supplémentaires sur la crise. Les différents types de crise : de la simple adaptation à un bouleversement totalLa crise agricole désigne des périodes de pénuries alimentaires (comme en 1788-1789, en 1845-1847...) qui entraînent des hausses de prix fortes et brutales, ou au contraire une tendance de la production à augmenter plus que la demande, ce qui provoque une baisse progressive des prix. Et, si les agriculteurs augmentent leur production pour compenser la baisse de leur revenu, ils contribuent à accentuer la baisse des prix.Une crise boursière se produit quand des ventes importantes d'actions ou d'obligations ne sont pas compensées par des achats équivalents. Cela provoque une baisse brutale du prix de ces titres, incitant de nombreux porteurs à rejoindre le camp des vendeurs, ce qui amplifie la baisse. Une telle situation s'est rencontrée en 1929, en 1987, et au moment des "crises asiatiques" de la fin des années 1990, conduisant les responsables à suspendre les cotations en attendant que l'optimiste revienne.Une crise monétaire relève d'un processus de même type : une dépréciation de la monnaie d'un pays (due à des difficultés pour payer les importations) peut provoquer une perte de confiance dans cette monnaie et sa conversion massive en devise étrangère (crise mexicaine ou brésilienne). Cela accentue la dépréciation de la monnaie et l'insolvabilité du pays. Même une aide financière internationale ne suffit pas nécessairement à rétablir la confiance (crise russe), car elle peut au contraire être interprétée comme une marque de faiblesse.Le terme crise s'applique également aux difficultés insurmontables rencontrées par des secteurs en déclin (comme le textile ou les charbonnages du XXè siècle) : dans ce cas, la baisse des prix ne suffit pas à relancer suffisamment la demande.Il désigne également le dérèglement (provisoire ou profond) d'un système économique. Les nombreuses petites crises du XIXe siècle apparaissent comme de simples phases de retournement des cycles économiques. Par contre, les difficultés rencontrées par la société féodale au XIVe siècle, par l'économie française à la fin du XVIIIe siècle, par l'économie française durant les années 80 débouchèrent sur un changement de société. Les crises que connaissent les économies capitalistes développées au XXè siècle (1929, 1974-1979, 1987) occupent une position intermédiaire : elles ont transformé l'organisation du capitalisme mondial sans pour autant le remettre en cause.Le dictionnaire aborde ensuite la crise de 1929 en expliquant :La crise eut des conséquences considérables sur les sociétés occidentales. Elle explique la montée du militarisme allemand et japonais, qui conduisit à la Seconde Guerre mondiale, et elle entraîna une intervention plus directe de l'Etat dans l'économie (passage d'une économie libérale à une économie administrée) : politiques de grand travaux (New Deal aux Etats Unis), développement des droits protégeant les salariés, politiques monétaires et de changes plus actives, devenant systématiques après la guerre.Il parle également de la crise des années 1970-1980 en expliquant :A la suite des chocs pétroliers de 1974 et de 1979 se produisit une rupture avec la période des Trente Glorieuses.Cette l'économie mondiale ne connut ni effondrement de l'activité ni baisse des prix. Mais, après la récession de 1975, elle entra dans une phase de stagflation (forte hausse des prix associé à une faible croissance) (...). Durant les années 1980, la désinflation s'amorça, mais la croissance resta faible et le chômage progressa pour dépasser les 10% de la population active dans la plupart des pays développés. De plus ceux-ci connurent un déficit important de leur commerce extérieur (sauf l'Allemagne et le Japon) et un accroissement substantiel du déficit des finances publiques (les différents Etats tentant de soutenir une activité trop faible par de fortes dépenses publiques). La crise résida dans le fait que les mécanismes de la croissance économique ne fonctionnaient plus comme auparavant : la hausse des salaires ne poussait plus les entreprises à produire davantage car la concurrence mondiale se faisait plus vive et la demande tournait vers les produits importés. Les gains de productivité, qui jusque-là permettaient d'amortir la hausse des salaires, devenaient insuffisants et conduisaient à réduire l'emploi. Les politiques de relance appliquant les idées de J.M. Keynes s'avéraient inefficaces. Cela conduisit les gouvernants à changer de politique économique et à restaurer les mécanismes du marché : baisse des prélèvements fiscaux et des dépenses publiques aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, privatisation en France, dispositions libérales du traité de Maastricht en Europe (indépendance des autorités monétaires, normes de réduction des déficits publics...). Ainsi, cette crise aboutit à l'effet inverse de 1929.Certains expliquent par ce néolibéralisme l'amélioration de la fin des années 1990 : l'inflation est redevenue faible dans tous les pays : les Etats-Unis ont retrouvé une croissance forte et le plein-emploi ; le chômage régresse en Europe ; la France connaît un fort excédent de son commerce extérieur ; la confiance semble revenir partout. Pourtant le chômage touche encore plus de 10% de la population active en Europe, le type de croissance qui a cours dans les années récentes s'accompagne d'une augmentation des inégalités de revenus et de l'exclusion sociales et le désengagement de l'Etat est porteur de difficultés à venir dans divers pays (dégradation des équipements collectifs et des services publics, recul de la recherche et de la formation, de la protection sanitaire et sociale...).La "sortie de crise" reste donc partielle et correspond à une phase de mutation de l'économie mondiale qui n'est pas achevée à la fin des années 1990.
Comment from Boris Perchat: D'où vient la crise ?Toujours dans le même dictionnaire, le Dictionnaire de l’Economie (Larousse / Le Monde, 2000), il est évoqué la crise financière de 1987Il me parait important de la relater et en complément de ce qui vient d'être relaté :En octobre 1987 se produisit un krach boursier qui fit craindre le retour de la crise de 1929 : après une hausse de 40% entre janvier en début octobre, l'indice Dow Jones (représentant la valeur moyenne des titres côtés à Wall Street) baissa à partir du 14 octobre et chuta de plus de 22% le 19 octobre, pour revenir à la fin de l'année à son niveau de janvier. Ce serait l'annonce du déficit commercial américain, le 14 octobre, faisant craindre une baisse du dollar et une hausse des taux d'intérêt, qui aurait provoqué la vente des titres. Celle-ci fut accélérée par des ordres de vente automatiques programmés sur ordinateur quand les actions baissent en dessous d'un certains seuil.Cette crise toucha également les autres grandes places financières du monde ; plus de 34% de baisse à Paris entre le 19 octobre et le 10 novembre, baisse de 33% à Hongkong, de 26% à Francfort, de 40% à Londres.Mais à la différence de 1929, cette crise resta cantonnée au marché boursier et la confiance revint au début de l'année suivante, les agents ne croyant pas à l'existence d'une crise durable. Les pertes enregistrées durant ce dernier trimestre 1987 n'eurent finalement comme effet que de compenser les fortes hausses des mois précédents.Les défenseurs de l'économie de marché y virent la confirmation de l'existence de mécanismes de correction automatique des cours : une baisse des prix succède nécessairement à une hausse injustifiée, et une remontée suit obligatoirement une baisse excessive.
Comment from Boris Perchat: D'où vient la crise ?J'ai trouvé un passage intéressant dans le dictionnaire de l'Economie daté de 2000 (Larousse / Le Monde)Regardez comment il est évoqué la nouvelle économie alors que celle-ci n'a pas encore connu son "krach".NOUVELLE ECONOMIENom donné à la situation caractérisant l'économie américaine à l'approche du XXIe siècleLa croissance ininterrompue de l'economie américaine deplus plus de 9 ans intrigue les économistes. Elle semble en effet contredire la théorie classique sur plusieurs points. Primo, contrairement au passé, aucun cycle de récession ne semble se profiler après ce cycle de croissance exceptionnellement long. Secundo : le taux de chômage très bas -inférieur au NAIRU* (Non Accelerating Inflation Rate), qu'on situait à 5%- n'a pas entraîné d'augmentation de l'inflation. Pour certains économistes, cette situation implique qu'une "nouvelle économie" est en train de se mettre en place, obéissant à de nouvelles règles. Elle est due à la production de biens et de services issus de nouvelles technologies, mais aussi et surtout à leur utilisation généralisée, à l'origine de très forts gains de productivité.Bond technologique ou situation conjoncturelle ?Pour d'autres théoriciens (tels Anton Brender et Florence Pisani dans le Nouvel Age de l'économie américaine, editions Economica), cette situation ne remet pas en cause les modèles existants. Des raisons conjoncturelles en ont favorisé l'émergence. La politique d'Alan Greenspan tout d'abord. Le président de la Réserve fédérale américaine (FED) a su très habilement réguler à la tentation de hausser les taux d'intérêt, à des périodes où nombreux étaient ceux qui redoutaient les effets inflationnistes d'une surchauffe de l'économie. Cette attitude a eu pour effet de favoriser un cercle vertueux, sans provoquer pour autant de tension sur les salaires ni sur les prix. Une situation rendue possible grâce, notamment, à la baisse du prix du pétrole et de tous les produits informatiques. Une des autres raisons expliquant cette situation apparemment paradoxale est liée à la part croissante de sources de revenus pour les ménages autres que les salaires, telles les stock-options et autres plus-values sur actions. Il est à noter que cet autre cercle vertueux (économie florissante entrainant la hausse des cours de Bourse) a également été un facteur d'accroissement des inégalités.Par glissement sémantique, la Nouvelle Economie caractérise également les entreprises qui ont le plus contribué à l'amélioration de la productivité de l'économie américaine ; firmes travaillant ou utilisant les nouvelles technologies de l'information et de la communication, et plus particulièrement celles qui se développent grâce à Internet.Observée tout d'abord aux Etats-Unis, la Nouvelle Economie gagne la plupart des pays développés, qui tirent parti de l'exemple américain pour l'adapter à leur contexte. Reste à savoir si ce nouveau cadre théorique sera capable d'intégrer un ralentissement voire une récession.
Comment from Boris Perchat: Si nous voulons être honnête et cohérent dans notre approche. Il va falloir rajouter un chapitre aux 5 chapitres déjà suggérés et qui concernerait les crises dont nous pouvons faire le constat à propos de l'internet : A quelles crises l'internet a-t-il été sujet et est-il sujet aujourd'hui ?Voici le nouveau chapitrage que je suggère donc :D'où vient l'internet ?D'où vient la crise ?De quelle(s) rupture(s) est porteur l'internet ?A quelles crises l'internet a-t-il été sujet et est-il sujet aujourd'hui ?A quoi ressemble l'internet en 2014 ?En quoi l'internet peut-il être une réponse à la crise ?
Comment from Boris Perchat: J'ai découvert p.170 une illustration qui symbolise bien l'enchainement entre bulle, krach et crise, je me demande si nous n'assistons pas au même enchainement du côté de notre sphère informationnelle véhiculée par l'internet. Est-ce que nous ne serions pas à la fois acteur et témoin de la première vraie crise informationnelle de l'histoire ?L'illustration fait bien sûr référence au krach de 1929 qui a été précédé d'abord d'une bulle (spéculative) puis suivi d'une crise (économique) mais selon mon observation, l'affaire PRISM qui s'en est suivi du fait des révélations d'Edward Snowden en 2013 pourrait avoir été assimilable à un krach .. informationnel celui-ci. Ce krach a été précédé d'une bulle informationnelle également donc, mais je lui préférerais le terme de "conversationnelle". Depuis le krach informationnel de 2013 nous pourrions être dans la vraie première crise informationnelle de l'histoire lequel aura (a déjà ?) des conséquences sur l'économie et plus encore.Chaque période historique a pu inventer son type de crise, nous avons sans doute je pense inventé le notre proche de notre occupation dominante, l'information.
Comment from Boris Perchat: A quelles crises l'internet a-t-il été sujet et est-il sujet aujourd'hui ?La bulle internetIl y a des éléments intéressants concernant la bulle internet sur la page wikipédia qui lui est consacrée. La bulle internet c'est l'autre nom de ce que l'on a appelé le krach de la nouvelle économie.La bulle internet se fait aussi autrement appelée la bulle technologique parce qu'elle est une bulle spéculative, qui a affecté les « valeurs technologiques », c'est-à-dire celles des secteurs liés à l'informatique et aux télécommunications, sur les marchés d'actions à la fin des années 1990.Les premiers symptômes de la bulle technologique apparaissent en 1995. La frénésie des investisseurs lors de l'introduction en bourse de Netscape fait monter le cours de l'action de la jeune société de 28 à 75 $ en un jour1,2. À la fin de sa première journée de cotation, la société atteint 2 milliards de dollars de capitalisation boursière.Pendant environ cinq ans, les gains promis par les sociétés du secteur des TIC aiguisent l'appétit d'un nombre croissant d'investisseurs, grands et petits, ce qui se traduit par des volumes importants d’émissions d’actions, d’emprunts et de crédits bancaires. Les valeurs boursières des entreprises du secteur augmentent sans lien avec leur chiffre d’affaires réel ou leurs bénéfices.On apprend que le phénomène start up n'est pas le seul élément explicatif de la période d'euphorie qui a donné lieu au gonflement de la bulle.Il y a eu la conjonction d’événements de politique macro-économique qui se sont ajoutés tels :- L'ouverture à la concurrence du marché des services de télécommunications dans la plupart des pays de l'OCDE (lequel) a eu pour incidence d'augmenter massivement les investissements des opérateurs et entraine de nombreuses fusions-acquisitions dans tout le secteur. - Les investissements réalisés dans l'informatique pour adapter les systèmes à l'an 2000 gonflent les rendements des sociétés informatiques.- Les pays européens investissent pour assurer la transition des monnaies nationales à l'euro La popularisation du réseau Internet en 1994 fait croire à la veille d'une quatrième révolution industrielle et, partant, d'une période de croissance économique faramineuse.L'éclatement de la bulle survient et le réveil est douloureux ...La bulle Internet correspond aussi à la période qui a suivi 2000. Beaucoup d'entreprises technologiques réalisaient de bonnes affaires, mais les investisseurs ont largement exagéré l'importance du « très long terme » dans leurs estimations, et négligé de calculer que certaines des sociétés consommaient trop vite leur capital pour espérer atteindre un jour le point d'équilibre.Sous la pression de la remontée des taux d'intérêt à long terme (voir graphique ci-contre), la bulle finit par « éclater » à partir de mars 2000, sous forme d'un krach, s'étendant à l'ensemble des bourses et provoquant une récession économique de ce secteur et de l'économie en général.Tous les profits réalisés depuis 1995 (145 G USD) par les 4 300 sociétés du NASDAQ sont volatilisés par les pertes gigantesques de 2000-2001 (148 G USD).La page wikipédia évoque longuement les pertes qui suivront le krach et que ces pertes auront des incidences ensuite sur les retraites, les investisseurs, l'immobilier et les salaires. Concernant ce dernier point : Les « réductions de coûts » des sociétés du secteur des TIC se sont traduites par des plans de départs volontaires, des licenciements secs, des départs en préretraites et des fermetures de sites. Le journal britannique The Financial Times a tenu un « baromètre » montrant que près de 500 000 emplois avaient été supprimés dans les télécommunications dans le monde en 2001 mais de nombreux plans sociaux sont intervenus par la suite.
Comment from Clément Francomme: se porte volontaire pour participerBonjour,J'ai eu le plaisir de rencontrer Boris dans un meetup : OCC Paris et je dois dire que le format du débat ( Plate-forme collaborative et sociale ) et le sujet m'ont intéressés.Personnellement je suis en quête d'efficacité dans notre société actuelle et je pense que les technologies et l'innovation peuvent nous aider à répondre à une grande partie des problématiques.Notamment, je vois venir 2 technologies majeures à une échelle d'une ou 2 décades :-le protocole Bitcoin ( https://bitcoin.org/fr/faq ) pour la finance, la gestion d'actifs, de contrats, la gestion transparente, le droit de vote et bien d'autres choses que nous ne voyons pas encore-Les imprimantes 3D pour la production, le test, l'essai, la mise à disposition de tout un chacun qui le souhaite de pouvoir concevoir des objets à la demande. Une standardisation des moyens de production mais pas une standardisation de produits finaux.Je vais maintenant m'efforcer de répondre plus linéairement aux questions proposées> De quelle(s) crise(s) parlons-nous au juste ?Je pense que nous vivons une crise de transition de modèle social. Nous avons relevé des incohérences criantes dans nos vies courantes et nous poussons pour que certaines choses changent. Nous demandons plus de clarté, plus de cohérence, de transparence, d'implication dans les processus de décisions au sein de nos gouvernements mais aussi au sein de certaines entreprises aux mains d'intérêts économiques court terme.> Quel(s) lien(s) entretien l'internet avec la crise ?Internet est une technologie de mise en relation de systèmes et de personnes extrêmement efficace et non spécifique (minitel et services figés) à l'échelle de la planète. Il y a des secteurs qui sont plus aptes que d'autres à être impactés par l'internet mais potentiellement, les services ou entreprises qui n'ont pas vu le lien entre leurs services et internet peuvent en pâtir d'une concurrence à développement rapide.à contrario, les entreprises / services qui en voient l'intérêt et embrassent un modèle économique ou de service adapté, peuvent tirer leur épingle du jeu très rapidement.Je dirai que l'internet va favoriser l'accélération de notre société, que ce soit en 'bien' ou en 'mal'.> De quelle(s) rupture(s) est porteur l'internet ?Internet nous permet de tout accélérer, il est plus facile et plus rapide de mettre des personnes en contact de services existants ou nouveaux. ex: déclarer ses impôts en ligne plutôt que par papier, financer une entreprise américaine par le crowdfunding (financement par des individus)Internet va enlever progressivement les frictions des services qui ne sont pas efficaces à l'heure actuelle> Comment utiliser l'internet pour dépasser la crise ?Internet nous permet d'accélérer les choses, il permet de toucher plus d'auditeurs que jamais, à bas coût. Nous pouvons donc revoir plus facilement notre façon de faire en laissant des personnes intéressées s'exprimer, faciliter des processus de décision, rendre des décisions transparentes et laisser les parties prenantes s'exprimer à intérêts proportionnels.Réduire le coût de certains systèmes inefficaces : Je pense que la finance actuelle n'est pas efficace ( jugez par le coût de fonctionnement par rapport au service rendu et à qui ).Bitcoin est un protocole qui garantie une gestion des règles du système par consensus. Appliqué à la finance ( usage actuel le plus discuté ), il permet de transférer de la monnaie (pour faire court) à travers le monde pour quelques centimes quelque soit la quantité transférée.Imaginez aller dans n'importe quel pays et payer dans une devise unique, avec très peu de frais et une dévaluation faible, connue à l'avance.> Et maintenant en tant qu'acteurs de l'écosystème internet qu'est-ce qu'on fait ? Comment allons-nous nous y prendre collectivement ?Seule l'action sera bénéfique ( cela ne veut pas nécessairement dire aller manifester mais changer sa façon d'agir, réfléchir aux conséquences de l'acte de payer ).Il y a des choses à court terme possible ( favoriser immédiatement les produits et services qui favorisent les démarches précédentes ) mais il faut aussi sensibiliser autour de nous cette démarche. Chacun peut trouver un juste équilibre entre l'effort demandé et le service rendu.Personnellement, je compte utiliser Bitcoin le plus possible afin de développer son usage dans la vie courante pour les faibles montants (
Comment from Boris Perchat: Oui Clément j'ai perçu que tu avais un intérêt pour bitcoin qui est fondé sur une croyance authentique en son potentiel et c'est pour cela que je t'ai parlé de ce débat.Voilà le défis que je te propose. Comme évoqué plus haut, bitcoin fait partie des sujets de l'internet en 2014 et au sein du débat il sera abordé dans une 5eme partie parmi les 6 qui le composent. Cette 5eme partie je l'ai appelée (A quoi ressemble l'internet en 2014 ?).Il faudrait pendant cette 5eme partie pouvoir insérer bitcoin dans le sujet plus général et de façon à ce qu'il s'y emboîte. A ce titre je suggère que tu puisses durant le débat (inutile de donc de le poster sur cette page) répondre aux points suivants :D'où vient bitcoin ?Quel rapport a-t-il avec la crise ? (en est-il issu ? en est-il favorisé ?)De quelle(s) rupture(s) est porteur bitcoin ?A quelles crises bitcoin a-t-il été sujet et est-il sujet aujourd'hui ? (le cas échéans)A quoi ressemble bitcoin en 2014 ?En quoi bitcoin peut-il être une réponse à la crise ? Est ce que tu penses pouvoir avoir une réponse concise à faire pour chaque point et en tout et pour tout que cela ne dépasse pas 20 minutes ?
Comment from Boris Perchat: je précise même si cela va de soit (nous sommes dans le temps de la mise en place du débat aussi je précise les évidences) que les réponses apportées soient sourcées quand elles sont le fait de personnes identifiables et bien sûr tu peux aussi et je n'en doute pas être cette propre source du fait de ta réflexion personnelle
Comment from Clément Francomme: Les points présentés me paraissent clairs et je dispose d'une réponse pour chacun.Chaque point sera abordé en 3 min afin de laisser du temps pour les autres sujets. Voire moins s'il faut laisser de la marge pour les questions.Dans le dernier point, je propose de n'aborder que le protocole Bitcoin et non pas l'unité de compte afin de garder une réponse concise.Pour les sources utilisées, je peux vous en présenter quelques unes afin de juger de leur qualité - en anglais :Le papier original écrit par le(s) concepteur(s) :https://bitcoin.org/bitcoin.pdfle marché en 2014 :http://fr.slideshare.net/CoinDesk/coindesk-state-of-bitcoin-2014Pour les spécialistes - Le code open source du logiciel / protocole :https://github.com/bitcoin/bitcoin
Comment from Boris Perchat: A quelles crises l'internet a-t-il été sujet et est-il sujet aujourd'hui ?Une seconde bulle internet ?Toujours sur la page wikipédia consacrée à la bulle internet, on peut voir un paragraphe consacré à ce qui a été considéré comme une 2eme bulle internet semblable à la première car fondée sur des surévaluations boursières et selon ces termes :À partir de 2010, on recommence à accorder de l'importance aux activités qui touchent à Internet, entre autres à cause de l’ascension fulgurante de Facebook. Plus généralement, on parle des réseaux sociaux, nouveaux outils du nouveau Web. On parle alors de Web 2.0 et de médias sociaux, des outils de toute nature qui apportent tous types de services en lien avec la dimension sociale. Tous ces outils (Facebook, Twitter, LinkedIn...) génèrent un engouement tel que l'on observe des rachats d'entreprises de plusieurs millions d'euros alors que celles-ci n'ont parfois même pas généré de profit (rachat d'Instagram par Facebook pour 1 milliard de dollars).Dans cette continuité, Facebook arrive sur le marché boursier en mai 2012 et marque le début des grands débats sur l'éclatement d'une seconde bulle Internet43. En effet, de nombreux actionnaires portent plainte contre le Nasdaq pour avoir surévalué la valeur des actions Facebook. Chose immédiatement avouée par le Nasdaq qui s'engage à rembourser une partie des actionnaires. Le 16 août 2012, Facebook perd 4 dirigeants actionnaires, ce qui enfonce de nouveau la valeur de l'action.Le 17 août 2012, l'action Facebook affichait une baisse de -47 % de sa valeur par rapport à sa valeur de lancement (38 $ à 19,87 $), Groupon -70 %, et Zynga -70 % également. Au 28 janvier 2014, ces mêmes actions valent respectivement 54 $ (+42%), 10 $ (-64%) et 3,41 $ (-69%)
Comment from Boris Perchat: Ce passage sur wikipédia a été inspiré par un article paru sur la Tribune et qui posait la question quant à savoir si nous étions en train de vivre une seconde bulle : http://www.latribune.fr/journal/edition-du-0108/banque-finance/711869/facebook-zynga-la-bulle-internet-est-elle-en-train-d-eclater-comme-en-2000.html
Comment from Boris Perchat: vraiment bien Clément !
Comment from Boris Perchat: comme vous l'aurez compris ce sujet / débat se bonifie avec le temps et ses avancées régulières et je viens encore de préciser son cadre conceptuel :Le découpage actuel est le suivant : D’où vient l’internet ? D’où vient la crise ? De quelle(s) rupture(s) est porteur l’internet ? A quelles crises l’internet a-t-il été sujet et est-il sujet aujourd’hui ? A quoi ressemble l’internet en 2014 ? En quoi l’internet peut-il être une réponse à la crise ?Je pense qu’il est essentiel d’y ajouter les questions suivantes supplémentaires : Qu’est-ce que l’internet ? Qu’est-ce qu’une crise ? Qu’est-ce qu’une rupture ?Le découpage prend ainsi la nouvelle forme suivante : Qu’est-ce que l’internet ? / D’où vient l’internet ? Qu’est-ce qu’une crise ? / D’où vient la crise actuelle ? Qu’est-ce qu’une rupture ? / De quelle(s) rupture(s) est porteur l’internet ? A quelles crises l’internet a-t-il été sujet et est-il sujet aujourd’hui ? A quoi ressemble l’internet en 2014 ? En quoi l’internet peut-il être une réponse à la crise ?
Comment from Boris Perchat: Qu’est-ce que l’internet ?J'ai retrouvé dans une revue hors série datée de 2001 intitulée “7 ans d’aventures Internet en France” (Libération / Transfert) un passage qui évoque l'internet sous un angle intéressantP.114C’est un point qui oppose les chercheurs. Certains voient dans l’Internet un média d’un genre nouveau, le seul à offrir en même temps des possibilités de communication instantanée et de diffusion massive, d’offrir ces dernières à tout individu capable de manier un micro-ordinateur. L’avènement de l’Internet est souvent comparé à celui de l’imprimerie. Une idée que conteste Alain Gras : "S’il est une innovation radicale, c’est le télégraphe, qui a permis une communication quasi instantanée entre des lieux très éloignés." De fait, à la fin du XVIIIe siècle, les échanges les plus rapides sont effectués grâce aux diligences postales. Il faut à une information 3 jours pour traverser la France. "Avec le télégraphe, on assiste à la mise en place de la société de la communication instantanée obsédée par la vitesse."La continuité entre télégraphe et Internet est développée dans The Victorian Internet, un ouvrage consacré à l’histoire du premier (2), présenté comme un Internet précoce. "Comme le réseau du télégraphe, l’Internet permet aux gens de communiquer à travers de grandes distances en utilisant des réseaux interconnectés." La technique de codage des données est elle-même similaire. "Plus frappants encore sont les parallèles entre l’impact social du télégraphe et de l’Internet [...]. Après une période initiale de scepticisme, les entreprises sont devenues les partisans les plus enthousiastes du télégraphe au XIXe siècle et de l’Internet au XXe." Avec toutefois une différence notoire : le mot anglais “telegraph” est issu du français.(1) Internet le monde en réseau, Jean-Claude Guédon, Gallimard, Découvertes(2) The Victorian Internet, Tom Standage, Phoenix